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- Mercredi
23 janvier 2008 : Le procureur de la
république a requis 2 ans de prison ferme contre
Faustin Bambou, directeur du journal "Les
Collines de l'Oubangui" pour diffamation
lors de son procès qui s'est ouvert lundi 21
janvier 2008 à Bangui. Il a été arrêté le 11
janvier 2008 pour avoir publié, le 21 décembre
2007, un article accusant le ministre des Mines,
Sylvain Ndoutingaï, le ministre des Affaires
étrangères, Côme Zoumara, d'avoir détourné 7
milliards de FCFA que leur avait remis le groupe
français Areva "pour l'apurement de deux
mois d'arriérés de salaires". Il avait
été inculpé le 15 janvier pour
"incitation aux troubles à l'ordre
public" et "soulèvement contre les
institutions du pays".
Samedi 23 février 2008 : Le Bureau
de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a
dénoncé vendredi 22 février 2008 dans un
communiqué l'augmentation des violences
sexuelles contre des jeunes filles de 12 à 13
ans dans le nord du pays où des cas de viols
sont rapportés chaque semaine. L'OCHA, qui
rapporte que sur les 20 000 personnes déplacées
dans le nord du pays, plus de 1 000 survivants de
viol ont été secourus par les agences qui
fournissent des soins physiques, psychologiques,
y compris des tests pour le VIH/SIDA, insiste sur
la nécessité de mettre en place des programmes
de soins physiques et psychologiques afin de
prévenir ce type de violence. 92,6 millions de
dollars ont été demandés à la communauté
internationale pour réaliser le plan d'action
2008 pour la République centrafricaine. Mais
jusqu'ici, seulement 7,4 millions de dollars,
soit à peine près de 8 % de la somme totale,
ont été reçus. Source : ONU
Mardi 26 février 2008 : Faustin
Bambou, directeur de l'hebdomadaire privé les
"Collines de l'Oubangui", arrêté le
11 janvier 2008 et condamné pour
"incitation à la révolte, diffamation et
injures" après avoir publié un article
accusant 2 ministres d'avoir indûment reçu de
l'argent du groupe nucléaire français Areva,
qui a pris l'an dernier le contrôle d'une mine
d'uranium dans le pays, a été gracié samedi 23
février 2008 par le président François Bozizé.
Lundi 17 mars 2008 : Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a nommé
samedi 15 mars 2008 la Jordanienne, Rima Salah,
au poste de Représentante spéciale adjointe
pour la Mission des Nations Unies en République
centrafricaine et au Tchad (MINURCAT). La
MINURCAT a été établie par la résolution 1778 (2007) du Conseil de sécurité de l'ONU. Elle a
pour mandat d'aider les gouvernements du Tchad et
de la République centrafricaine à renforcer le
droit et l'ordre en vue d'assurer la sécurité
des réfugiés et des personnes déplacées
rendues vulnérables par la violence qui se
répand à partir du Darfour. Source : ONU.
Lundi 26 mai 2008 : Le Bureau
de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a
indiqué vendredi 23 mai 2008 dans un communiqué
que près de 100 000 personnes ont fui leur
domicile après la multiplication d'attaques
perpétrées par des bandits dans le nord du
pays, qui enlèvent, attaquent ou tuent les
habitants, pillent les propriétés et brûlent
les maisons.
Vendredi 4 juillet 2008 : L'ancien
vice-président de la République démocratique
du Congo (RDC), Jean-Pierre Bemba, 45 ans,
chef des anciens rebelles du Mouvement
de Libération du Congo (MLC), arrêté,
samedi 24 mai 2008, à Bruxelles en Belgique, à
la suite d'un mandat d'arrêt lancé le 16 mai et
tenu secret jusqu'alors à la demande de la
République centrafricaine (RCA), incapable de
mener les procédures judiciaires dans les graves
crimes commis sur son territoire, a été
transféré jeudi 3 juillet 2008 à La Haye où
il doit comparaître vendredi devant la Cour
pénale internationale (CPI). Il
est le quatrième prisonnier de la CPI et est
visé par 5 chefs d'accusation de crimes de
guerre et 3 de crimes contre l'humanité. Lire l'édition de Fil-info-France
du 26 mai 2008
Samedi 2 août 2008 : La
rébellion de l'Armée populaire pour la
restauration de la démocratie (APRD) a annoncé
vendredi 1er août 2008 qu'elle suspendait sa
participation au processus de paix et "se
retire purement et simplement des accords du 9
mai 2008 et du 21 juin 2008". L'APRD
précise que "le gouvernement a abusé de sa
confiance et veut profiter des accords signés
pour amnistier des faits dont lui seul a
connaissance et qui n'ont jamais été exposés
au public et dont le parquet n'a jamais été
saisi".
Samedi 16 août 2008 : REP.
CENTRAFRICAINE/TCHAD : Le
général major Gerardo Christian Chaumont
dArgentine a pris ses fonctions vendredi 15
août 2008 en qualité de chef de la police de la
Mission des Nations Unies en République
centrafricaine et au Tchad (MINURCAT),
remplaçant le commissaire de police par
intérim, Antero Lopes du Portugal.
Jeudi 2 octobre 2008 : Le nouveau
Fonds humanitaire commun des Nations Unies
(UNCHF, United Nations Common Humanitarian Fund)
a alloué 2,5 millions de dollars à 16 projets
prioritaires en République centrafricaine, comme
les transports humanitaires aériens ou la
reconstruction des routes et des ponts dans les
zones de conflit. Près de 2,8 millions de
dollars ont déjà été promis par l'Irlande,
les Pays-Bas, la Norvège, le Royaume-Uni et la
Suède.
Samedi 11 octobre 2008 : Le Bureau d'appui des Nations Unies
pour la consolidation de la paix en République
centrafricaine (BONUCA) a rendu
public vendredi 10 octobre 2008 un rapport qui
révèle que "les premiers 6 mois de
l'année 2008 en République centrafricaine ont
été marqués par des violations du droit à la
vie, à l'intégrité physique, à la liberté
ainsi que du droit à un procès équitable, des
mauvais traitements, cruels, dégradants et
inhumains." Le rapport ajoute que ces
violations des droits de l'homme dont "pour
la plupart imputables aux forces de défense et
de sécurité (OPJ, policiers et gendarmes),
essentiellement dans les chambres de sûreté et
les maisons d'arrêt". Le BOCA précise
également que "ces agents ne respectent pas
l'interdiction de pratiquer la torture et autres
peines ou traitements cruels inhumains et
dégradants, ainsi que le droit à ne pas être
soumis à une arrestation ou détention
arbitraires".
Mercredi 15 octobre 2008 : Le
président François Bozizé, a
promulgué, mardi 14 octobre 2008, la loi
d'amnistie, adoptée par le parlement le 29
septembre 2008, qui prévoit une amnistie
"de toutes les infractions commises par les
éléments des forces de défense et de
sécurité, les autorités civiles et militaires
dans le cadre des opérations de maintien de
l'ordre et de la défense du territoire"
depuis le 15 mars 2003 lors du coup d'Etat
perpétré le 15 mars 2008 par le général
Bozizé et qui a renversé le président en
place, Félix Ange Patassé, au pouvoir depuis le
22 octobre 1993. "Les responsables et les
membres des groupes politico-militaires se
trouvant sur le territoire national ou en
exil" depuis cette date jusqu'à la
promulgation de la loi, sont également
concernés par cette amnistie. La loi exclut de
l'amnistie "les crimes de génocide, les
crimes contre l'humanité, les crimes de
guerre" ou tout crime "relevant de la
compétence de la Cour Pénale
Internationale" (CPI).
Vendredi 31 octobre 2008 : La France a
effacé 25 milliards de FCFA (38 millions
d'euros) de dettes de la République
Centrafricaine, ce qui va lui permettre de
bénéficier du statut PPTE, initiative Pays
pauvres très endettés (PPTE).
Jeudi 13 novembre 2008 : Le
ministère de l'Intérieur a indiqué mercredi 12
novembre 2008 dans un communiqué que 13
militaires ont été tués au cours d'une
embuscade qui s'est produite à Bossangoa, dans
le nord-ouest du pays et a imputé cette attaque
au Front démocratique pour le peuple
centrafricain (FDPC) d'Abdoulaye Miskine, un
ancien proche de l'ancien président
centrafricain Ange-Félix Patassé, renversé en
2003 par un coup d'Etat militaire.
Mercredi 3 décembre 2008 : Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon a remis
mardi 2 décembre 2008 son rapport au Conseil de
sécurité de l'ONU portant sur la situation en
République centrafricaine. Selon Ban Ki-Moon,
"la situation d'ensemble sur les plans
politique, sécuritaire et socio-économique en
République centrafricaine demeure fragile et
elle est aggravée par la faiblesse de
l'économie, des problèmes sociaux multiples et
l'impunité, liée à de graves problèmes de
sécurité, en particulier dans le nord et le
sud-est du pays". Le rapport souligne que
"la culture d'impunité pour les auteurs de
violations des droits de l'homme par les
éléments rebelles de l'Armée Populaire pour la
restauration de la république et la démocratie
(APRD) et les forces gouvernementales perdure,
est une source de préoccupation immédiate et
continuelle". (Reproduction
interdite)
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