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A lire :
d'Yvonne
François
Plan de
ville : Accra - Lomé
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LES ARCHIVES 2003 DU TOGO
Mardi
14 janvier 2003 : Célébration à Lomé du
36ème anniversaire du régne de président
Eyadema.
Samedi 12 Avril 2003 : Les
élections présidentielles ont été fixées au
1er juin prochain. L'Assemblée Nationale a
procédé en décembre dernier à une
modification de la constitution pour permettre au
président Eyadema, au pouvoir depuis 36 ans, qui
ne pouvait plus se présenter en vertu de cette
constitution, de se représenter. Ce dernier n'a
pas encore fait savoir s'il se représentait ou
non.
Samedi 26 Avril 2003 : Alors que
le président Eyadema, au pouvoir depuis 36 ans,
était désigné, par les instances gouvernantes,
candidat à sa propre succession aux élections
présidentielles du 1er juin, Amnesty
International a dénoncé dans un rapport publié
vendredi "la volonté des autorités de
réduire au silence la presse et les partis
d'opposition".
Samedi 17 mai 2003 : La campagne présidentielle
a été lancée vendredi. 7 candidats vont se
disputer le titre de président pour un scrutin
qui va se dérouler le 1er juin et en un seul
tour. Les candidats vont pouvoir s'exprimer à la
télévision nationale pendant 10 minutes et 15
sur les 2 radios nationales. Les radios privées
n'ont pas le droit de diffuser des messages des
candidats. Rappelons que le leader de
l'opposition, Gilchrist Olympio, a vu sa
candidature rejetée, car vivant en exil et ne
pouvant donc pas remplir les conditions de
résidence nécessaires à une candidature. Le
numéro 2 de l'opposition, Jean-Pierre Fabre, a
été arrêté. Il dénonce la non distribution
de cartes d'électeurs aux opposants et les
campagnes d'intimidation menée contre les
membres de l'opposition qui sont régulièrement
arrêtés par la police, interrogés et
relâchés, les privant de réunions politiques.
Le président Eyadema au pouvoir depuis 36 ans,
brigue un nouveau mandat après une modification
sur mesure de la constitution en décembre
dernier pour lui permettre de se présenter pour
la troisième fois.
Mercredi 28 mai 2003 : Alors que
les élections présidentielles doivent se
dérouler dimanche, les partis d'opposition et
les organisations de défense des droits de
l'homme ont dénoncé "une parodie de
démocratie et la campagne de peur menée par les
autorités qui ne permettra pas au peuple de
s'exprimer librement". Le principal candidat
de l'opposition a été évincé par le
président Eyadéma au pouvoir depuis le 14 avril
1967 après une modification de la constitution.
Lundi 2 juin 2003 3,2
millions de Togolais étaient appelés aux urnes
pour élire leur nouveau président pour un
mandat de 5 ans. 6 candidats s'opposent pour ces
élections présidentielles à un seul tour, dont
le président sortant Eyadema, qui a fait
modifier la constitution pour se présenter pour
un nouveau mandat et évincer son principal
rival, Gilchrist Olympio. 187
observateurs internationaux supervisent le bon
déroulement du scrutin. Le président sortant,
Gnassingbé Eyadema du parti du Rassemblement du
Peuple Togolais, au pouvoir depuis 36 ans, est
donné favori. Les résultats devraient être
communiqués dans la journée. Notons que les
principaux médias indépendants et étrangers
n'ont pas été autorisés à envoyer des
reporters sur place. Dans le nord du pays, dans
la préfecture de Zio, des partisans et opposants
du président Eyadema ont saccagé les bureaux de
vote. Le scrutin a dû être interrompu.
Mardi 3 juin 2003 La
Commission électorale a annoncé lundi soir les
premiers résultats après le dépouillement de
près de 70 % des bulletins de vote. Le
président sortant Gnassingbé Eyadema arriverait
vainqueur. Les partis de l'opposition ont accusé
le pouvoir de fraude et d'avoir bourré les
urnes. 2 candidats de l'opposition se sont d'ores
et déjà proclamés vainqueurs.
Mercredi 4 juin 2003 La police
est intervenue mardi contre des partisans du chef
de l'opposition, Gilchrist Olympio, en exil à
Paris, venus manifester devant le siège de leur
parti UFC, Union des Forces de Changement, pour
protester contre les résultats de l'élection
présidentielle de dimanche qui donne le
président sortant Eyadema vainqueur avec plus de
60 % des suffrages. Selon eux, leur candidat,
Emmanuel Bob Akitani, est le vainqueur de
l'élection. 2 responsables de l'UFC, le
secrétaire général Jean-Pierrre Fabre, et un
vice-président Patrick Lawson, ont été
arrêtés ce matin.
Jeudi 5 juin 2003 : La
Commission électorale indépendante a annoncé
mercredi la victoire du président sortant
Ngassingbé Eyadema qui a été déclaré
vainqueur de la présidentielle de dimanche avec
57,22 % des suffrages contre 34,14% à son
principal adversaire Bob Akitani. La Cour
constitutionnelle doit maintenant avaliser ces
résultats.
Vendredi 13 juin 2003 : La Cour
constitutionnelle a validé jeudi le résultat de
l'élection présidentielle du 1er juin qui a vu
la victoire du président sortant Ngassingbé
Eyadema réélu avec 57,78 % des voix.
Lundi 16 juin 2003 : La
présidence a annoncé dimanche que l'investiture
du président Gnassingbé Eyadéma aura lieu le
20 juin prochain en présence de plusieurs chefs
d'état africains. Le président sortant Eyadema
a été réélu le 1er juin pour un mandat de 5
ans avec 57,78 % des voix alors que l'opposition
crie à la fraude.
Samedi 21 juin 2003 : Le
président Eyedama, au pouvoir depuis 36 ans, et
qui a été réélu aux élections
présidentielles du 1er juin, a prêté serment
vendredi pour un nouveau mandat de 5 ans en
présence de nombreux chefs d'état africains.
L'opposition avait rejeté les résultats de la
présidentielle, les qualifiant de
"mascarade".
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