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Le problème Tamoul au Sri Lanka Alain
Lamballe
Sri Lanka 2004-2005 Guide Petit
Futé
Samedi 8 février 2003 : ALLEMAGNE : Ouverture
vendredi à l'ambassade de Norvège à Berlin de
la 5ème session des pourparlers de paix entre le
gouvernement sri-lankais et les rebelles Tamouls
pour tenter de mettre fin à 20 ans de guerre
civile qui a fait plus de 60 000 morts.
Mardi 22 avril 2003 : Alors que
des négociations de paix sont en cours depuis le
23 février 2002, sous l'égide de la Norvège,
pour tenter de mettre un terme à une guerre
civile qui dure depuis 1980 et qui a fait plus de
20 000 morts, le chef du mouvement des rebelles
des Tigres Tamouls, qui lutte pour un état
indépendant dans le nord et l'est du pays, a
annoncé qu'il allait suspendre les négociations
de paix avec le gouvernement. Dans une lettre
adressée au premier ministre du Sri Lanka, les
rebelles annoncent qu'ils ne participeront pas à
la réunion des pays donateurs prévue en juin
prochain à Tokyo estimant que "des points
cruciaux du processus de paix n'ont pas été
abordés".
Lundi 19 mai 2003 : Au moins
141 personnes ont trouvé la mort lors de
glissements de terrain et d'inondations dus aux
pluies torrientielles qui se sont abattues sur le
pays, et plus particulièrement au sud dans les
districts de Ratnapura et de Matara. Le bilan
reste tout à fait provisoire, les secouristes
n'ayant pu encore atteindre les régions
touchées par les inondations. 150 000 personnes
ont dû quitter leur foyer.
Samedi 23 août 2003 : Un
responsable du gouvernement a indiqué vendredi
que l'émissaire de paix pour le Sri Lanka, le
Norvégien Erik Solheim, se rendra à Paris pour
y rencontrer les rebelles des Tigres de
libération de l'Eelam tamoul (LTTE) à
l'issue de leurs consultations sur la proposition
du gouvernement de créer une administration
provisoire dans le nord et l'est du Sri Lanka.
Mercredi 8 octobre 2003 : Washington
a indiqué samedi avoir remis sur sa liste des
organisations terroristes, le mouvement des Tigres de
l'Eelam Tamouls "en raison de la
reprise de leurs actions armées et ce en dépit
des pourparlers de paix qui se tiennent avec le
gouvernement sri lankais." Le secrétaire
d'Etat américain adjoint, Richard Armitage,
avait déclaré à l'issue d'une rencontre du 29
septembre au 1er octobre à Washington avec le
ministre des Réformes économiques, des Sciences
et des Technologies, Milinda
Moragoda, que "Washington reconnaîtra
les Tigres Tamouls comme une entité politique
légitime au Sri Lanka qu'à l'unique condition
qu'ils renoncent au terrorisme et arrêtent leurs
actes terroristes".
Samedi 1er novembre 2003 : Les
rebelles du mouvement des Tigres Tamouls ont
remis vendredi une proposition de paix à
l'ambassadeur norvégien, Hans Brattskar, dont le
pays assure la médiation dans les négociations
de paix entre le gouvernement sri lankais et les
Tigres Tamouls pour tenter de mettre un terme à
une guerre civile qui dure depuis 30 ans et qui
aurait fait plus de 50 000 morts. Selon un
porte-parole de l'Eelam Tamoul, le plan propose
une administration intérimaire du nord de l'île
dont les Tigres ont renoncé à réclamer
l'indépendance. Le contenu du plan n'a pas été
dévoilé. Plus de détails : La guerre au Sri Lanka ; Médecins sans Frontières
ferme l'ensemble de ses missions au Sri Lanka ; Les "disparitions" au Sri
Lanka : d'une stratégie ciblée à la
généralisation incontrolée ; Liberation
Tigers of Tamil Eelam (LTTE) ; Mouvement des Tigres de Libération
de l'Eelam Tamoul ; Le site
officiel du gouvernement du Sri Lanka
Mercredi 5 novembre 2003 : La
présidente Chandrika Kumaratunga a
limogé mardi sans explication les ministres de
la Défense, Tilak Marapana, de l'Intérieur,
John Amaratunga et de l'Information, Imthiaz
Bakeer Markar, impliqués dans le processus de
négociations avec les Tigres Tamouls et suspendu
le parlement pour deux semaines. Elle a ordonné
le déploiement de l'armée lourdement armée
dans la capitale Colombo, notamment autour
d'installations stratégiques comme la radio
d'Etat et la télévision. Le premier ministre
Ranil Wickremesinghe, en visite à Washington, a
accusé la présidente de "saboter le
processus de paix" et d'essayer de plonger
le pays dans "le chaos et l'anarchie".
La présidente Kumaratunga a accusé le premier
ministre "de faire trop de concessions dans
les négociations avec les Tigres Tamouls".
Le gouvernement est opposé à un plan de paix
proposé samedi par les Tigres de l'Eelam Tamouls
qui propose une administration intérimaire du
nord de l'île dont les Tigres ont renoncé à
réclamer l'indépendance. (Voir notre
édition du 1er novembre)
Jeudi 6 novembre 2003 : La
présidente Chandrika Kumaratunga a
décrété mercredi l'état d'urgence pour dix
jours, "soit la durée maximale permise sans
approbation du Parlement", selon un
porte-parole du gouvernement. D'après un
conseiller de la présidente, "l'accord de
cessez-le-feu conclu avec les Tigres Tamouls est
et restera en vigueur et n'est pas remis en
question." (Voir notre
édition d'hier) Rappelons que le
gouvernement est opposé à un plan de paix
proposé par les Tigres de l'Eelam Tamouls qui
propose une administration intérimaire du nord
de l'île dont les Tigres ont renoncé à
réclamer l'indépendance. (Voir notre
édition du 1er novembre)
Vendredi 7 novembre 2003 : La
présidente Chandrika Kumaratunga a pris jeudi le
contrôle de tous les médias publics du pays
affirmant toutefois "s'engager à préserver
l'entière liberté d'expression". Le
premier ministre, Ranil Wickremesinghe, en visite
à Washington, doit rentrer vendredi. Il a
déclaré "reprendre les choses en main dès
son retour".
Samedi 8 novembre 2003 : Le premier
ministre, Ranil Wickremesinghe, est arrivé
vendredi à Colombo sous les acclamations de
dizaines de milliers de partisans après une
visite aux Etats-Unis depuis mardi où il a
rencontré le président Bush qui lui a apporté
"un net soutien" sur le réglement du
conflit avec les Tigres Tamouls qui a fait plus
de 60 000 morts en 20 ans. Il a promis de
rétablir le Parlement. La présidente qui
reproche au premier ministre de faire trop de
concessions aux rebelles, a renoncé à
promulguer l'état d'urgence. Dans une
déclaration télévisée, la présidente a
appelé tous les partis à former un gouvernement
de réconciliation nationale. Voir le rapport du Comité des
droits de l'homme de l'ONU sur le Sri Lanka
Mardi 11 novembre 2003 :Le
processus de négociations avec les Tigres
Tamouls a été rompu lundi par le gouvernement
qui estime "ne plus avoir les moyens d'agir
après le coup de force de la présidente
Chandrika Kumaratunga." Le premier ministre
Ranil Wickremesinghe s'est dit prêt à organiser
des élections anticipées pour sortir de la
crise. (Voir notre édition du 5 novembre)
Mercredi 12 novembre 2003 : Le premier
ministre Ranil Wickremesinghe a annoncé qu'il
allait rencontrer mercredi la présidente
Chandrika Kumaratunga afin de relancer le
processus de paix engagé avec les Tigres de
l'Eelam Tamouls. Un responsable proche du premier
ministre a indiqué mardi que "les
événements de ces derniers jours avaient
provoqué des dommages considérables au
processus de paix qui est menacé". Une
délégation norvégienne de médiateurs est
arrivée dans le pays pour tenter de reprendre
les négociations entre les deux parties.
Vendredi 14 novembre 2003 : Les Tigres
de l'Eelam Tamouls ont indiqué jeudi
"qu'ils respecteront le cessez-le-feu et le
processus de paix" .
Jeudi 13 novembre 2003 : Le premier
ministre Ranil Wickremesinghe a rencontré
mercredi, pendant plus de deux heures, à huis
clos, la présidente Chandrika Kumaratunga afin
de relancer le processus de paix engagé avec les
Tigres de l'Eelam Tamouls. Aucune information n'a
été divulguée quant au contenu de leurs
discussions. Ils se sont engagés à
"publier ultérieurement un communiqué
commun et à se revoir de nouveau la semaine
prochaine".
Samedi 15 novembre 2003 : La Norvège
a annoncé vendredi la suspension de sa
médiation entre le gouvernement et les
séparatistes tamouls jusqu'à ce que la
présidente Chandrika Kumaratunga et son Premier
ministre Ranil Wickremesinghe aient réglé leur
différend.
Mercredi 19 novembre 2003 : La
présidente Chandrika Kumaratunga et son premier
ministre Ranil Wickremesinghe ont décidé la
création d'une commission de conciliation pour
tenter de régler la crise institutionnelle qui
touche le pays depuis que la présidente a
limogé 3 de ses principaux ministres, suspendu
le chef du gouvernement et le parlement. Voir notre article du 5 novembre.
Jeudi 11 décembre 2003 : La
présidente Chandrika Kumaratunga et son rival le
Premier ministre Ranil Wickremesinghe se sont
retrouvés mercredi pour un 4ème et dernier
round de négociations pour mettre un terme à la
crise politique qui secoue le pays depuis le 4
novembre dernier lorsque la présidente avait
limogé 3 de ses principaux ministres jugés trop
favorables au processus de paix avec les rebelles
de l'Eelam Tamoul. Voir notre
édition du 5 novembre 2003.
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