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LES ARCHIVES 2004 DU KENYA
-
- Mardi 6 janvier 2004 : Dans
un communiqué commun, le gouvernement
soudanais et les rebelles du mouvement de
l'APLS (Armée Populaire de Libération
du Soudan) ont annoncé avoir conclu
lundi à Nairobi un accord de partage des
richesses pétrolières et non
pétrolières du pays. La guerre civile
qui frappe le Soudan depuis près de 20
ans a fait 1 million de morts et 4
millions de déplacés.
-
- Jeudi 8 janvier 2004 : Le
gouvernement soudanais, représenté par
son vice-président Osmane Ali Tacha, et
le chef des rebelles de l'APLS
(Armée Populaire de Libération du
Soudan), John Garang,
ont signé mercredi à Naivasha un accord
de partage de moitié des richesses du
pays pour une période de 6 ans. Le
pétrole constitue un revenu très
important : 300 000 barils sont exportés
chaque jour par le Soudan. Ses réserves
sont évaluées à plus d'1 milliard de
barils. Aux termes de ces 6 ans un
référendum d'autodétermination sera
organisé, le sud devant se prononcer
s'il veut être autonome ou s'il veut
être rattaché au nord. Une question
reste toutefois en suspens : le statut de
3 régions qui veulent être rattachées
au sud : Les Monts Nuba, Abiey et l'Etat
du Nil Bleu. La guerre civile au Soudan
qui dure depuis 1983 a fait plus d'1
million de victimes et 4 millions de
déplacés.
-
- Samedi 21 février 2004 : Un
gigantesque incendie a ravagé un
bidonville du sud de la capitale Nairobi.
4 500 personnes se retrouvent sans abri.
Les pompiers n'ont pu maîtriser
l'incendie qu'après 6 heures d'efforts.
Selon des témoins, les pompiers ne sont
arrivés qu'une heure après le début de
l'incendie. Les camions n'ont pu
pénétrer dans le quartier à cause des
rues trop étroites. Rappelons que le
gouvernement de Nairobi a lancé la
semaine dernière une opération de
"nettoyage" visant à détruire
tous les bidonvilles illégalement
construits. La moitié des habitants de
Nairobi vit dans des bidonvilles. Les
habitants du bidonville détruit, qui se
trouve sous un important réseau de
lignes à haute tension et sur le tracé
d'une route planifiée par le ministre
des Transports, ont accusé le
gouvernement d'avoir provoqué
volontairement cet incendie afin de les
forcer à partir.
-
- Lundi 15 mars 2004 : L'Union Africaine
(ex-OUA) a apporté son soutien au
président démissionnaire Jean-Bertrand
Aristide et s'est dite prête à lui
donner l'asile tout en dénonçant son
éviction du pouvoir au nom de la
"légalité constitutionnelle".
L'ex président malien Alpha Oumar
Konaré, président de la Commission de
l'Union Africaine, avait, dans un
communiqué le 9 mars 2004 après avoir
rencontré à Bangui, en République
Centrafricaine le président haïtien,
dénoncé "la manière
anticonstitutionnelle avec laquelle le
président Aristide a été retiré du
pouvoir (qui) constitue un dangereux
précédent pour toute personne élue en
bonne et due forme".
Jeudi
18 mars 2004 : Le vice-président de la
République, Moody Awori, a annoncé mardi au
cours d'une conférence de presse à Nairobi le
retrait officiel du gouvernement de la
conférence sur la réforme constitutionnelle.
Les 629 délégués de la conférence ont adopté
le projet de nouvelle constitution qui prévoit
la création d'un poste de Premier ministre fort,
qui deviendra le chef du gouvernement à la place
du président Mwaï Kibaki aux prochaines
élections générales de 2007, principe auquel
le gouvernement est fortement opposé. Plusieurs
ministres ont même quitté lundi les travaux de
la conférence. Le texte de la nouvelle
constitution sera adopté formellement vendredi
à la fermeture des travaux de la conférence et
sera soumis au Parlement lors de la session du 23
mars 2004. Un référendum sur la nouvelle
constitution sera soumis aux Kenyans.
Samedi
20 mars 2004 : Le président Mwai Kibaki a
demandé mercredi à la Fondation Rockefeller qui
apporte chaque année une aide de 29,6 millions
de dollars au pays, "d'accroître son aide
dans la lutte contre le virus HIV (Sida), au
Kenya, particulièrement dans le secteur de la
prévention contre la transmission de la maladie
de mère à enfant". Selon des chiffres
officiels, 1,5 million de personnes sont mortes
du sida au Kenya depuis 1984. Le gouvernement ne
peut faire face à la pandémie faute de moyens
financiers.
- Vendredi 23 avril 2004 : John
Garangue, chef de
l'APLS
(Armée Populaire de Libération du Sud
Soudan), a quitté la table des
négociations de paix pour protester
contre l'absence depuis samedi du
représentant du gouvernement soudanais,
le vice-président Ali Osman Mohamed
Taha. Ces négociations visent à la
signature d'un accord de paix qui
mettrait un terme à une guerre civile
qui dure depuis 20 ans et qui a fait 1,5
millions de morts et 4 millions de
déplacés. Les rebelles sudistes à
majorité chrétienne et animiste
s'opposent au gouvernement de Khartoum
(arabo-musulman). Ils luttent depuis 20
ans pour faire du Sud Soudan un état
indépendant.
Lundi
26 avril 2004 : KENYA : Le
vice-président soudanais Ali Osman Mohamed Taha
est de retour à la table des négociations qu'il
avait quittée il y a une semaine pour
"consultation" dans le cadre du
processus de paix en cours entre les rebelles de l'APLS (Armée
Populaire de Libération du Sud Soudan) et le
gouvernement soudanais pour tenter de mettre un
terme à une guerre civile qui dure depuis 20 ans
et qui a fait 1,5 millions de morts et 4 millions
de déplacés.
- Mercredi 12 mai 2004 :
Les fortes pluies qui touchent l'ouest du
pays depuis le mois d'avril ont provoqué
d'importantes inondations qui ont fait
plus de 10 000 sans abris et 50 morts.
Samedi
15 mai 2004 : 4 hauts fonctionnaires ont
été reconnus coupables vendredi de corruption
et ont été suspendus de leurs fonctions. Cette
mesure intervient dans le cadre d'un contrat
d'une valeur de 134 millions de dollars signé en
décembre 2003 avec la société française Oberthur pour
l'impression de nouveaux passeports et la
sécurisation des visas. Ce contrat aurait été
attribué sans appel d'offres.
Mercredi
26 mai 2004 : Après de 2 ans d'âpres
négociations entre le gouvernement soudanais et
les rebelles du Sud Soudan, SPLA (Armée de
Libération du Sud Soudan) les points encore en
litige ont pu être réglés dont le partage du
pouvoir et le statut de plusieurs régions dans
le centre du pays. 3 protocoles d'accord
devraient être signé mercredi et pourraient
mettre ainsi un terme à une guerre civile de 21
ans qui a causé la mort de 2 millions de
personnes depuis 1983, un million de déplacés
à l'intérieur du Soudan et 100 000 à
l'extérieur du pays.
Jeudi
27 mai 2004 : Les 3 protocoles d'accord
qui devaient être signés mercredi entre le
gouvernement soudanais et les représentants de
la SPLA (Armée de Libération du Sud Soudan) ont
été reportés à une date ultérieure, des
dissensions étant apparues quant à
l'attribution de certaines régions dans le
centre du pays.
- Vendredi 9 juillet 2004 : La
société minière canadienne, Tiomin,
dont le siège est à Toronto (Canada) a
signé mardi à Nairobi, la capitale,
avec le ministre de l'Environnement,
Kalonzo Musyoka, une entente de 150
millions de dollars d'une durée de 21
ans avec le gouvernement du Kenya pour
l'exploitation des gisements de titane le
long de l'Océan indien. Ce contrat
prévoit que la société Tiomin
commencera l'extraction de titane en
2006. Des discussions avec les
associations kenyanes et internationales
de protection de l'environnement duraient
depuis 9 ans et concernaient notamment
l'expropriation de 5 000 villageois du
district de Kwale qui ont obtenu une
augmentation de compensations portées à
450 millions de dollars qui comprendront
également l'arrachage des arbres, la
destruction des maisons et les récoltes
perdues. Plus de détails : Mines et
développement économique au Kenya : à
quel prix ? ; La honteuse
réalité cachée de l'économie
industrielle planétaire.
Samedi
17 juillet 2004 : Lors d'un séminaire de 2
jours à Nairobi sur le rôle de la religion dans
la promotion de l'alphabétisme et de
l'enseignement des adultes, la vice-ministre des
Sports, de la Culture et des Services sociaux,
Mme Alice Chelaite, a annoncé que plus de 30 %
des adultes, soit 9 millions de personnes, sont
analphabètes malgré l'introduction, l'année
dernière, de l'enseignement primaire gratuit
indiquant que nombre d'adultes avait peur de
partager une classe avec des enfants. La ministre
a ajouté : "Il incombe au gouvernement et
à l'Eglise de faire en sorte que les apprenants
adultes étudient de façon digne". Elle a
renouvelé l'engagement du gouvernement à créer
un environnement favorable à l'enseignement des
adultes et des jeunes non scolarisés.
Jeudi
29 juillet 2004 : L'Union africaine (UA), dont le
siège est à Nairobi, la capitale, a dénoncé
mercredi pour la première fois des exactions
particulièrement atroces commises par des
miliciens sur des civils, en juillet au Darfour.
Selon des observateurs de l'UA, "des
miliciens présumés membres des djandjawids ont
pillé le marché (de Suleia) et ont tué des
civils, dans certains cas en les enchaînant et
en les brûlants vifs". L'organisation a
annoncé qu'elle étudiait la
"possibilité" de transformer en force
de maintien de la paix sa force de protection,
chargée essentiellement d'assurer la sécurité
des observateurs déployés au Darfour pour
veiller au respect du cessez-le-feu.
Lundi 23 août 2004 : Après 2
ans d'âpres négociations entre chefs de clan,
autorités religieuses et seigneurs de la guerre,
les membres du nouveau parlement de transition de
Somalie ont prêté serment dimanche à Nairobi
au cours d'une cérémonie officielle. La Somalie
est sans gouvernement depuis 1991 après le
renversement du président en place Mohamed Siad
Barre et aux mains des chefs de guerre. Ce
Parlement de transition ne siègera pas pour
l'instant à Mogadiscio la capitale de la Somalie
pour des raisons de sécurité. Les
parlementaires, au nombre de 275 issus des 4
principaux clans, sont élus pour 5 ans et
devront élire un président qui à son tour
nommera un premier ministre.
Jeudi 30 septembre 2004 : L'Organisation
Mondiale de la Santé (OMS) qui
participe à une réunion de Ministres de la
Santé, de spécialistes de la santé maternelle,
de parlementaires africains, de dirigeants
dorganisations non gouvernementales et
dorganismes donateurs à Nairobi, la
capitale, a appelé à lutter contre ce qu'elle
appelle "l'épidémie invisible" des décès maternels. 500 000
femmes meurent chaque année dans les pays en
voie de développement des suites d'une grossesse
ou d'un accouchement, soit une femme toutes les
minutes. Si les principales causes de décès
maternels sont lhémorragie,
linfection, lhypertension, la
dystocie et lavortement pratiqué dans de
mauvaises conditions de sécurité, les raisons
fondamentales de la poursuite de la crise sont
labsence de soins, leur inaccessibilité ou
leur médiocre qualité. Les effets sont
amplifiés dans des proportions tragiques et un
million denfants devient orphelins de mère
chaque année. Le risque de décès de ces
orphelins est 10 fois plus élevé que celui que
courent les enfants dont la mère nest pas
décédée. Dans certains pays en développement,
le risque de décès au cours de la grossesse ou
lors de laccouchement est de lordre
de 1 sur 16 contre 1 pour 2800 pour les femmes
dun pays développé. Les taux de
mortalité maternelle sont particulièrement
élevés en Afrique subsaharienne et dans la
partie centrale de lAsie méridionale. Le
risque de décès au cours de la grossesse dans
les pays les plus pauvres est plus de 100 fois
plus élevé que dans les pays les plus riches.
Plus de détails : Mourir en donnant la vie
- Mercredi 6 octobre 2004 : 2
hauts responsables des services
pénitenciaires ont été suspendus de
leurs fonctions suite au décès dans sa
cellule en septembre 2004 de 2 détenus
qui après enquête seraient morts des
suites de tortures et non par suffocation
comme indiqué dans le rapport
d'enquête. Plusieurs centaines de
personnes incarcérées meurent chaque
année sous la torture ou atteints de
maladies infectieuses contractées en
prison.
Lundi
11 octobre 2004 : Réunis à Nairobi la
capitale, en raison de l'insécurité qui règne
dans la capitale somalienne Mogadiscio, les
parlementaires somaliens ont élu au troisième
tour avec 189 voix pour, 79 contre et 2 bulletins
nuls, Abdullai Yusuf Ahmed, 71 ans, président de
l'Etat régional du Puntland (nord-est), à la
tête de la Somalie qui était privée de chef
d'Etat et de gouvernement depuis 1991. Il était
opposé à l'ancien ministre des Finances
Abdullahi Ahmed Adow. Il doit désigner
rapidement un Premier ministre, chargé de former
un gouvernement.
Vendredi
15 octobre 2004 : Le nouveau président de
transition en Somalie, Abdullahi Yusuf Ahmed,
71 ans, président de l'Etat régional du
Puntland (nord-est, somalien), élu président le
11 octobre 2004 à la tête de la Somalie qui
était privée de chef d'Etat et de gouvernement
depuis 1991, prêtera serment jeudi à Nairobi,
la capitale (du Kenya) en présence de 6 chefs
d'Etat africains : le Nigérian, Olusegun
Obasanjo, président en exercice de l'Union
africaine, l'Ougandais Yoweri Museveni, le
Rwandais Paul Kagame, le Kenyan Mwai Kibaki, le
Burundais Domitien Ndayizeye et le Yéménite Ali
Abdullah Saleh. Le secrétaire général de la
Ligue arabe, Ahmed Esmat, le vice-président
sud-africain, Jacob Zuma et le Premier ministre
tanzanien, Frederick Sumaye, devraient assister
à la cérémonie.
- Vendredi 19 novembre 2004 : Le
Conseil de sécurité de l'ONU se réunit
jeudi et vendredi à Nairobi, la
capitale, exceptionnellement en dehors
des Etats-Unis pour la quatrième fois
depuis la naissance de l'ONU en 1945 pour
discuter de la situation au Soudan,
principalement dans la région du Darfour
soumise depuis février 2003 à une guerre civile
qui a fait près de 60 000 morts et 1,4
million de personnes déplacées, dont
200 000 réfugiés installés au Tchad.
Le président du Conseil de sécurité,
l'ambassadeur des Etats-Unis, John
Danforth, a annoncé "qu'un
protocole d'accord convenant de la
signature d'un accord de paix global
d'ici à la fin de l'année 2004 était
attendu pour vendredi". Rappelons
que le Conseil de sécurité de l'ONU a
adopté le 29 octobre 2004 à
l'unanimité de ses 15 membres la
résolution 1569 qui décide, en vertu du
paragraphe 3 de lArticle 28 de la Charte des Nations
Unies, que le Conseil
peut tenir des réunions ailleurs
quau Siège pour faciliter sa
tâche, que le Conseil de sécurité de
se réunir à Nairobi (Kenya) les 18 et
19 novembre 2004, pour examiner les
rapports du Secrétaire général sur le
Soudan et tenter de faire avancer le
processus de paix entre les milices et le
gouvernement soudanais. Le leader de
l'Armée de libération du peuple du
Soudan (SPLA Sudan People's
Liberation Army),
John Garang et le vice-président
soudanais, Ali Osman Taha sont convenus
"qu'un nouveau gouvernement, issu
d'un accord de paix entre le nord et le
sud, pourrait davantage mettre fin aux
affrontements du Darfour et prévenir de
nouveaux conflits". Les
organisations de défense des droits de
l'Homme ont demandé au Conseil de
Sécurité "d'adopter une ligne dure
en imposant un embargo sur les armes ou
en menaçant Khartoum de sanctions".
Plus de détails : Solidarités :
Urgence Soudan-Darfour
Samedi
20 novembre 2004 : Le Conseil de sécurité de
l'ONU a adopté à l'unanimité à Nairobi la
capitale lors d'une réunion exceptionnelle hors
des Etats-Unis la résolution 1574 qui
"promet l'aide de la communauté
internationale dès la signature d'un accord de
paix dans le sud du Soudan et appelle à une
cessation immédiate des violences au
Darfour" (ouest). De nombreuses
organisations humanitaires, dont la britannique Oxfam ont
dénoncé "la faiblesse" de cette
résolution qui n'impose aucune sanction ni
menace. Jemera Rone de l'organisation des droits
de l'Homme Human Rights Watch (HRW),
craint "que le gouvernement du Soudan prenne
la résolution comme un chèque en blanc pour
continuer ses persécutions contre la population
civile du Darfour".
Lundi
29 novembre 2004 : Ouverture ce lundi et
jusqu'au 3 décembre 2004 du Sommet de Nairobi, première
Conférence d'examen de la Convention d'Ottawa sur
l'interdiction des mines antipersonnel, qui
réunit 143 Etats parties. Notons
que la Chine (1er stock mondial de mines : 110
millions) la Fédération de Russie (2ème stock
mondial : 60 à 70 millions), les Etats-Unis
(3ème stock mondial : 11,2 millions), Israël
(la taille et la composition du stock israélien
de mines antipersonnel demeurent inconnus), parmi
d'autres, n'ont ni signé ni ratifié cette
convention. La France y sera représentée par le
Ministre délégué à la Coopération, au
Développement et à la Francophonie, Xavier Darcos. 5 ans
après l'entrée en vigueur de la Convention, le
1er mars 1999, "cette Conférence permettra
de faire le point des progrès accomplis quant à
l'interdiction de ces armes. Les stocks mondiaux
sont par ailleurs estimés à plus de 200
millions de mines antipersonnel. Il reste encore
plus de 80 pays affectés. La France va rappeler
que le principal défi reste l'adhésion
universelle à cette Convention. Consciente de
l'ampleur et de la gravité des problèmes
humanitaires qui sont posés, la France, qui a
été le premier Etat membre permanent du Conseil
de sécurité à avoir ratifié cette Convention,
le 23 juillet 1998, entend poursuivre son combat
en vue de l'élimination totale de ces armes
inhumaines." Rappelons
qu'une mine antipersonnel coûte entre 3 et 10
dollars ; son élimination entre 300 et 1 000
dollars. Une personne meurt toutes les 22 minutes
dans le monde tuée par une mine antipersonnel.
Plus de détails : Rapport de l'ONG Handicap
International : Etat des lieux 2004 sur les mines
antipersonnel et la position de la France (format
pdf)
- Jeudi 2 décembre 2004 : Le
président intérimaire somalien,
Abdullahi Yusuf, et le Premier ministre
Ali Mohammed Ghedi, devaient annoncer
mardi soir la formation du gouvernement
d'union nationale de 31 membres, ont
finalement reporté cette nomination à
une date ultérieure. Un porte-parole de
la présidence a souligné que le
président Yusuf "poursuit les
consultations avec d'importants
médiateurs dans le cadre des pourparlers
de paix somaliens en vue de mettre en
place le nouveau gouvernement qui devrait
s'installer à Mogadiscio au début du
mois de janvier 2005". La Somalie
n'a plus de gouvernement depuis 1991,
date de la chute du président Siad Barre
et est soumise à la loi des chefs de
guerre.
Samedi
4 décembre 2004 : Le sommet pour la lutte
contre les mines antipersonnel s'est terminé
vendredi à Nairobi. Les 144 pays ayant ratifié
la Convention sur l'interdiction des mines
antipersonnel ont appelé la quarantaine de pays
qui ne l'ont pas encore signée (dont les
Etats-Unis, la Russie, la Chine et Israël
notamment) à les rejoindre pour éradiquer ce
fléau. Moscou estime "avoir le droit
d'utiliser des mines, pour protéger ses longues
frontières". Voir notre édition du 29 novembre
2004
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