- SOMMAIRE
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Patronale, Fedecamaras, Petroleos de Venezuela,
Pays Amis du Vénézuela
Vénézuéla
- Simon
Bolivar, le libertador de Gilette
Saurat, Marie-France Saurat
Hugo
Chávez et le Venezuela de
Frédérique Langue
- Venezuela :
travailleurs et villes pétrole de Marchand
- Jeudi 5 janvier 2006 : Recevant
mardi le président de Bolivie, Evo
Morales, qui entamait une tournée
mondiale, le président Hugo Chavez a
annoncé la signature d'un accord entre
les 2 pays portant sur la livraison de
150 000 barils de diesel par mois, une
offre d'une valeur de 180 millions de
dollars "afin de renforcer
l'intégration et la coopération entre
les 2 pays". Hugo Chavez a
également indiqué que le Venezuela
donnera 30 millions de dollars au
gouvernement d'Evo Morales, après sa
prestation de serment le 22 janvier 2006.
Mercredi 25 janvier 2006 : Le Forum social
mondial s'est ouvert mardi
24 janvier 2006 à Caracas, et jusqu'au
29 janvier, en présence de plus de 60
000 participants opposés à la
mondialisation.
Lundi 13 février 2006 : Dans
un discours prononcé jeudi 9 février
2006, à la télévision, le président Hugo Chavez Frias a
critiqué une nouvelle fois le président
américain, George W. Bush,
en ces termes : "Il se croit le
propriétaire du monde, et maintenant ils
(NDLR. Les Etats-Unis et la
Grande-Bretagne) prévoient d'envahir
l'Iran, et complotent également contre
le Vénézuela. Ce mec est fou. Mercredi,
il avait déjà qualifié le Premier
ministre britannique Tony Blair de
"pion de l'impérialisme"
américain.
Lundi 20 février 2006 : Le
président Hugo Chavez Frias a
menacé vendredi 17 février 2006 de ne
plus approvisionner les Etats-Unis en
pétrole si "Washington persistait
à vouloir déstabiliser son
gouvernement". Cinquième
exportateur mondial de pétrole, le
Venezuela vend 1,5 millions de barils par
jour aux Etats-Unis.
Samedi 18 mars 2006 : L'Agence
fiscale du Vénézuela a déclaré jeudi
que la compagnie pétrolière
franco-néerlandaise Total
devra fermer ses bureaux à partir du
vendredi 17 mars 2006 si elle n'acquitte
pas de ses impôts impayés, qui
s'élèvent à 107 millions de dollars
(89 millions d'euros). Les autorités
fiscales estiment que 22 compagnies
pétrolières étrangères, privées et
publiques, doivent presque 800 millions
de dollars (665 millions d'euros) au
Vénézuela pour des impôts impayés
remontant aux années 2001-2004.
Mardi 21 mars 2006 : Lors
de son émission radio-télévisée
hebdomadaire "Allo président",
le président Hugo Chavez Frias a
donné un délai de 3 mois aux grands
propriétaires terriens pour négocier
avec le gouvernement le vaste programme
de redistribution de terres dans le cadre
de la réforme agraire officiellement
lancée par Hugo Chavez Frias le 10
décembre 2001, qui stipule que toute
terre inexploitée de plus de 50 hectares
doit être redistribuée aux paysans
modestes ; qui octroie le titre de
propriété aux "squatters" qui
ont illégalement construit des
habitations de fortune dans les favelas.
Cette Loi des Terres, dénoncée par les
grands propriètaires terriens (1 %
d'entre eux possèdent près de 46 % de
toutes les terres, la superficie moyenne
de ces grandes propriétés (latifundia)
étant de 3 224 hectares) n'affecte pas
seulement les grands propriétaires
terriens, mais aussi les spéculateurs
immobiliers.
Vendredi 24 mars 2006 : Dans
un discours prononcé mercredi 22 mars
2006 à l'occasion de l'inauguration
d'une centrale électrique, le président
Hugo Chavez a
réaffirmé son soutien à l'Iran dans le
conflit qui l'oppose aux Etats-Unis à
propos de son programme nucléaire,
déclarant : "Les Etats-Unis
impérialistes ont envahi l'Irak pour
chercher du pétrole et maintenant ils
menacent l'Iran pour le pétrole, et non
parce que les Iraniens sont en train de
développer une espèce de bombe
nucléaire. C'est un mensonge. Il n'y a
aucune preuve de cela". Le
Vénézuela, cinquième producteur
mondial de pétrole, a été l'un des
rares pays à voter contre la décision
de l'Agence internationale de l`énergie
atomique (AIEA)
de transmettre le dossier du nucléaire
iranien au Conseil de sécurité de
l'ONU, seul habilité à prononcer des
sanctions contre Téhéran.
Mardi 4 avril 2006 : Le
président Hugo Rafael Chavez
Frias a signé vendredi
31 mars 2006 à Caracas un accord avec 17
compagnies pétrolières d'Europe, d'Asie
et d'Amérique du Nord et du Sud, qui
avaient accepté la transformation de
champs pétroliers privés en sociétés
communes sous contrôle de la société
publique nationale, Petroleos de
Venezuela (PDVSA)
qui détiendra ainsi un minimum de 60 %
de ces partenariats et partagera les
bénéfices avec les sociétés privées.
Il s'agit de British Petroleum, Repsol YPF
(hispano-argentine), Shell
(anglo-hollandaise), Nimir Petroleum
(Royaume Uni), Statoil (Norvège),
Perenco (Royaume Uni), ENI (Italie),
Total (France), China National Petroleum,
Harvest Vincler (USA), Hocol (Colombie),
Petrobras (Brésil), Teikoku (Japon),
Chevron (USA) et des vénézuéliennes
Vinccler Oil and Gas, Suelopetrol et West
Falcon Samson. Le Venezuela est le
cinquième pays exportateur de pétrole
du monde. Selon le président Chavez,
"ce changement nous donnera cette
année un revenu additionnel de deux
milliards de dollars. Avant, cela partait
vers les pays riches et ils nous ont
pillé ainsi pendant cent ans et
plus". Les nouvelles sociétés
mixtes devront désormais payer 30 % de
royalties sur les hydrocarbures et 50 %
dimpôts sur les bénéfices
(contre 1 % de royalties et 36 %
dimpôts auparavant). La compagnie
nationale souhaite augmenter de 500 000
à 600 000 barils par jour, en 2006, la
capacité de production réalisée en
association avec les sociétés
étrangères. Le Venezuela, seul membre
latino-américain de lOPEP, produit
3,2 millions de barils de pétrole par
jour, dont 1,5 million sont expédiés
aux Etats-Unis, son principal client.
Jeudi 6 avril 2006 : Gustavo Marquez,
ministre du Commerce extérieur, a
accusé, mercredi 5 avril 2006, sur les
ondes de la radio publique, que les
Etats-Unis, en signant des accords de
libre-échange avec les pays d'Amérique
du Sud "compromettent l'unité de la
Communauté des
Andes" qui regroupe
la Bolivie, la Colombie, l'Equateur, le
Pérou et le Venezuela, ajoutant que les
pays qui ont signé ces accords se
trouvaient en crise. Gustavo Marquez a
déclaré que "le fait que la
Colombie et le Pérou aient récemment
signé des accords de libre-échange avec
les Etats-Unis (Zone
de libre-échange des Amériques ZLEA)
montrait que les Etats-Unis exerçaient
un chantage à leur encontre en les
menaçant de leur ôter les privilèges
douaniers établis avec tous les pays
membres de la communauté des Andes, sauf
le Venezuela, en 1995, s'ils ne signaient
pas". La Bolivie a appelé à une
réunion urgente de la communauté des
Andes, avertissant qu'elle était au bord
de la désintégration. Plus de détails
: Les récents
accords de libre-échange conclus par les
Etats-Unis : une menace à la diversité
culturelle
(format pdf)
Lundi 10 avril 2006 : Le
véhicule de l'ambassadeur américain
William Brownfield a été attaqué
vendredi à coups d'oeufs et de fruits
alors qu'il arrivait au centre sportif de
Coche, près de Caracas par des
manifestants anti-américains. Le
président Hugo Chavez a,
à plusieurs reprises, accusé les
Etats-Unis de préparer une
"invasion de son pays" en vue
de "s'approprier ses
richesses". Le Vénézuela est le
cinquième pays exportateur de pétrole
du monde, et seul membre
latino-américain de lOPEP
(Organisation des Pays Exportateurs de
Pétrole), produit 3,2 millions de barils
de pétrole par jour, dont 1,5 million
sont expédiés aux Etats-Unis, son
principal client.
Samedi 22 avril 2006 : Le
chef de l'opposition, Teodoro Petkoff, a
annoncé jeudi 21 avril 2006, sa
candidature à la présidence contre
l'actuel chef de l'Etat Hugo Chavez.
Ancien guérillero
marxiste dans les années 60, Teodoro
Petkoff dirige aujourd'hui le quotidien
de Caracas "TalCual".
Il fut aussi le fondateur du parti MAS
(Movimiento al Socialismo, Mouvement vers
le socialisme), qui a soutenu Hugo Chavez
avant de quitter la coalition
gouvernementale.
Lundi 12 juin 2006 : Le
président Hugo Chavez a
annoncé dimanche 11 juin 2006 qu'il se
rendrait en Iran et en Corée du Nord,
pays faisant partie "de l'axe du
mal" selon Washington, en raison de
leurs revendications à posséder l'arme
nucléaire, pour "renforcer nos
(...) alliances stratégiques". Le
département d'Etat américain a ajouté
en mai 2006 le Venezuela à sa liste des
pays ne coopérant pas avec Washington
dans la lutte contre le terrorisme.
Samedi 8 juillet 2006 : Les
présidents des pays du MERCOSUR
(Mercado Comun del Sur, ou Marché commun
du Cône sud) regroupant l'Argentine, le
Brésil, l'Uruguay et le Paraguay,
viennent de signer à Caracas avec leur
homologue Hugo Chavez le protocole
d'adhésion du Venezuela, huitième
producteur et cinquième exportateur
mondial de pétrole. Cette nouvelle
adhésion fait du MERCOSUR un marché de
250 millions de personnes représentant
78 % du PIB de la région. **
Le vice-président,
Jose Vicente Rangel, a
estimé jeudi 6 juillet 2006 que la
Corée du Nord "avait le droit
d'effectuer des tirs de missiles",
déclarant : "Pourquoi serait-ce mal
quand la Corée le fait et pas quand les
Etats-Unis ou un autre pays de l'Occident
le font ?"
Samedi 5 août 2006 : Le
président Hugo Chavez Frias a
annoncé jeudi 3 août 2006 qu'il avait
ordonné le retrait de l'ambassadeur du
Venezuela en Israël, qualifiant les
attaques israélienne de
"génocide". Hugo Chavez a
condamné les incursions israéliennes à
Gaza et au Liban et a plusieurs fois
exprimé son soutien au peuple
palestinien.
Jeudi 10 août 2006 : Le
président Le président Hugo Chavez Frias a
déclaré mardi 8 août 2006 qu'il
"n'avait aucun intérêt de
maintenir les relations diplomatiques ,
ni des bureaux, ni des relations
commerciales ni rien d'autre avec un Etat
comme Israël" déclarant : "La
prochaine étape la plus vraisemblable
sera pour nous de rompre les relations
diplomatiques" avec Israël. Le
président Hugo Chavez Frias a annoncé
jeudi 3 août 2006 qu'il avait ordonné
le retrait de l'ambassadeur du Venezuela
en Israël, qualifiant les attaques
israélienne de "génocide".
Hugo Chavez a condamné les incursions
israéliennes à Gaza et au Liban et a
plusieurs fois exprimé son soutien au
peuple palestinien.
Samedi 12 août 2006 : Le
social-démocrate Manuel Rosales,
gouverneur de l'Etat de Zulia, a été
nommé candidat unique pour affronter le
président Hugo Chavez Frias
lors du scrutin présidentiel du 3
décembre 2006.
Lundi 14 août 2006 : Le
président Hugo Chavez Frias a
annoncé officiellement samedi sa
candidature à la présidentielle du 3
décembre 2006. Hugo Chavez a été élu
président du Venezuela en décembre 1998
et a été reconduit dans ses fonctions
en 2000 pour un nouveau mandat de six ans
après un amendement de la Constitution.
Selon l'actuelle constitution, il est
impossible pour un président de briguer
plus de 2 mandats consécutifs mais la
Cour suprême a jugé qu'Hugo Chavez
pouvait présenter une nouvelle fois sa
candidature du fait que sa première
élection ait eu lieu alors qu'une autre
constitution était en vigueur.
- Mardi 15 août 2006 : Le
président de la Confédération de
travailleurs du Venezuela, Carlos Ortega,
opposant au président Hugo Chavez, s'est
évadé d'une prison militaire où il
purgeait une peine de 16 ans de
réclusion pour rébellion. Il avait
organisé en 2002 une grève générale
de 2 mois qui a paralysé lindustrie
pétrolière.
- Samedi 2 septembre 2006 : A
son retour d'une tournée de 10 jours
entamée le 21 août 2006 qui l'a menée
en Chine, en Malaisie, en Syrie et en
Angola, le président Hugo Chavez Frias a
fait une escale à La Havane à Cuba et
s'est entretenu pendant 2 heures avec le
président Fidel Castro,
convalescent, qui "avait bien
récupéré". Fidel Castro
"s'est retiré provisoirement"
du pouvoir, le 31 juillet 2006, à la
suite d'un "accident de
santé", et a délégué ses
pouvoirs à son frère Raoul, âgé de 75
ans. Hugo Chavez était le seul chef
d'Etat étranger à avoir rendu visite au
président cubain à l'occasion de ses 80
ans le 3 août 2006.
Mercredi 20 septembre 2006 :
Le ministère vénézuélien
de l'Energie a annoncé que le Venezuela
et l'Iran construiront en Syrie une
raffinerie, la plus grande au
Proche-Orient, qui transformera 150 000
barils de brut par jour. Le Venezuela est
le cinquième exportateur mondial de
pétrole. La part du pétrole
vénézuélien dans les importations
américaines se monte à 15 %.
Lundi 25 septembre 2006 : Le
gouvernement a annoncé samedi 23
septembre 2006 que son ministre des
Affaires étrangères Nicolas Maduro
avait été retenu pendant 1 heure 40 à
l'aéroport John
Fitzgerald Kennedy de
New York et dépossédé des ses
documents de voyage. S'exprimant à la
télévision nationale, Nicolas Maduro a
"dénoncé le gouvernement
américain pour cet acte qui viole le
droit international" et demandé au
secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan,
de condamner cette action américaine. Un
porte-parole du ministère américain des
Affaires étrangères, Gonzalo Gallegos a
indiqué que "le département d'Etat
américain a confirmé qu'il y a eu un
incident avec le ministre vénézuélien
des Affaires étrangères Nicolas Maduro
à l'aéroport John F. Kennedy de New
York" ajoutant : "Le
département d'Etat regrette cet incident
et le gouvernement des Etats-Unis a
présenté ses excuses au ministre et au
gouvernement vénézuélien".
Mardi 26 septembre 2006 : Au
cours d'un meeting prononcé vendredi 22
septembre 2006 à Aycucho, le président Hugo Chavez Frias a
déclaré que "le président
américain George W. Bush a
essuyé un échec dans la lutte contre la
drogue et le terrorisme, donc, il n'a pas
le droit moral de rester au pouvoir.
George W. Bush doit démissionner sans
attendre la fin de son mandat
présidentiel, s'il a un peu de
dignité". Hugo Chavez a ajouté :
"Le gouvernement impérialiste des
Etats-Unis affirme que le Venezuela ne
saura pas assurer la production et lutter
contre le trafic de drogue. En réalité,
ce sont eux qui n'arrivent pas à venir
à bout au marché des drogues. Ce sont
eux qui ont essuyé une défaite honteuse
dans la fameuse lutte contre le
terrorisme international en engendrant un
terrorisme encore plus grand sur la
planète". Le président
vénézuélien, qui considère
l'Amérique du Sud comme "un
continent à part", a invité les
Etats d'Amérique latine à introduire
une monnaie unique qui, à son avis,
évincera de l'Amérique latine "le
dollar US à bout de souffle".
Samedi 30 septembre 2006 : Le
ministre du Pétrole Rafael Ramirez a
informé l'OPEP Organisation
des pays exportateurs de pétrole de sa
décision de réduire sa production de 50
000 barils par jour, pour tenter
d'enrayer la récente chute des cours du
brut. Cette mesure entrera en vigueur
dimanche 1er octobre 2006. Le Venezuela
est le cinquième exportateur mondial de
pétrole. ** Le
président Hugo Chavez Frias a
annoncé la création d'un fonds d'un
capital de 500 millions de dollars
destiné à financer 18 projets
énergétiques russo-vénézuéliens
lancés au cours de la rencontre entre
des hommes d'affaires des 2 pays qui a
pris fin mercredi 27 septembre 2006 à
Caracas. Des centres de réparation
d'hélicoptères russes et de formation
de pilotes et de personnels techniques
seront également construits au
Vénézuela.
Mardi 24 octobre 2006 : S'exprimant
devant des milliers de partisans à
Valencia, ville industrielle située à
une centaine de kilomètres à l'ouest de
Caracas, la capitale, le président Hugo Chavez a
déclaré, s'exprimant sur le vote de l'Assemblée
générale de l'ONU
visant à élire le pays membre non
permanent du Conseil de
sécurité de l'ONU
pour les pays d'Amérique latine, qui
après 35 tours de scrutin, n'a pu nommer
un candidat, ni le Guatemala, ni le
Vénézuela, n'ayant pu obtenir la
majorité des deux tiers : "Le
Venezuela a réussi à défier les
intérêts des Etats-Unis en empêchant
le Guatemala de gagner ce siège".
Ajoutant : "Nous avons donné à
l'empire une leçon. Même si le
Venezuela n'est pas capable d'entrer au
Conseil de sécurité, nous avons porté
préjudice à l'empire. C'était notre
objectif".
Vendredi 10 novembre 2006 : Le
quotidien "Ultimas Noticias"
a rapporté dans son édition du mercredi
8 novembre 2006 que le président Hugo Chavez,
qui s'oppose à l'hégémonie américaine
sur le continent latino-américain, avait
demandé à son administration
"d'éviter dans les bâtiments
publics les arbres de Noël ou les
célèbres bottes rouges", symboles
"trop représentatifs de l'influence
américaine". Hugo Chavez avait
déjà appelé les Vénézuéliens à ne
pas célébrer la fête d'Halloween,
fête essentiellement américaine.
Lundi 13 novembre 2006 : Le
président brésilien Luiz Inacio Lula da
Silva a effectué
dimanche 12 novembre 2006 une visite de
24 heures au Venezuela aux fins de
resserrer les liens avec son homologue
vénézuélien Hugo Chavez.
Samedi 2 décembre 2006 : S'exprimant
devant les journalistes, vendredi 1er
décembre 2006 à Caracas, la capitale,
alors que l'élection présidentielle
doit se dérouler dimanche 3 décembre
2006, le président sortant Hugo Chavez Frias a
déclaré que s'il sortait vainqueur de
cette élection, il mettrait tout oeuvre
afin d'apporter des amendements à la
constitution permettant d'élire le chef
de l'Etat pour un mandat illimité. Le
président Chavez sera face à 15 rivaux
dont 3 femmes lors de cette élection.
Lundi 4 décembre 2006 : 16
millions d'électeurs étaient appelés
aux urnes pour élire leur président. Le
président sortant Hugo Chavez Frias,
donné grand favori du scrutin, sera face
à 15 rivaux dont 3 femmes lors de cette
élection.
Mardi 5 décembre 2006 : Le
président sortant Hugo Chavez Frias,
52 ans, a remporté l'élection
présidentielle du dimanche 3 décembre
2006 obtenant 61,35 % des suffrages
contre 38,39 % pour le candidat de
lopposition, Manuel Rosales.
S'adressant à la foule en liesse, du
"Balcon du peuple" du palais
présidentiel Miraflores à Caracas, Hugo
Chavez a dédié la victoire à Fidel
Castro et au peuple cubain, déclarant :
"La date du 3 décembre restera dans
lhistoire comme une leçon à
limpérialisme américain et une
défait de Bush. Nous saluons le peuple
des Etats-Unis, de Chine, dEurope,
dAfrique, dAsie et
dOcéanie, de lensemble du
globe. Nous avons besoin dun
nouveau monde, un monde multipolaire où
les droit de lhomme et la
souveraineté auront une place centrale.
Le Venezuela prouve quun tel monde
est possible." Il a promis de mener,
lors de son troisième mandat, la lutte
contre la bureaucratie et la corruption
"les deux plus importants ennemis du
projet bolivarien".
Samedi 30 décembre 2006 : Dans
un discours prononcé vendredi 29
décembre 2006 devant les élèves de
l'Académie militaire de Caracas avant la
fête du Nouvel An, le président Hugo Chavez a
déclaré qu'il proposerait au parlement
début 2007 de rebaptiser les Forces
armées nationales du Venezuela en
"Forces armées bolivariennes"
en hommage à Simon Bolivar "leader
et guide de toute l'Amérique latine,
idéologue d'une véritable unité de nos
pays et peuples".
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