- SOMMAIRE
BOSNIE HERZEGOVINE, fil info
bosnie, info bosnie, fil bosnie, archives,
actualite, monde, 2004, bosnie herzegovine,
guerre, ancienne yougoslavie, serbie, croatie,
accords de dayton, eufor, capitale sarajevo,
president, bakir izetbegovic, zelijko komsic,
nebojsa radmanovic, president du conseil des
ministres, vjekoslav bevanda, fil,info,
quotidien, actualite, mondiale
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
FIL INFO BOSNIE HERZEGOVINE
2004
- Vendredi
16 janvier 2004 : Aux termes de 3 jours d'une
importante opération menée par des soldats
américains, italiens et britanniques de la SFOR,
à Palé, l'ancien chef des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic , n'a pas
pu être retrouvé. Inculpé par le Tribunal Pénal International pour
l'ex-Yougoslavie (TPIY) pour crimes de
guerre, génocide et crimes contre l'humanité,
il est en fuite depuis 8 ans.
Samedi 31 janvier 2004 : Lord Paddy
Ashdown, Haut représentant de la communauté
internationale et Représentant spécial de
l'Union européenne en Bosnie, a décidé de
mettre en oeuvre, le 28 janvier, un nouveau
statut pour la ville de Mostar qui permettra son
unification. Symbole, avant-guerre, de la
coexistence des peuples avec 35 % de Bosniaques,
34 % de Bosno-croates et 19 % de Bosno-serbes,
Mostar a été le théâtre, durant le conflit,
des pires affrontements, qui se sont soldés par
sa division, en 1993, entre les deux rives de la
Neretva. Le nouveau statut, qui repose sur
l'unification de la ville, constitue un rejet de
toute forme de séparation des populations et une
invitation à leur coexistence. Plus de détails
: La ville de Mostar ; Mostar, ville historique ; Mostar dans la guerre.
Vendredi 6 février 2004 : Le
porte-parole de la police bosno-serbe à Sarajevo
a indiqué jeudi que Ljiljana Zelen-Karadzic,
épouse de l'ancien chef des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic, en fuite
depuis son inculpation en 1996 par le Tribunal Pénal International pour
l'ex-Yougoslavie (TPIY) pour crimes de
guerre, génocide et crimes contre l'humanité ,
et recherché depuis lors par les soldats de la
SFOR dans tout le pays, a déposé plainte
accusant les soldats de l'OTAN d'avoir causé des
dégâts dans sa maison lors d'une perquisition
qu'elle estime à plus de 15 200 euros.
Vendredi 27 février 2004 : Le
président de Macédoine Boris
Trajkovski, 47 ans, élu en 1999, et
plusieurs responsables macédoniens qui
assistaient à une conférence internationale à
Mostar, sont morts jeudi après le crash de leur
avion dans une zone montagneuse non loin du
village de Bitonja, à environ 80 km de la
capitale Sarajevo. Le mauvais temps serait à
l'origine de l'accident. Les avions des
délégations serbes, slovènes et croates
avaient annulé leur vol. La Macédoine devait
officiellement soumettre sa candidature à
l'entrée dans l'Union européenne. La
cérémonie officielle prévue à Dublin a été
annulée.
Samedi 28 février 2004 : L'épave de
l'avion qui transportait le président
macédonien Boris Trajkovski et 8 responsables a
été retrouvée vendredi ainsi que les deux
boîtes noires de l'appareil. Il n'y a aucun
survivant.
Lundi 15 mars 2004 : Le
commandant de la police serbe bosniaque, Radomir
Njegus, a annoncé qu'une vaste opération a
été lancée dans la région de Bratunac (est),
près de la frontière avec la
Serbie-Monténégro, dans le but d'arrêter
Radovan Karadzic, l'ex-chef politique des Serbes
bosniaques pendant la guerre de Bosnie
(1992-1995) recherché depuis 8 ans par le
Tribunal Pénal International pour
l'Ex-Yougoslavie. C'est la première fois que la
police serbe de Bosnie organise une telle
opération sans l'appui de l'OTAN. Les autorités
serbes bosniaques sont accusées de ne rien faire
pour arrêter Radovan Karadzic.
Vendredi 2 avril 2004 : La Force de
stabilisation de l'OTAN (SFOR) a lancé
jeudi une nouvelle opération dans le centre de
la ville de Pale, visant à arrêter l'ex-chef
politique des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic,
en fuite depuis 1996, un an après son
inculpation par le Tribunal pénal international
(TPI) de génocide, crimes de guerre et crimes
contre l'humanité. 2 civils et 2 soldats de la
SFOR ont été blessés. 3 000 personnes ont
manifesté peu après pour protester contre cette
opération.
Jeudi 15 avril 2004 : La police
serbo-bosniaque a lancé mercredi des
perquisitions à Pale, ex-fief de Radovan
Karadzic recherché depuis 8 ans par le Tribunal Pénal International pour
l'ex-Yougoslavie TPIY et qui
a toujours pu échapper aux opérations lancées
contre lui, pour tenter de démanteler les
réseaux qui aident des suspects recherchés par
le TPI" à échapper à la justice.
Mardi 25 mai 2004 : Selon Ivan
Tomljenovic, le vice-président de la République
serbe, dans un entretien donné lundi au
quotidien "Dnevni Avaz" de Sarajevo,
Radovan Karadzic, ancien dirigeant des Serbes de
Bosnie, se cache dans la partie serbe de la
Bosnie et "il bénéficie de l'aide
généreuse" d'officiers de la police
bosno-serbe". Il ajoute détenir les noms
des policiers qui lui apportent leur aide, sans
les révéler. Inculpé en 1995 pour crimes de
guerre par le TPIY (Tribunal pénal international
pour l'ex-Yougoslavie) de La Haye, Radovan
Karadzic est en fuite depuis cette date. Toutes
les tentatives d'arrestations ont échouées. Il
est accusé avec le général Ratko Mladic
d'avoir organisé le massacre de plus de 6 000
musulmans à Srebrenica en 1995.
Samedi 12 juin 2004 : Dans un
rapport rédigé par une Commission officielle
mise sur pied en janvier sous la pression
internationale, les autorités serbes de Bosnie
ont reconnu pour la première fois le massacre de Srebrenica. Ce
document indique que "plusieurs milliers de
Bosniaques (Musulmans) ont été liquidés d'une
manière qui représente une grave violation du
droit international humanitaire pendant la
période comprise entre le 10 et le 19 juillet
1995". Les autorités serbes de Bosnie ont
toujours refusé de reconnaître le massacre de
Srebrenica qui a coûté la vie à plus de 7 000
hommes et adolescents tués peu avant la fin de
la guerre de Bosnie (1992-1995). (Plus de
détails : 1992-1995 : un désastre sans
précédent ; la guerre de Bosnie
Jeudi 1er juillet 2004 : Le Haut
représentant de la communauté internationale en
Bosnie Paddy Ashdown a limogé
60 responsables serbes bosniaques, dont le
président du parlement Dragan Kalinic et le
ministre de l'Intérieur, Zoran Djeric "pour
déraciner ces gens qui ont la responsabilité
affreuse de créer un climat de conspiration,
d'intimidation et d'impunité à l'égard de
criminels ce qui permet aux inculpés de crimes
de guerre d'échapper à la justice" (NDLR. Radovan Karadzic). Paddy
Ashdown a ajouté : "Nous devons nous
débarrasser du cancer de l'obstructionnisme et
de la corruption dans les structures de la
Republika Srpska (RS) et cela ne peut être
réglé d'une manière efficace que par une
intervention chirurgicale majeure". Paddy
Ashdown dispose de pouvoirs discrétionnaires en
vertu des Accords de Dayton qui a mis
un terme à la guerre de Bosnie (1992-1995). Les
autorités de la Republika Srpska sont les seules
à ne pas avoir arrêté un seul criminel de
guerre, 8 ans après la fin du conflit en Bosnie.
Samedi 10 juillet 2004 : Le Conseil
de Sécurité de l'ONU a voté vendredi à
l'unanimité la résolution 1551 visant au
maintien pour une nouvelle période de 6 mois de
la Force multinationale de stabilisation (SFOR).
Lundi 12 juillet 2004 : Plus de 20
000 Musulmans se sont rassemblés dimanche à
Srebenica pour commémorer le 9ème anniversaire
du massacre perpétré par les forces serbes
bosniaques où 7 000 Musulmans avaient été
exécutés à Srebrenica à partir du 11 juillet
1995. 338 dépouilles mortelles identifiées
d'hommes et d'adolescents ont été enterrées
dans le cimetière de Potocari, à l'entrée de
Srebenica où sont enterrés depuis juillet 2003
les dépouilles de 989 autres victimes
identifiées.
Mercredi 14 juillet 2004 : Un scandale
frappe depuis près d'une semaine l'Eglise
catholique. La police a saisi lors du séminaire
catholique de St-Poelten dans l'est du pays des
milliers de photos pornographiques, à contenu
pédophile et zoophile, sur des ordinateurs
portables de plusieurs prêtres du séminaire.
Les 2 responsables du séminaire ont déjà
donné leur démission. La Conférence des
évêques a ordonné l'ouverture d'une enquête
interne.
Vendredi 23 juillet 2004 : Le
Président du Collège présidentiel de
Bosnie-Herzégovine, Sulejman Tihic, et le
Directeur général de l'UNESCO, Koïchiro Matsuura, qui
s'exprimera au nom du système des Nations Unies,
en présence d'une dizaine de chefs d'Etat de la
région et de hautes personnalités européennes
vont inaugurer vendredi à Mostar, le Vieux Pont, construit
en 1566 par les Ottomans, détruit en novembre
1993 par l'artillerie croate, pendant le guerre
en Bosnie-Herzégovine. L'Organisation des
Nations Unies pour l'éducation, la science et la
culture (UNESCO) a indiqué dans un communiqué :
"Détruit en 1993, pendant le guerre en
Bosnie-Herzégovine, le Vieux pont était le
symbole de la ville de Mostar. Reconstruit 11 ans
plus tard, ce même pont devient le symbole de la
réconciliation et de la solidarité humaine".
-
Retour Bosnie
Retour
sommaire
|
-
QUOTIDIEN
INDEPENDANT
( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS
D'UTILISATION
-
|