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LES ARCHIVES 2009 DE LA
GUINEE-BISSAU
- Samedi
10 janvier 2009 : Le premier ministre, Carlos
Gomes Junior, a annoncé la formation de son
gouvernement composé de 21 ministres et 10
secrétaires d'Etat, tous issus du Parti africain
pour l'indépendance de la Guinée et du Cap vert
(PAIGC, ancien parti unique) au pouvoir depuis
l'indépendance en 1974, qui a remporté une
large victoire aux élections législatives du 16
novembre 2008. (Copyright
www.fil-info-france.com)
Lundi 2 mars 2009 : Un attentat
a été perpétré dimanche 1er mars 2009 contre
le quartier général de l'armée à Bissau, la
capitale, au cours duquel le chef d'état-major
des forces armées, le général Tagmé Na Waié,
a été tué. 6 autres personnes ont été
blessées. Copyright www.fil-info-france.com/
Mardi 3 mars 2009 : Le
président, Joao Bernardo Vieira (69 ans), a
été assassiné lundi 2 mars 2009 par des
militaires en représailles à un attentat à la
bombe perpétré dimanche 1er mars 2009 contre le
quartier général de l'armée à Bissau, la
capitale, au cours duquel le chef d'état-major
des forces armées, le général Tagmé Na Waié,
a été tué. Le président de la Commission de
l'Union Africaine, Jean Ping, a
affirmé que "tout ceci a été organisé
par l'armée. C'est un coup d'Etat" et a
convoqué une réunion d'urgence du Conseil de
paix et de sécurité de l'Union africaine pour
ce mardi 3 mars 2009. Le secrétaire exécutif de
la Communauté des pays de
langue portugaise (CPLP), Domingos
Simoes Pereira, a indiqué pour sa part que
"les informations faisant état d'un coup
d'Etat sont des spéculations". Le CPLP a
dépêché une délégation en Guinée Bissau. Le
gouvernement a décrété un deuil de 7 jours et
demandé au parquet de "former une
commission d'enquête" sur ces décès.
Selon la Constitution, le président de
l'Assemblée nationale assure l'intérim et
organisera une élection présidentielle dans les
60 jours. Copyright
www.fil-info-france.com/
Mercredi 11 mars 2009 : Les
obsèques du président, le général Joao
Bernardo Vieira (69 ans),au pouvoir depuis 23
ans, assassiné lundi 2 mars 2009 par des
militaires en représailles à un attentat à la
bombe perpétré dimanche 1er mars 2009 contre le
quartier général de l'armée à Bissau, la
capitale, au cours duquel le chef d'état-major
des forces armées, le général Tagmé Na Waié,
a été tué, ont eu lieu mardi 10 mars 2009 à
Bissau la capitale. Des milliers de
Bissau-Guinéens ont assisté à ces
funérailles. Aucun chef d'Etat étranger n'a
fait le déplacement. Copyright
www.fil-info-france.com/
Mercredi 1er avril 2009 : Le premier
ministre, Carlos Gomes Jr., a annoncé mardi 31
mars 2009 que l'élection présidentielle se
tiendra le dimanche 28 juin 2009, après un
accord avec les principaux partis politiques,
soit 120 jours après l'assassinat le 1er mars
2009 du président Joao Bernardo Vieira, alors
que la Constitution impose un délai de 60 jours.
Selon le premier ministre, "ce délai est
nécessaire pour parvenir à une stabilité
politique". Lire l'édition de
Fil-info-France du mardi 3 mars 2009
Copyright www.fil-info-france.com/
Vendredi 3 avril 2009 : Le
président du Parti pour le développement et la
citoyenneté (PADEC) et ancien Premier ministre
de la Guinée-Bissau de 1998 à 2000, Francisco
José Fadul, a été violemment molesté jeudi 2
avril 2009 dans la capitale Bissau par des hommes
armés non identifiés en tenue militaire.
Francisco José Fadul a indiqué que ses
agresseurs l'accusent d'avoir affirmé au cours
d'une conférence de presse tenue le 30 mars 2009
que les militaires utilisent indûment l'argent
de l'Etat. L'ancien premier ministre a ajouté
que sa maison "avait été pillée, ses
ordinateurs et téléphones portables emportés
et ses objets de valeur volés". Copyright
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Jeudi 9 avril 2009 : S'exprimant
mercredi 8 avril 2009 devant le Conseil de
sécurité de l'ONU, le représentant spécial du
Secrétaire général de l'ONU en
Guinéé Bissau, Joseph Mutaboba, qui a
présenté son dernier rapport sur l'évolution
de la situation en Guinée-Bissau et sur les
activités du Bureau d'appui des Nations Unies
pour la consolidation de la paix (BAGNUGBIS), a
déclaré que "les assassinats du président
de Guinée Bissau et du chef d'Etat-major de
l'armée témoigne de la fragilité de la
situation en Guinée Bissau, qui a besoin de
l'aide internationale pour surmonter les défis
politiques et économiques en matière de
sécurité". Copyright
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Samedi 9 mai 2009 : Le
président de la Commission nationale électorale
(CNE), Deseja Lima Da Costa, a annoncé jeudi 7
mai 2009 que "la campagne pour l'élection
présidentielle du 28 juin démarre le 18 mai
2009. Nous sommes dans des conditions optimales
pour organiser des élections fiables à la date
indiquée". Ces élections interviennent,
conformément à la Constitution, 60 jours après
la mort du président, Joao Bernardo Vieira (69
ans), assassiné lundi 2 mars 2009 par des
militaires en représailles à un attentat à la
bombe perpétré dimanche 1er mars 2009 contre le
quartier général de l'armée à Bissau, la
capitale, au cours duquel le chef d'état-major
des forces armées, le général Tagmé Na Waié,
a été tué. 20 candidats ont déposé leur
dossier depuis le 30 avril 2009 auprès de la
Cour suprême qui dispose de 8 jours, à compter
de cette date, pour valider les candidatures et
dresser la liste définitive des participants à
l'élection présidentielle. La loi prévoit un
second tour 2 mois après la proclamation des
résultats si aucun des candidats n'obtient 50 %
des voix. Copyright
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Lundi 8 juin 2009 : L'ancien
premier ministre Faustino Fudut Imbali a été
abattu vendredi 5 juin 2009 à Bissau la
capitale, au moment où le gouvernement a
dénoncé une "tentative de coup
d'Etat" au cours duquel 5 personnes ont
été tuées, dont Helder Proença (ancien
ministre de la Défense), Baciro Dabo (ministre
de l'Administration territoriale), proche du
défunt président Joao Bernardo Vieira et
candidat à l'élection présidentielle prévue
pour le 28 juin 2009, et Faustino Fudut Imbali.
Rappelons que le président, Joao Bernardo Vieira
(69 ans), a été assassiné lundi 2 mars 2009
par des militaires en représailles à un
attentat à la bombe perpétré dimanche 1er mars
2009 contre le quartier général de l'armée à
Bissau, la capitale, au cours duquel le chef
d'état-major des forces armées, le général
Tagmé Na Waié, a été tué. Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations ? **
Le vice-président de la commission
électorale, Antonio Sedja Mam, a annoncé que
"la campagne (NDLR. Electorale, qui devait
démarrer samedi 6 juin 2009) a été repoussée
à une date ultérieure. Nous ne pouvons pas
débuter une campagne électorale dans les
conditions actuelles". Il a ajouté que
"la loi prévoit qu'en cas de décès d'un
candidat ou d'une situation d'instabilité, le
président de la République décide du report
après avoir entendu le président de la Cour
suprême". La communauté internationale a
souhaité samedi 6 juin 2009 le maintien du
scrutin. 11 candidats s'affronteront pour
l'élection présidentielle du 28 juin 2008,
après le retrait "pour des raisons de
sécurité" d'un candidat sans étiquette,
Maître Pedro Infanda, qui a déclaré qu'il n'y
a "aucune condition de sécurité pour les
candidats". Il a ajouté : "Quand
l'armée qui doit garantir la sécurité est
l'auteur de crimes comme ceux perpétrés
vendredi, qui pourra nous protéger pendant la
campagne et le jour du vote". Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations ?
Lundi 29 juin 2009 : 600 000
électeurs étaient appelés aux urnes dimanche
28 juin 2009 pour élire le successeur du
président Joao Bernardo Vieira, assassiné le 2
mars 2009 par des militaires en représailles à
un attentat à la bombe perpétré dimanche 1er
mars 2009 contre le quartier général de
l'armée à Bissau, la capitale, au cours duquel
le chef d'état-major des forces armées, le
général Tagmé Na Waié, a été tué. Le
ministre de l'Administration territoriale et
candidat à la présidentielle, Baciro Dabo, et
l'ancien ministre de la Défense, Helder
Proença, ont également été assassinés le 5
juin 2009 par des militaires qui les
soupçonnaient de préparer un coup d'Etat. 11
candidats se présentaient. Les 3 principaux
favoris sont d'anciens chefs d'Etat : Malam
Bacaï Sanha, au pouvoir de 1999 à 2000,
candidat du Parti africain pour l'indépendance
de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC, ancien parti
unique, majoritaire à l'Assemblée nationale),
Kumba Yala, en poste de 2000à 2003, candidat du
Parti de la rénovation sociale (PRS), et
Henrique Rosa, président de 2003 à 2005),
indépendant. Près de 150 observateurs ont été
déployés pour superviser le scrutin et près de
3 600 policiers, gendarmes et militaires assurent
la sécurité du vote. Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations ?
Lundi 6 juillet 2009 : La
Commission électorale a annoncé un second tour,
fixé au 26 juillet 2009, après l'élection
présidentielle du dimanche 28 juin 2009 pour
élire le successeur du président Joao Bernardo
Vieira, assassiné le 2 mars 2009 par des
militaires en représailles à un attentat à la
bombe perpétré dimanche 1er mars 2009 contre le
quartier général de l'armée à Bissau, la
capitale, au cours duquel le chef d'état-major
des forces armées, le général Tagmé Na Waié,
a été tué. Aucun des candidats n'a obtenu les
50 % nécessaire à son élection dès le premier
tour. Malam Bacai Sanha, candidat du parti
majoritaire, le PAIGC (Partido
Africano da Independência da Guiné e Cabo
Verde, Parti africain pour l'indépendance de la
Guinée et du Cap Vert), président intérimaire
pendant un an après la guerre civile de
1998-1999 et président de l'assemblée nationale
de 1994 à 1999, a obtenu environ 39 % des
suffrages, contre près de 29 % pour Kumba Yala,
candidat du Parti du renouveau social,
opposition, et président de 2000 à 2003. Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations ?
Lundi 27 juillet 2009 : Les
électeurs étaient appelés aux urnes dimanche
26 juillet 2009 pour le second tour de
l'élection présidentielle, visant à élire un
successeur au président Joao Bernardo Vieira,
assassiné le 2 mars 2009 par des militaires en
représailles à un attentat à la bombe
perpétré dimanche 1er mars 2009 contre le
quartier général de l'armée à Bissau, la
capitale, au cours duquel le chef d'état-major
des forces armées, le général Tagmé Na Waié,
a été tué. Malam Bacaï Sanha, au pouvoir de
1999 à 2000, candidat du Parti africain pour
l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert
(PAIGC, ancien parti unique, majoritaire à
l'Assemblée nationale) et Kumba Yala, en poste
de 2000à 2003, candidat du Parti de la
rénovation sociale (PRS), s'opposaient. Le
premier tour s'était déroulé le dimanche 28
juin 2009. Blogger,
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Jeudi 30 juillet 2009 : L'ancien
président Kumba Yala, au pouvoir de 2000 à
2003, a reconnu sa défaite mercredi 29 juillet
2009 au second tour de l'élection
présidentielle qui s'est tenue dimanche 26
juillet 2009 et la victoire de son rival, Malam
Bacaï Sanha, au pouvoir de 1999 à 2000,
candidat du Parti africain pour l'indépendance
de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC, ancien parti
unique, majoritaire à l'Assemblée nationale),
qui a obtenu plus de 63 % des suffrages. La
veille du second tour, samedi 25 juillet 2009,
les 2 candidats avaient signé un protocole
d'accord dans lequel ils s'engageaient à
"respecter les résultats" et
"employer les moyens légaux pour
résoudre" d'éventuelles contestations
électorales. Ce document prévoit également un
statut d'ancien chef d'Etat avec une sécurité
personnelle, un protocole et des moyens de
transport. Depuis 15 ans, aucun des 3 présidents
élus n'a pu terminer son mandat de 5 ans, soit
renversés par un coup d'Etat militaire, comme
Kumba Yala en 2003, soit tué par des militaires,
comme le président Joao Bernardo Vieira,
assassiné le 2 mars 2009 par des militaires en
représailles à un attentat à la bombe
perpétré dimanche 1er mars 2009 contre le
quartier général de l'armée à Bissau, la
capitale, au cours duquel le chef d'état-major
des forces armées, le général Tagmé Na Waié,
a été tué. Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations ?
Mercredi 9 septembre 2009 : Le nouveau
président élu au second tour le 26 juillet 2009
avec près de 63 % des suffrages, Malam Bacaï
Sanha, a été investi dans ses fonctions mardi 8
septembre 2009 en présence du président
sénégalais, Abdoulaye Wade, gambien, Yaya
Jammeh, du Burkina Faso, Blaise Compaoré, du
Nigérian Umaru Yar'Adua et du Cap-Verdien, Pedro
Pires. Dans son discours d'investiture prononcé
mardi 8 septembre 2009 dans un stade de la
capitale Bissau devant près de 15 000 personnes,
Malam Bacaï Sanha s'est engagé à
"réformer en profondeur" son armée
"très politique" et surdimensionnée.
Il a également promis de "prendre des
mesures concrètes pour poursuivre en justice
toutes les personnes impliquées dans le
trafic" de cocaïne. Malam Bacaï Sanha
succède à Joao Bernardo Vieira (69 ans),
assassiné lundi 2 mars 2009 par des militaires
en représailles à un attentat à la bombe
perpétré dimanche 1er mars 2009 contre le
quartier général de l'armée à Bissau, la
capitale, au cours duquel le chef d'état-major
des forces armées, le général Tagmé Na Waié,
a été tué. Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France ?
Jeudi 5 novembre 2009 : A
l'ouverture de la première session de
l'Assemblée nationale, le président Malam
Bacaï Sanha, en poste depuis le 8 septembre
2009, a appelé les députés à
"réfléchir" sur une
"modification profonde de la
Constitution", source "de mauvaises
interprétations" et "cause
d'instabilité" selon les experts
politiques. Malam Bacaï Sanha a également
demandé la création d'une cour
constitutionnelle qui aura pour mission de
"prendre en charge les nombreux conflits
entre les institutions de l'Etat et le (secteur)
privé". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France
Jeudi 31 décembre 2009 : Le
gouvernement a adressé mardi 29 décembre 2009
une lettre au Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, lui
demandant que l'amiral José Américo Bubo Na
Tchute, ancien chef de la Marine, accusé de
tentative de coup d'Etat en août 2008, et
rentré clandestinement dans son pays en pirogue
lundi 28 décembre 2009, et qui s'est réfugié
dans les locaux de l'ONU à Bissau la capitale,
soit "remis à la justice" ou
"renvoyé en Gambie" où il s'était
réfugié en novembre 2008 où il bénéficie de
l'asile politique. L'ONU en Guinée Bissau a
confirmé cette information. Blogger,
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