- SOMMAIRE
GUINEE,
actualites, monde, archives, 2007, guinee, pays,
afrique, capitale, conakry, president, lansana,
conte, coup, etat, militaire, comite,
revolutionnaire, redressement, national,
ancienne, colonie, francaise, independance,
referendum, general de gaulle, premier,
president, guinee, ahmed, sekou, toure, coup,
etat, militaire, parti, unite, progres, pup,
opposant, alpha, conde, arrestation, boycott,
election, opposition, fraude, greve, etudiants,
repression, forces, ordre, universite, kankan,
manifestation, capitale, conakry, penurie, eau,
electricite, rassemblement, peuple, guinee, ufdg,
violations, graves, droits, homme, derives,
totalitaires, prisons, politiques, arrestations,
membres, opposition, garde a vue, ancien,
premier, ministre, sidya toure, demission,
premier ministre, francois louceni fall, greve,
syndicats, demission, lansana, conte, malade,
limogeage, premier ministre, cellou dalein dialoo
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
LES ARCHIVES 2007 DE LA GUINEE
- Samedi
6 janvier 2007 :La Confédération
nationale des travailleurs de Guinée (CNTG) et
l'Union syndicale des travailleurs de Guinée
(USTG) ont menacé de déclencher une grève
générale illimitée à partir du 10 janvier
2007, pour protester contre "l'immixtion du
président Lansana Conté dans les
affaires judiciaires". Le président
s'était rendu personnellement, le 10 décembre
2006, à la Maison d'arrêt de Conakry pour
libérer son ami Mamadou Sylla, PDG du
Groupe Futurelec et l'ex-ministre de la Jeunesse
et des Sports, Fodé Soumah, tous 2 emprisonnés
pour détournement et complicité de
détournement présumés de deniers publics.
Lundi 8 janvier 2007 : Une
convention de financement a été signée
vendredi 5 janvier 2007 entre l'Union européenne et le
gouvernement guinéen visant à débloquer 7,5
millions d'euros destinés à financer la
première phase des élections législatives
prévue en juin 2007. Ces fonds serviront à
assurer la révision des listes électorales, le
recensement des électeurs, fournir des documents
d'identification aux quelque 6 millions
d'électeurs du pays et financer les activités
des 93 commissions administratives. Dans le cadre
du neuvième Fonds européen de développement
(FED), l'Union européenne a déjà
accordé à la Guinée 117 millions d'euros
après des années de suspension de sa
coopération pour "le non-respect des
règles démocratiques".
Vendredi 19 janvier 2007 : A l'appel
de la Confédération nationale des travailleurs
de Guinée (CNTG) et l'Union syndicale des
travailleurs de Guinée (USTG) qui avaient lancé
le 2 janvier 2007 un appel à la grève
illimitée, des milliers de personnes, qui
manifestent dans les rues de la capitale Conakry
depuis le 10 janvier 2007, pour demander le
départ du gouvernement du président Lansana
Conté et la mise en place d'un gouvernement de
consensus, ont été violemment repoussées par
les forces de l'ordre. Un manifestant aurait
été tué, selon un bilan officiel, 4 selon les
organisations de défense des droits de l'homme.
Le mouvement a touché le secteur stratégique de
la bauxite, dont on tire l'aluminium. Les
employés de la mine de Sangaredi, un important
site d'extraction, ont interrompu la production
mercredi 17 janvier 2007. La Guinée est le
premier producteur mondial de bauxite, dont elle
détient environ le tiers des réserves connues.
Lundi 22 janvier 2007 : Après
l'appel de la Confédération nationale des
travailleurs de Guinée (CNTG) et l'Union
syndicale des travailleurs de Guinée (USTG) qui
avaient lancé le 2 janvier 2007 un appel à la
grève illimitée, et les manifestations
organisées depuis le 10 janvier 2007 pour
demander le départ du gouvernement du président
Lansana Conté et la mise
en place d'un gouvernement de consensus,
réprimées par les forces de l'ordre, le
président, le général Lansana Conté, 72 ans,
au pouvoir depuis 5 avril 1984, malade depuis de
nombreuses années, a, dans une brève allocution
retransmise dimanche 21 janvier 2007 par la
Radio-télévision guinéenne (RTG), appelé la
population et l'armée à "rester
unis". Le secrétaire général du Parti de
l'unité et du progrès (PUP, au pouvoir), Sékou
Konaté, a qualifié dimanche la grève
générale lancée le 10 janvier 2007,
d'"insurrection politique commandée par
l'opposition à travers les syndicats qui vont
au-delà des revendications salariales".
Mardi 23 janvier 2007 : Les
manifestations se poursuivaient ce lundi dans la
capitale Conakry et plusieurs autres villes du
pays. Les forces de l'ordre sont intervenues à
balles réelles contre les manifestants. 23
personnes ont été tuées dont 18 dans la
capitale et au moins 140 blessées. Plusieurs
chefs syndicaux ont été arrêtés. Depuis le
début du mouvement de protestation, le 10
janvier 2007, 33 personnes ont trouvé la mort.
Le Secrétaire général de l'ONU, le
Sud-Coréen, Ban Ki-Moon, s'est
déclaré "gravement préoccupé par l'usage
excessif de la force qui a résulté en des
pertes en vies humaines" et a appelé le
gouvernement à mener des enquêtes dans la mort
de manifestants et à traduire les responsables
en justice, notamment ceux appartenant aux forces
de sécurité. La Commission européenne a
condamné "les violentes interventions des
forces de l'ordre" et menacé d'un gel de
fonds européens.
Mercredi 24 janvier 2007 : 30
personnes, dont 4 enfants, ont été tuées et
plus de 150 blessées lors de la répression par
les forces de l'ordre des manifestations pour
demander le départ du gouvernement du président
Lansana Conté et la mise
en place d'un gouvernement de consensus, qui ont
tiré sur la foule à balles réelles.
Jeudi 25 janvier 2007 : Après
l'appel de la Confédération nationale des
travailleurs de Guinée (CNTG) et l'Union
syndicale des travailleurs de Guinée (USTG) qui
avaient lancé le 2 janvier 2007 un appel à la
grève illimitée, et les manifestations
organisées depuis le 10 janvier 2007 pour
demander le départ du gouvernement du président
Lansana Conté et la mise
en place d'un gouvernement de consensus,
réprimées par les forces de l'ordre, le
président, le général Lansana Conté, 72 ans,
au pouvoir depuis 5 avril 1984, malade depuis de
nombreuses années, a, accepté mercredi 24
janvier 2007, la principale revendication des
grévistes, la nomination d'un premier ministre
de consensus.
Mardi 30 janvier 2007 : La
Confédération nationale des travailleurs de
Guinée (CNTG) et l'Union syndicale des
travailleurs de Guinée (USTG) qui avaient lancé
le 2 janvier 2007 un appel à la grève
illimitée, et organisé des manifestations
organisées depuis le 10 janvier 2007 pour
demander le départ du gouvernement du président
Lansana Conté et la mise
en place d'un gouvernement de consensus, ont
annoncé la fin de leur mouvement de grève
après l'acceptation par le président Lansana Conté de la
nomination d'un premier ministre de consensus,
nomination qui n'est toujours pas intervenue. 30
personnes, dont 4 enfants, ont été tuées et
plus de 150 blessées lors de la répression par
les forces de l'ordre des manifestations pour
demander le départ du gouvernement du président
Lansana Conté et la mise
en place d'un gouvernement de consensus, qui ont
tiré sur la foule à balles réelles.
Mercredi 31 janvier 2007 : A la suite
des accords signés entre les centrales
syndicales, le gouvernement et le patronat,
visant à mettre un terme au mouvement de grève
générale qui a paralysé le pays durant 18
jours, le gouvernement a décidé, mardi 30
janvier 2007, dinterdire pour une période
de 12 mois, "toute exportation et
réexportation de produits agricoles entrant dans
lalimentation de base des populations"
dans le but de "satisfaire les besoins du
marché intérieur et couvre la période allant
de janvier 2007 à décembre 2007" et ainsi
lutter contre l'inflation sur les prix des
denrées et produits.
Samedi 10 février 2007 : Après
l'appel de la Confédération nationale des
travailleurs de Guinée (CNTG) et l'Union
syndicale des travailleurs de Guinée (USTG) qui
avaient lancé le 2 janvier 2007 un appel à la
grève illimitée, et les manifestations
organisées depuis le 10 janvier 2007 pour
demander le départ du gouvernement du président
Lansana Conté et la mise
en place d'un gouvernement de consensus,
réprimées par les forces de l'ordre, le
président, le général Lansana Conté, 72 ans,
au pouvoir depuis 5 avril 1984, a nommé un
premier ministre, comme le stipulait l'accord
conclu entre les parties, en la personne
d'Eugène Camara. Les syndicats ont précisé que
le président ne les avait pas consultés avant
cette nomination, comme le réclamait pourtant
l'accord signé le 30 janvier 2007 qui avait mis
fin à 17 jours de grève générale.
Lundi 12 février 2007 : Après la
nomination vendredi 9 février 2007 par le
président Lansana Conté, 72 ans,
au pouvoir depuis 5 avril 1984, d'un proche,
Eugène Camara, au poste de premier ministre,
pour mettre fin à une grève lancée le 2
janvier 2007 et des manifestations organisées
depuis le 10 janvier 2007, et réprimées par les
forces de l'ordre faisant une cinquantaine de
morts et plus de 150 blessés, la Confédération
nationale des travailleurs de Guinée (CNTG) et
l'Union syndicale des travailleurs de Guinée
(USTG), à l'origine de la grève, ont exigé la
démission du départ du président Lansana
Conté, estimant que la nomination d'Eugène
Camara "est une insulte au peuple guinéen
et au mouvement syndical". Des
manifestations violentes ont éclaté samedi 10
février 2007 à Conakry la capitale et ses
environs, se poursuivant dimanche. Elles ont fait
23 morts. La compagnie aérienne française Air
France a annulé ses vols vers la Guinée pour
"des raisons de sécurité".
Mardi 13 février 2007 : La grève
générale a repris lundi 12 février 2007
paralysant tout le pays. Les syndicats ne sont
pas satisfaits par la nomination au poste de
premier ministre d'Eugène Camara, un proche du
président Lansana Conté, 72 ans,
au pouvoir depuis 5 avril 1984, arguant qu'ils
n'ont pas été consultés pour cette nomination,
et comme le stipulait l'accord conclu entre les
parties, ne devait pas faire partie de l'équipe
gouvernante. Or, Eugène Camara est membre de
l'exécutif depuis 1997. Des affrontements entre
manifestants et forces de l'ordre ont éclaté
près de Conakry la capitale faisant 9 morts et
plusieurs dizaines de blessés. Lansana Conté a
décrété l'état d'urgence, annonçant dans une
intervention diffusée à la radio et la
télévision publiques qu'il avait ordonné à
l'armée de "prendre toutes les mesures
nécessaires" pour rétablir l'ordre après
3 jours de manifestations violentes. Il a ajouté
qu'il avait ordonné à l'armée de
"protéger le peuple de Guinée du risque
d'une guerre civile". 27 personnes ont été
tuées depuis samedi 10 février 2007
Mercredi 14 février 2007 : 4
manifestants, qui n'ont pas respecté le
couvre-feu, ont été abattus mardi 13 février
2007 par les forces de l'ordre. Le président Lansana Conté a
décrété l'Etat d'urgence dans tout le pays,
qui donne tous les pouvoirs à l'armée, pour
"protéger le peuple de Guinée du risque
d'une guerre civile", selon le président.
110 personnes ont été tuées depuis le début
de la grève générale lancée le 2 janvier
2007.
Jeudi 15 février 2007 : Un
mouvement local des droits de l'homme a indiqué
mercredi 14 février 2007 que 64 personnes ont
été tuées depuis l'instauration de l'Etat
d'urgence, lundi 12 février 2007. Soit un total
de 120 morts depuis la reprise des
manifestations. ** Le
Programme alimentaire mondial (PAM) a
dénoncé mardi 13 février 2007 le pillage dans
l'est de la Guinée de 3 entrepôts de vivres
destinés aux "écoliers dans le cadre du
Programme de cantines scolaires" et aux plus
démunis. Chaque année, plus de 200 000 enfants
en Guinée prennent régulièrement des repas à
l'école.
Samedi 17 février 2007 : Après la
demande du Parlement européen jeudi 15
février 2007, appelant à la création d'une
commission d'enquête internationale pour
identifier et traduire en justice les auteurs de
"massacres" et de violations des droits
de l'homme en Guinée, le ministre de la Justice
Alsény René Gomez a rejeté un telle idée,
estimant que "dès l'instant où une
commission d'enquête a été mise en place au
niveau national, la question d'une commission
internationale ne se pose pas". Le
président de l'Organisation guinéenne des
droits de l'Homme (OGDH), Thierno Maadjou Sow, a
quant à lui déclaré : "Nous sommes
favorables à une enquête internationale car on
ne croit pas à l'objectivité de cette
commission". La France s'est dit prête à
évacuer ses ressortissants, environ 2 000, ainsi
que 4 000 Libanais et environ 600 Américains. ** 22
prisonniers sont morts asphyxiés mercredi 14
février 2007 à la suite d'un incendie qui s'est
déclaré dans la prison de Nzérékoré dans le
sud-est de la Guinée, allumé par des détenus
qui tentaient de s'enfuir. ** Le Bureau
de la coordination des affaires humanitaires de
l'ONU (OCHA) a indiqué vendredi 16
février 2007, dans un communiqué publié à New
York aux Etats-Unis, que "les Nations Unies
viennent d'approuver l'octroi d'une aide
humanitaire de près de 2,35 millions de dollars
à la République de Guinée afin de répondre
aux besoins les plus urgents pour faire face aux
conséquences de la grève générale que
connaît le pays depuis le 10 janvier" 2007.
Cette aide servira essentiellement à financer
l'achat de médicaments, de matériel médical,
d'équipements de télécommunications, ainsi que
l'acheminement aérien de l'aide et des équipes
humanitaires dans les régions difficiles
d'accès. Ces différentes opérations seront
assurées notamment par le Programme alimentaire
mondial (PAM) et le Fonds des Nations
Unies pour l'enfance (UNICEF) en
collaboration avec des ONG partenaires. La
République de Guinée fait partie des 20 pays
les plus pauvres du monde. Elle figure au 160ème
rang (sur 177) du classement par indicateur de
développement humain du Programme des Nations
Unies pour le développement, a rappelé l'OCHA.
Lundi 19 février 2007 : Le chef
d'état-major de l'armée, le général Kerfalla
Camara, a annoncé dimanche 19 février 2007 sur
la Radiodiffusion Télévision Guinéenne (RTG),
que le couvre-feu décrété par le président Lansana Conté à la
suite de la grève générale et des
manifestations organisées dans la capitale
Conakry, et qui ont fait 110 morts depuis le 10
janvier 2007, a été raccourci de 6 heures. Le
président du Conseil national des organisations
de la société civile, Ben Sékou Sylla, a
indiqué que l'armée aurait procédé à
l'arrestation de centaines de personnes ces
derniers jour"de véritables razzias contre
les militants et manifestants opposés au
pouvoir" et que les personnes interpellées
auraient été "conduites dans les camps
militaires et les brigades de gendarmerie".
Le Rassemblement du peuple de Guinée
(RPG-opposition), du Professeur Alpha Condé, a
annoncé samedi 17 février 2007 l'arrestation à
l"intérieur du pays de plusieurs de ses
militants, dont la présidente des Femmes de
Dabola (Centre), Ciré Kéïta, et a affirmé que
le pouvoir en place "ne voulait pas trouver
les voies et moyens d'un dénouement heureux à
la crise socio-politique" qui secoue le pays
depuis le 10 janvier 2007.
Vendredi 23 février 2007 : Le
président de l'Assemblée nationale, Aboubacar
Somparé, a menacé de prolonger l'Etat
d'urgence, décrété par le président Lansana Conté jusqu'au
23 février 2007, si la grève générale
illimitée se poursuit.
Lundi 26 février 2007 : Le
président Lansana Conté, 72 ans,
au pouvoir depuis 5 avril 1984, a accepté de
remplacer son Premier ministre Eugène Camara
qu'il avait nommé le 10 février 2007, sans
avoir consulté les parties, et comme le
stipulait l'accord signé le 30 janvier 2007 qui
avait mis fin à 17 jours de grève générale,
le premier ministre ne devait pas faire partie de
l'équipe gouvernante. Or, Eugène Camara est
membre de l'exécutif depuis 1997. Son successeur
sera choisi parmi 5 candidats proposés par les
syndicats et la société civile. Les syndicats
ont annoncé qu'ils mettraient un terme à leur
grève générale dès mardi 27 février 2007.
Mardi 27 février 2007 : Le
président Lansana Conté a nommé
lundi 26 février 2007 par décret Lansana
Kouyaté, ancien secrétaire exécutif de la
Communauté économique des Etats d'Afrique de
l'Ouest (CEDEAO) de 1997
à 2001, au poste de premier ministre, en
remplacement d'Eugène Camara, "appelé à
d'autres fonctions", selon un communiqué
diffusé à la radio-télévision publique.
Lansana Kouyaté a été choisi parmi 4 candidats
proposés par les syndicats et la société
civile conformément à un accord conclu dimanche
25 février 2007 avec les autorités sous
l'égide de la CEDEAO.
Jeudi 22 mars 2007 : Un pont
s'est effondré lundi 19 mars 2007 dans le
sud-est du pays, près de la ville de Gueckedou,
à plus de 400 kilomètres au sud-est de la
capitale, Conakry, au passage d'un camion rempli
de voyageurs qui se rendaient à un marché
hebdomadaire. faisant 65 morts.
Jeudi 29 mars 2007 : Le premier
ministre Lansana Kouyaté, ancien secrétaire
exécutif de la Communauté économique des Etats
d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) de 1997
à 2001, nommé par décret présidentiel le 26
février 2007, en remplacement d'Eugène Camara,
choisi parmi 4 candidats proposés par les
syndicats et la société civile conformément à
un accord conclu dimanche 25 février 2007 avec
les autorités sous l'égide de la CEDEAO pour
sortir de la grève générale qui paralysait le
pays depuis le 10 janvier 2007, a annoncé
mercredi 28 mars 2007 la formation de son
gouvernement, composé de 19 portefeuilles
ministériels, sans ministères d'Etat, ni
secrétariats d'Etat. Aucun parti politique n'est
représenté au gouvernement, et la plupart des
ministres nommés sont des technocrates inconnus
du grand public et issus de la société civile.
Lundi 7 mai 2007 : Des
militaires qui protestaient pour demander des
hausses de salaire, dans plusieurs villes du
pays, en tirant des coups de feu en l'air, ont
provoqué la mort d'une personne dans le
sud-ouest du pays. Une vingtaine d'autres
personnes ont été blessées. A Conakry la
capitale, 18 personnes ont été également
blessées par des balles perdues. En janvier et
février 2007, des grèves organisées pour
demander la démission du président Lansana Conté avaient
paralysé le pays et avaient fait 137 morts et
plus de 1 600 blessés.
Lundi 14 mai 2007 : Le
président Lansana Conté a limogé
samedi 12 mai 2007 son ministre de la Défense,
le général Arafan Camara, et le chef
d'état-major de l'armée, Kerfalla Camara. Ces
démissions interviennent après des
manifestations de soldats en colère qui ont
débuté le 2 mai 2007 dans plusieurs villes du
pays, pour réclamer le paiement de leurs
arriérés de salaire.
Mardi 26 juin 2007 : Arrivé
samedi 23 juin 2007, en Guinée en provenance du
Mali dans le cadre d'une tournée destinée à
mettre sur pied un projet de constitution d'un
gouvernement continental, le chef de l'Etat
libyen, Mouammar Kadhafi, a
prononcé un discours dans un stade de la
capitale Conakry, devant près de 50 000
personnes, dans lequel il a critiqué le
fonctionnement de l'Union
africaine, déclarant : "Le
secrétariat de l'OUA (Organisation de l'Unité
Africaine, remplacée par l'Union africaine) et
tous les sommets qu'on a connus depuis, la
Commission de l'Union africaine sont des projets
qui ont tous échoué, car nous avons été
incapables avec ces structures de bâtir un
parlement, de créer un banque centrale commune
et une monnaie, comme nous l'avions prévue"
et a appelé à la création des Etats-Unis
d'Afrique, "la seule alternative qui reste
au continent africain et qui lui permettra
d'amorcer son développement, en éradiquant la
faim, la maladie, les guerres et tous les autres
travers sociaux". Mouammar Khadafi est
attendu en Sierra Leone, puis en Côte d'Ivoire
et enfin au Ghana, où il participera au Sommet
de l'Union Africaine qui doit débuter le 1er
juillet 2007 à Accra.
Vendredi 26 octobre 2007 : Le Bureau
de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a
annoncé jeudi 25 octobre 2007 dans un
communiqué publié à Conakry la capitale que le
Fonds central d'intervention d'urgence a alloué
près d'un million de dollars à la Guinée pour
ses besoins humanitaires.
-
Retour Guinée
Retour
sommaire
-
-
|
-
QUOTIDIEN
INDEPENDANT
( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS
D'UTILISATION
-
|