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Londres, la biographie de Peter Ackroyd, Bernard Turle
Plan de ville : London (en anglais)
Les grandes dates de l'histoire britannique d'Antoine Mioche
L'Empire immobile, ou, Le choc des mondes de Alain Peyrefitte
Histoire de l'Angleterre de Philippe Chassaigne
Churchill de François Bédarida
Churchill contre Hitler : Norvège 1940, la victoire fatale de François Kersaudy
Tony Blair, les rendez-vous manqués de Philippe Le Corre
 



LES ARCHIVES OCTOBRE 2006 DU ROYAUME-UNI


JANVIER 2006 FEVRIER 2006 MARS 2006 AVRIL 2006 MAI 2006
JUIN 2006 JUILLET 2006 AOUT 2006 SEPTEMBRE 2006
OCTOBRE 2006 NOVEMBRE 2006 DECEMBRE 2006


Mardi 3 octobre 2006 : Les ONG Oxfam International, Amnesty International et le Réseau d’action internationale contre les armes légères (RAIAL) ont publié lundi 2 octobre 2006 un rapport conjoint sur le contrôle des armes qui révèle que "la mondialisation des industries d’armement a créé des failles importantes dans toutes les réglementations actuelles sur les armes, permettant des ventes à des responsables d’atteintes aux droits humains ainsi qu’à des pays sous embargo relatif aux armes". Dans ce rapport intitulé "Armes sans frontières" (en anglais : Arms without Borders", il est fait état comment "des entreprises des Etats-Unis, de l’Union européenne et du Canada contournent les réglementations sur les armes en vendant des pièces pour armes et en sous-traitant leur fabrication à l’étranger. Le rapport montre en détail comment des armes, y compris des hélicoptères d’assaut et des véhicules lourds de combat, sont assemblées à partir de pièces d’origine étrangère et fabriquées sous licence dans des pays comme la Chine, l’Egypte, l’Inde, Israël et la Turquie. Jeremy Hobbs, directeur d’Oxfam International, indique que rapport "révèle une litanie de manquements et de vies détruites. Les entreprises d’armement sont mondiales, mais les règlementations ne le sont pas, ce qui aboutit à l’armement de régimes violents. L’Europe et l’Amérique du nord deviennent rapidement l’IKEA des industries d’armement, fournissant des pièces que les responsables d’atteintes aux droits humains peuvent assembler chez eux, morale non comprise. Il est temps d’obtenir un traité sur le commerce des armes". Il précise : "L’Union européenne impose un embargo sur les armes à destination de la Chine ; les Etats-Unis et le Canada refusent de vendre des hélicoptères à la Chine ; pourtant, le nouvel hélicoptère d’assaut chinois Z-10 ne volerait pas sans les pièces et la technologie d’une entreprise italo-britannique (AugustaWestland), d’une entreprise canadienne (Pratt & Whitney Canada), d’une entreprise des Eats-Unis (Lord Corporation) et d’une entreprise franco-allemande (Eurocopter). La Chine a déjà vendu des hélicoptères d’assaut à divers pays dont le Soudan, qui, en ce qui concerne les armes, est sous embargo total de l’Union européenne et sous embargo partiel des Nations unies. L’hélicoptère Apache, utilisé par Israël lors de la récente crise libanaise, est constitué de plus de 6 000 pièces fabriquées dans le monde entier, notamment au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Irlande. Aux termes du Code de conduite de l’Union européenne, ces pays doivent refuser d’exporter des hélicoptères d’assaut directement en Israël". Irene Khan, secrétaire générale d’Amnesty International, poursuit : "Les textes de loi relatifs au commerce des armes sont tellement obsolètes que la vente de casques militaires est souvent plus contrôlée que celle de pièces assemblées pour fabriquer des armes mortelles. Le monde a donc besoin d’un traité international et efficace sur le commerce des armes, qui arrêtera le flux des armes vers les responsables d’atteintes aux droits humain". Et le rapport de conclure : À la fin de cette année, les dépenses militaires auront atteint la somme sans précédent de 1 058,9 milliards de dollars américains, soit environ 15 fois le montant de l’aide internationale. En dollars constants, ce niveau est plus élevé que le record de 1 034 milliards, atteint en 1987-88, pendant la guerre froide. En 2005, les Etats-Unis, la Russie, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne réalisaient à eux 5 environ 82 % de tous les transferts d’armes. L’Afrique du sud, le Brésil, la Corée du sud, l’Inde, Israël et Singapour possèdent tous des entreprises d’armement figurant dans le top 100 mondial.

Vendredi 6 octobre 2006 : Les ministres des Affaires étrangères des 5 membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) et de l'Allemagne se retrouvent vendredi 6 octobre 2006 à Londres pour discuter du programme nucléaire iranien et aborder d'éventuelles sanctions contre l'Iran après le refus de Téhéran de suspendre son programme d'enrichissement d'uranium.

Jeudi 12 octobre 2006 : Le premier ministre britannique Tony Blair a ouvert mercredi 11 octobre 2006 à Saint Andrews en Ecosse, avec son homologue irlandais Bertie Ahern, la première session de discussions entre les dirigeants d'Irlande du Nord (Ulster) : les républicains catholiques, qui souhaitent l'union avec l'Irlande, et les unionistes protestants, qui veulent que l'Irlande du Nord continue à faire partie du Royaume-Uni. Les institutions semi-autonomes d'Irlande du Nord, issues de l'Accord de Belfast ou Accord du Vendredi saint conclu par les Gouvernements du Royaume-Uni et de l’Irlande le 10 avril 1998, ont été suspendues en 2002 en raison de profondes divergences.

Vendredi 13 octobre 2006 : La ministre britannique des affaires étrangères, Margaret Beckett, s'exprimant dans le cadre d’un rapport de son service sur les droits de l’homme dans le monde, a indiqué jeudi 12 octobre 2006 que "la détention continue et sans jugement équitable de prisonniers" sur la base militaire américaine de Guantanamo à Cuba, "est inacceptable en terme de droits de l'Homme, mais est également inefficace en terme de contre-terrorisme". Elle a appelé à la fermeture du camp. Plus de détails : Guantanamo ou le scandale des droits humains ; De Kaboul à Cuba : le statut des prisonniers de Guantanamo en droit international ; Amnesty International estime que Guantanamo est devenu "le goulag de notre époque" ; La situation des détenus de Guantanamo ; Il faut fermer Guantanamo" ; "Stop Torture"

Mercredi 18 octobre 2006 : Selon le quotidien américain "Washington Post", Londres aurait refusé que lui soit remis 10 prisonniers détenus sur la base américaine de Guantanamo à Cuba qui avaient vécu au Royaume-Uni, prétextant qu'il serait trop coûteux d'assurer leur surveillance.

Jeudi 19 octobre 2006 : La chaîne de radio télévision nationale, BBC, a diffusé lundi 16 octobre 2006 un documentaire qui révèle qu'un vol civil de la compagnie aérienne British Airways transportant 367 personnes avait servi à acheminer 9 espions au Koweit pour surveiller les mouvements de troupe irakiens. Le premier ministre de l'époque, Margaret Thatcher, aurait autorisé le 2 août 1990 l'appareil qui se rendait à Kuala Lumpur en Malaisie à faire une escale au Koweit, malgré l'occupation du pays par les troupes irakiennes. Arrivé en Irak, les occupants de l'avion avaient été pris en otage et restés prisonniers pendant 5 mois. John Major, qui avait succédé à Margaret Thatcher, a toujours démenti que du personnel militaire ait été à bord de l'appareil. En 2003, un tribunal français a condamné la compagnie British Airways à payer 1,67 millions d'euros à d'anciens otages français de ce vol, estimant que la compagnie aérienne avait "gravement failli à ses obligations" en faisant atterrir son appareil à Koweït. Le ministère des Affaires étrangères britannique n'a fait aucun commentaire sur cette affaire.

Mercredi 25 octobre 2006 : Le ministre de l'Intérieur, John Reid, a annoncé mardi 24 octobre 2006, dans une déclaration écrite au Parlement, des mesures très strictes limitant son marché du travail aux ressortissants de Roumanie et de Bulgarie, 2 pays qui entreront dans l'Union européenne au 1er janvier 2007. Les Bulgares et Roumains non-qualifiés ne pourront travailler au Royaume Uni que pendant 6 mois et uniquement dans le secteur de l'agro-alimentaire. Leur nombre sera limité à 20 000 par an. Les travailleurs qualifiés pourront eux occuper des emplois spécifiques non pourvus par des Britanniques ou des Irlandais. Le Royaume-Uni est le premier pays européen à annoncer de telles restrictions pour les travailleurs bulgares et roumains. ** Jia Qinglin, président du comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC), principal organe consultatif chinois, a rencontré mardi 24 octobre 2006 à Londres le Premier ministre britannique Tony Blair, déclarant que la Chine était satisfaite du bon développement des relations sino-britanniques. La Grande-Bretagne est la première étape d'une tournée de Jia Qinglin dans 4 pays d'Europe du 22 octobre au 3 novembre 2006. Il se rendra en Lituanie, en Estonie et en Ukraine.

Jeudi 26 octobre 2006 : Les ministres de l'Intérieur - John Reid (Grande-Bretagne), Nicolas Sarkozy (France), Wolfgang Schaüble (Allemagne), Giuliano Amato (Italie), Alfredo Perez Rubalcaba (Espagne) et Ludwik Dorn (Pologne) - , des 6 pays les plus peuplés de l'Union européenne, regroupés au sein du G6, (Grande-Bretagne, France, Allemagne, Italie, Espagne et Pologne) se retrouvent mercredi 25 et jeudi 26 octobre 2006 à Stratford-sur-Avon, dans le centre-ouest de l'Angleterre, pour débattre de "la menace posée par le terrorisme islamiste" et des moyens pour lutter contre l'immigration illégale et le crime organisé.



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