SOMMAIRE
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Haiti
n'existe pas : 1804-2004, deux cents ans de
solitude de Christophe Wargny
Haïti,
1804-2004 : Entre mythes et et réalités de Yves
Saint-Gérard
Haïti et
la France : Rapport à Dominique à Dominique de
Villepin, ministre des Affaires étrangères de Régis
Debray, Collectif
- Lundi 10 janvier 2005 : La
Mission des Nations Unies pour la
stabilisation en Haïti (MINUSTAH) a
annoncé dimanche avoir lancé une
opération dans le quartier de Cité
Soleil, le plus grand bidonville de la
capitale Port-au-Prince, visant à
rechercher des stocks d'armes, au cours
de laquelle 4 soldats de la MINUSTAH ont
été blessés. 96 personnes ont été
interpellées et un stock important de
fusils mitrailleurs et grenades a été
saisi.
Jeudi
13 janvier 2005 : Le Canada a annoncé
l'octroi d'une aide de près de 14 millions de
dollars canadiens (11,6 millions de dollars
américains) pour aider ce pays à organiser les
élections dont la date n'a pas encore été
fixée. Le gouvernement intérimaire du Premier
ministre Gérard Latortue, appuyé par les
Etats-Unis, a promis de tenir des élections
générales d'ici fin 2005. La gestion du
financement électoral est sous la
responsabilité du Programme des Nations Unies
pour le développement (PNUD). ** 4 personnes
ont été tuées et plusieurs autres blessées
mercredi dans le cadre d'une opération menée
par la Police Nationale d'Haïti appuyée de la
Mission des Nations Unies pour Stabiliser Haïti
(MINUSTAH) dans le
quartier de la Saline à Port-au-Prince la
capitale. Des armes ont été saisies.
Lundi
31 janvier 2005 : Un membre du Conseil
électoral a annoncé que les premiers scrutins,
présidentiel et législatif, organisés en
Haïti depuis le départ en février 2004 de
l'ex-président Jean Bertrand Aristide auront
lieu les 13 novembre et 18 décembre 2005.
Mercredi
2 février 2005 : Le premier ministre,
Gérard Latortue, au pouvoir depuis le 9 mars
2004, a procédé lundi au remplacement des
ministres des Affaires étrangères, de
l'Intérieur et du Commerce, "pour
redynamiser l'action de son gouvernement",
accusé de laxisme et de mauvaise gestion des
dossiers ainsi que de corruption. Le ministre des
Affaires étrangères, Yvon Siméon, a été
remplacé par l'ancien général Hérard Abraham,
qui était jusqu'à présent ministre de
l'Intérieur et des Collectivités territoriales.
Ce ministère est désormais confié à Michel
Bernardin "préfet" dans le
département de l'Ouest. Marie Claude Bayard, une
industrielle responsable de l'Association des
industries d'Haïti (Adih), a été nommée la
tête du ministère du Commerce et de l'Industrie
ainsi que celui du Tourisme.
Lundi
7 février 2005 : Le Premier ministre Gérard
Latortue a procédé à l'investiture de 2
ministres et 1 secrétaire d'Etat après
l'annulation par la présidence de la nomination
de 2 personnalités : Michel Bernardin, qui
devait prendre la tête du ministère de
l'Intérieur et des Collectivités territoriales
a été évincé en raison de "failles
trouvées dans son dossier personnel". Un
ancien juge, Georges Moïse, a été nommé pour
le remplacer. Au ministère du Commerce et de
l'Industrie, le gouvernement a annulé la
nomination de Marie Claude Bayard, présidente de
l'Association des industriels haïtiens, au
profit de l'homme d'affaires Fritz Kénol.
Celle-ci aurait été écartée en raison de sa
double nationalité américaine et haïtienne.
L'ancien général Hérard Abraham, nommé lundi
au ministère des Affaires étrangères, est
confirmé à son poste. Le Premier ministre a
nommé Harold Florentino Latortue secrétaire
d'Etat au Tourisme. Ce dernier n'a pas de
parenté avec le Premier ministre.
Vendredi
11 février 2005 : Le Carnaval qui s'est
terminé jeudi dans la capitale Port-au-Prince,
après 3 jours de festivités a été marqué par
la mort par balles de 7 personnes, dont un
journaliste, Harold Brézeau, travaillant au
quotidien Le Nouvelliste, et une centaine de
blessées lors de "mouvements de
foule". La sécurité a été assurée par
un millier de policiers haïtiens aidés de
Casques bleus de la Mission des Nations unies en
Haïti (MINUSTAH).
Lundi
21 février 2005 : 480 prisonniers se sont
évadés de façon spectaculaire samedi du
pénitencier national de Port-au-Prince la
capitale, dont l'ancien Premier ministre lavalas
Yvon Neptune et son ex-ministre de l'extérieur
Jocelerme Privert. Un agent de l'autorité
pénitentiaire nationale, Oléus Guerrier, a
été tué pendant l'assaut de la prison par une
bande d'hommes armés. Une enquête a été
ouverte pour déterminer les responsabilités
lors de cette évasion. Selon un gardien de
prison s'exprimant sous couvert d'anonymat, le
commando "aurait bénéificié de
complicités à l'intérieur du
pénitentier".Yvon Neptune et Jocelerme
Privert étaient détenus respectivement depuis
le 27 juin 2004 et le 6 avril 2004. Ils sont tous
deux inculpés pour leur implication présumée
dans un massacre d'opposants au Président
Jean-Bertrand Aristide, commis à la mi-février
2004 à Saint-Marc, qui a fait une cinquantaine
de morts et de disparus.
Mercredi
23 février 2005 : La Mission des Nations
Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) a
déploré mardi dans un communiqué "les
graves événements qui se sont déroulés, le
samedi 19 février 2005, au Pénitencier national
de Port-au-Prince où, à la suite de
l'intervention violente d'un commando armé, 481
prisonniers ont pu s'évader". Selon la
Mission de l'ONU, "des lacunes sérieuses
dans les dispositifs de sécurité", ainsi
que "des complicités au sein du système
pénitencier" ont permis cette évasion,
précisant que "3 personnes, dont
l'ex-Premier ministre Yvon Neptune et l'ancien
ministre de l'Intérieur Jocelerme Privert, ont
été reconduites, à leur demande et de leur
propre gré, au pénitencier national", en
coopération avec la Police Nationale d'Haïti
(PNH). La MINUSTAH se dit prête à apporter son
"soutien au gouvernement de transition dans
la recherche des personnes encore en fuite, de
même que dans l'amélioration des procédures
judiciaires dans le but de réduire le nombre des
détenus non jugés". Elle a salué la mise
sur pied d'une "commission d'enquête
indépendante, qui devrait rendre public très
rapidement les résultats de ses
investigations".
Mardi
1er mars 2005 : La police a ouvert le feu
lundi à Port-au-Prince, la capitale, sur une
foule d'environ 2 000 personnes favorables au
Président Jean-Bertrand Aristide qui
défilaient pour marquer le premier anniversaire
du départ en exil forcé de l'ancien président
haïtien. 2 personnes ont été tuées et près
d'une dizaine blessées. Plusieurs centaines de
casques bleus péruviens et brésiliens
encadraient la manifestation. Le commandant
Carols Chugs Brag, porte-parole de la mission de
l'ONU en Haïti, conduite par le Brésil, a
déclaré : "Cela semblait pacifique, mais
pour une raison que nous ignorons la police
haïtienne est arrivée et a décidé de
disperser la manifestation".
Mercredi
16 mars 2005 : Au cours d'une cérémonie
solennelle qui marquait le début des opérations
de démobilisation en Haïti, en présence des
membres du gouvernement de transition, dont le
Premier ministre Gérard Latortue, le ministre de
la Justice Bernard Gousse, et la ministre de la
Communication et de la Culture, Mme Magali Comeau
Denis, 325 membres de l'ancienne armée d'Haïti
(FADH), dont 280 anciens militaires du Cap
Haïtien et 45 des régions avoisinantes, ont
remis symboliquement dimanche 13 mars 2005 leurs
armes aux autorités du pays, "premier pas
vers la réconciliation nationale", selon le
Premier ministre Gérard Latortue. Le
Représentant spécial du Secrétaire général
des Nations Unies et Chef de la Mission des
Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH),
lambassadeur Juan Gabriel Valdes, du
Commandant de la Force de la MINUSTAH, le
général Augusto Heleno Ribeiro Pereira, ainsi
que le colonel Tulio Rojas, le commandant du
bataillon chilien déployé au Cap-Haïtien
étaient également présents.
Mardi
22 mars 2005 : La Mission de stabilisation
de l'ONU (MINUSTAH) a
annoncé lundi que 2 Casques bleus, un Népalais
et un Sri Lankais, ont été tués dimanche en
Haïti en l'espace de quelques heures dans 2
incidents distincts, l'un à Terre-Rouge, dans le
centre d'Haïti ; l'autre à Petit-Goâve, dans
le sud du pays, par d'anciens militaires
haïtiens lors d'une opération visant à
reprendre le contrôle d'un commissariat.
- Jeudi 7 avril 2005 : Dans
une lettre adressée au Secrétaire
général de l'ONU,
Kofi Annan, Ronaldo Mota
Sardenberg,
Représentant du Brésil et Président du
Conseil de sécurité au mois de mars
2005, a annoncé que "le Conseil de
sécurité a décidé d'organiser, du 13
au 16 avril 2005, une mission en Haïti,
qui sera placée sous la présidence du
Brésil et se déroulera en même temps
que celle du Groupe consultatif ad hoc du
Conseil économique et social sur
Haïti" dans le but "d'exprimer
un appui total à la Mission des Nations
Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH)
et au maintien de la présence des
Nations Unies en Haïti aussi longtemps
que cela sera nécessaire", de
souligner "l'engagement à long
terme de la communauté
internationale", d'attirer
"l'attention sur le rôle moteur et
les responsabilités du Gouvernement de
transition" et de "réaffirmer
à quel point il importe de rejeter la
violence, de protéger les droits de
l'homme et de lutter contre
l'impunité".
Lundi
11 avril 2005 : La police haïtienne a tué
samedi le chef rebelle Remissainthe Ravix, l'un
des 4 dirigeants du soulèvement qui avait
renversé le président Jean-Bertrand Aristide le
29 février 2004, au cours d'une fusillade dans
une zone industrielle de Port-au-Prince, la
capitale haïtienne, lors d'une opération de la
police haïtienne et de l'ONU visant à retrouver
des suspects dans l'enquête sur la mort d'un
employé de l'ONU. Accusé du meurtre le 6
février 2005 de 4 policiers, et soupçonné
d'avoir orchestré plusieurs attaques contre des
postes de police en 2004, Remissainthe Ravix
était recherché par les forces de l'ordre
depuis des semaines. Il clamait son innocence et
avait choisi la clandestinité.
Mardi
12 avril 2005 : Un ex-militaire, proche de
l'ex-sergent Ravix Remissainthe, abattu samedi
par la police, Jean Anthony, recherché par la
police depuis février 2005 pour l'assassinat le
6 février de 4 policiers haïtiens, a été
abattu dimanche en Haïti près de l'aéroport
international de Port-au-Prince. 18 personnes ont
été arrêtées. Des armes et des uniformes de
policiers ont été saisis.
Samedi
16 avril 2005 : Le chef de la mission du
Conseil de de sécurité de l'ONU, Ronaldo Mota
Sardenberg, Représentant permanent du Brésil
auprès des Nations Unies, a condamné vendredi
"avec la plus grande vigueur" dans un
communiqué l'assassinat d'un soldat du
contingent philippin de la Mission des Nations
Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), à Cité
Soleil, un quartier déshérité de la capitale
Port-au-Prince favorable à l'ex-Président en
exil, le père Jean-Bertrand Aristide, alors
qu'il accomplissait "une tâche d'intérêt
public" en exécution d'un mandat du Conseil
de Sécurité de l'ONU. Plus de
détails : Haïti : entre dictature et
pauvreté (Radio
Canada)
Lundi
9 mai 2005 : La police a procédé
samedi par une opération dans un quartier
défavorisé de la capitale Port-au-Prince, à la
libération de 3 personnes enlevées la semaine
dernière par un groupe d'inconnus qui réclamait
une rançon. Une quinzaine de personnes a été
arrêtée au cours de ce raid. Le Premier
ministre Gérard Latortue avait annoncé vendredi
l'adoption d'un décret faisant des enlèvements
un crime passible des travaux forcés à
perpétuité. Une cellule anti-kidnapping a été
formée entre la Mission de stabilisation de
l'ONU en Haïti (MINUSTAH) et la
police haïtienne dans le but de lutter contre
ces enlèvements.
Mercredi
1er juin 2005 : Paul-Henri Mourral, le
consul honoraire français au Cap-Haïtien
reconduit dans ses fonctions pour un mandat de 5
ans le 20 octobre 2002, a été abattu mardi à
Port-au-Prince, la capitale alors qu'il circulait
en voiture près de l'aéroport quand il a été
atteint de plusieurs balles à l'abdomen.
Transporté à l'hôpital et opéré, il a
succombé à ses blessures. **
Des inconnus ont ouvert le feu mardi
dans le centre de Port-au-Prince, la capitale, et
lancé des cocktails molotov sur un marché
couvert, faisant 2 morts. Selon la police, il
s'agirait de partisans de l'ancien président
Jean Bertrand Aristide qui répondaient à une
opération de police dans le plus grand
bidonville de Port-au-Prince (300 000 habitants)
au cours de laquelle un membre de leur groupe a
été tué. ** Le Conseil de sécurité de l'ONU a prolongé
jusqu'au 24 juin 2005 le mandat de la MINUSTAH, qui doit
expirer ce mercredi, 1er juin 2005.
Mercredi
8 juin 2005 : Les électeurs étaient
appelés à s'inscrire sur les listes
électorales à partir de mardi 7 juin 2005 en
vue de la reprise du processus électoral et la
convocation d'élections générales prévues
pour la fin de l'année. La violence se poursuit
et s'amplifie malgré le déploiement de forces
de l'ONU.
Samedi
11 juin 2005 : Le Premier ministre Gérard
Latortue a demandé au Conseil de sécurité de l'ONU
d'augmenter les effectifs de la mission de l'ONU
actuellement déployée dans son pays soulignant
que les 7 000 soldats et 1 millier de policiers
qui composent la MINUSTAH ne sont
pas suffisants, estimant qu'il faudrait doubler
cet effectif. La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, a
annoncé jeudi lors de l'assemblée générale de
l'Organisation des Etats Américains (OEA - OAS en
anglais) à Fort Lauderdale en Floride, que les
Etats-Unis allaient envoyer cette semaine en
Haïti leur secrétaire d'Etat pour l'Amérique
latine, Roger Noriega.
Samedi
18 juin 2005 : 3 étrangers ont été
enlevés en 24 heures à Port-au-Prince par des
inconnus armés dont une commerçante italienne
qui vit dans la capitale depuis 30 ans. La
nationalité des 2 autres personnes n'a pas été
communiquée. Le porte-parole militaire de la
Mission de stabilisation de l'ONU en Haïti (MINUSTAH) a
annoncé que 2 Casques Bleus péruviens ont été
blessés jeudi par balles, alors qu'ils
patrouillaient dans la capitale. Il a ajouté
qu'une patrouille de soldats jordaniens a été
la cible de tirs lors d'une embuscade tendue par
"des bandits armés".
Mercredi 12 octobre 2005 : Le Premier
ministre Gérard Latortue a annoncé que "le
premier tour des présidentielles et
parlementaires en Haïti, prévu le 20 novembre
2005 va être reporté de quelques semaines en
raison de problèmes techniques". La
campagne électorale a débuté samedi 8 octobre
2005.
Samedi
5 novembre 2005 : Une plainte a été
déposée mercredi devant un tribunal fédéral
de Miami en Floride (Etats-Unis) par le
gouvernement haïtien à l'encontre de
l'ex-président Jean-Bertrand Aristide, qui vit
en exil en Afrique du Sud. L'ancien président
est accusé du détournement de fonds publics
d'un montant de 16 millions de dollars, de 2001
à 2004, au profit de sa famille, "d'avoir
pillé le Trésor Public", "volé des
revenus appartenant à la compagnie
téléphonique nationale haïtienne", et
"d'avoir encouragé, protéger, participé
et profité d'un trafic de drogue illégal en
Haïti et via Haïti".
Lundi
14 novembre 2005 : Le Conseil électoral
provisoire (CEP) a annoncé vendredi que
Dumarsais Simeus, un riche homme d'affaires qui a
vécu plus de 40 ans aux Etats-Unis, qui avait
pourtant été autorisé par la Cour suprême à
déposer sa candidature et Samir George Mourra,
un commerçant, possèdant également la
nationalité américaine, ont été écartés de
la course à la présidence dont la date du
premier tour n'a pas encore été fixée. Les 2
candidats exclus ont expliqué "qu'ils
n'avaient jamais renoncé à leur nationalité
haïtienne". La Constitution "interdit
aux étrangers de briguer des fonctions
électives dans le pays".
- Vendredi 18 novembre 2005 : La
Mission de l'ONU pour la stabilisation en
Haïti (MINUSTAH) a
annoncé avoir engagé 8 heures de
combat, jeudi, dans la capitale
Port-au-Prince, avec "des hommes
tirant à l'arme lourde. 4
"assaillants" ont été tués
selon le communiqué de la MINUSTAH qui
ajoute que cette attaque fait suite à
une opération de recherche et de
sécurité des forces de l'ONU en fin de
semaine, au cours de laquelle un suspect
a été tué, 2 personnes blessées et 9
autres arrêtées. **
Michel Brunache,
chef du cabinet du président de la
République, a annoncé que les
élections présidentielle et
parlementaires se dérouleront le 27
décembre 2005. Le scrutin avait été
reporté au 20 novembre 2005 , puis à la
mi-décembre, en raison de problèmes
d'organisation. La Fédération
internationale des ligues des droits de
l'homme (FIDH), basée à
Paris, juge pour sa part, après une
mission dans le pays que plusieurs "rendez-vous
manqués" ont marqué
la transition depuis le départ du
Président Jean-Bertrand
Aristide le 29 février
2004. "Le pays semble toujours à la
dérive et au bord du chaos social.
L'insécurité reste généralisée,
l'impunité est patente, la corruption
est généralisée".
Lundi
28 novembre 2005 : Le Conseil électoral
provisoire (CEP) a annoncé vendredi 25 novembre
2005 que le premier tour des élections,
présidentielle et législatives, se tiendra le 8
janvier 2006.
Samedi
10 décembre 2005 : La police a annoncé
vendredi qu'au moins 40 personnes ont été
enlevées dans différents quartiers de la
capitale Port-au-Prince, au cours de la période
du 20 novembre au 5 décembre 2005.
Lundi
12 décembre 2005 : La Mission des Nations
Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) a
indiqué dans un communiqué diffusé vendredi à
Port-au-Prince la capitale qu'une "Une
équipe d'enquête conjointe composée
d'enquêteurs de la force militaire, des sections
de la sécurité, des droits de l'homme et de l'UNPOL a
immédiatement été constituée" après
avoir été saisie d'allégations mettant en
cause certains casques bleus lors d'incidents
survenus le 31 octobre 2005, dans la région
métropolitaine de Port-au-Prince. Un rapport
d'enquête préliminaire a été soumis à Juan Gabriel Valdés, Représentant spécial du
Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan. Selon la
MINUSTAH, "ce rapport a fait ressortir des
éléments probants laissant croire que les
militaires de la MINUSTAH ont réagi de manière
excessive et procédé à des fouilles à corps
inappropriées à l'égard de la population
concernée. Conformément au règlement
intérieur des Nations Unies, une commission
d'enquête disciplinaire est mise en place et les
décisions qui seront issues de ce processus
feront l'objet d'une communication
ultérieure". Ajoutant : "La MINUSTAH
tient à réitérer en cette occasion son
engagement résolu à appliquer la politique de
tolérance zéro pour tous les cas avérés de
mauvaise conduite de la part des personnels
évoluant sous la bannière des Nations
Unies". Concluant : "Le respect,
l'assistance et la protection des personnes et
des institutions qu'elle représente constituent
une priorité absolue dans l'édification d'un
Etat de droit en Haïti".
Mardi
13 décembre 2005 : Juan Gabriel Valdés,
représentant spécial du Secrétaire général
en Haïti et chef de la Mission des Nations Unies
pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) a
annoncé lundi dans un communiqué que le Conseil
électoral provisoire haïtien a annoncé,
vendredi 9 décembre 2005 à Port-au-Prince, le
calendrier officiel des élections en Haïti. Le
premier tour des élections présidentielles et
législatives se tiendra le 8 janvier 2006, le
second tour le 15 février 2006 et les élections
municipales et locales le 5 mars.
Mercredi
14 décembre 2005 : Des heurts ont éclaté
mardi lors de la visite officielle à
Port-au-Prince la capitale du Président de la
République Dominicaine, Leonel Fernandez, qui a
été reçu par le Président haïtien, Boniface Alexandre. Un groupe
d'étudiants et de militants d'organisations de
défense des droits de l'homme entendaient
dénoncer l'expulsion par les autorités
dominicaines d'Haïtiens entrer illégalement
dans le pays, et les violences perpétrées
contre eux. Selon la Commission dominicaine des
Droits Humains, au moins 10 Haîtiens auraient
été assassinés et leur corps transférés dans
des lieux inconnus. 35 maisons dimmigrants
haïtiens auraient été également incendiées.
Mercredi
21 décembre 2005 : Un policier canadien a
été tué à Port-au-Prince par un groupe
d'hommes armés qui a ouvert le feu sur son
véhicule. Le policier se trouvait dans un groupe
de 25 agents à la retraite qui ont pour mission
d'aider l'ONU en vue des élections du 8 janvier
2006 alors qu'il surveillait le quartier
défavorisé de Cité-Soleil à Port-au-Prince.
Vendredi
23 décembre 2005 : L'ONU a annoncé
l'ouverture d'une enquête après
lassassinat mardi à Port-au-Prince, la
capitale, dun policier retraité canadien,
abattu par un groupe d'hommes armés qui a ouvert
le feu sur son véhicule. Le policier se trouvait
dans un groupe de 25 agents à la retraite qui
ont pour mission d'aider l'ONU en vue des
élections du 8 janvier 2006 alors qu'il
surveillait le quartier défavorisé de
Cité-Soleil à Port-au-Prince. ** Le
sous-secrétaire dEtat américain aux
Affaires politiques et numéro 3 du Département
dEtat, Nicholas Burns, a
effectué mardi une visite surprise dans ce pays
où il a rencontré le Premier ministre Gérard
Latortue. Nicolas Burns a déclaré, à l'issue
de sa visite, avoir "reçu l'assurance du
Premier ministre que le premier tour de
l'élection présidentielle et des législatives
se tiendra le 8 janvier 2006. Le sous secrétaire
d'Etat américain a également annoncé une aide
financière de 116 millions de dollars en faveur
dHaïti et affirmé que "Washington
écarte tout projet de retour de Jean-Bertrand
Aristide".
Lundi
26 décembre 2005 : Un soldat jordanien de la
Mission de stabilisation des Nations unies en
Haïti (MINUSTAH) a été
abattu d'une balle dans la tête dans le quartier
de Cité soleil, plus grande bidonville de la
capitale Port-au-Prince, par des hommes armés.
Samedi
31 décembre 2005 : Le président du Conseil
électoral provisoire (CEP), Max Mathurin, a
annoncé vendredi le report des élections
présidentielle et parlementaires qui devaient se
tenir le 8 janvier 2006. C'est la quatrième fois
qu'elles sont reportées.
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