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-
- Jeudi 8 janvier 2004 : Le
premier ministre Costas Simitis a
annoncé mercredi sa démission de son
poste de président du Parti Socialiste, PASOK au
pouvoir. Selon des sondages, le PASOK est
donné perdant face au parti conservateur
aux prochaines législatives anticipées
prévues pour le 7 mars.
Samedi 7 février 2004 : Le
Congrès du PASOK, Parti socialiste
panhellénique au pouvoir, a voté
vendredi un changement de ses statuts
afin de permettre au seul candidat en
lice, le ministre des Affaires
étrangères Georgios Papandreou, d'être
élu à la présidence dimanche. Pour la
première fois dans l'histoire de la
Grèce le président du PASOK sera élu
''par la base''.
Lundi 9 février 2004 : Lors
du 7ème Congrès du PASOK, Parti
socialiste panhellénique au pouvoir, le
ministre des Affaires étrangères
Georgios Papandreou, seul candidat en
lice a été élu à la présidence du
parti. Les statuts du parti avaient été
modifiés pour permettre à tous les
sympathisants du parti de participer à
l'élection, une première dans
l'histoire politique grecque.
Mardi 10 février 2004 : Lors
d'un bref passage à Athènes, le
président chypriote grec, Tassos
Papadopoulos, s'est déclaré
"entièrement prêt" à
discuter du plan de l'ONU sur la question
de Chypre avec son homologue chypriote
turc, Rauf Denktash.
Jeudi 12 février 2004 : Conformément
au Code électoral, le président Costis
Stéphanopoulos a
ordonné mercredi la dissolution du
Parlement à l'approche des élections
législatives prévues pour le 7 mars
2004. Le Code électoral prévoit
également que le ministre de
l'Intérieur et le ministre en charge de
la Presse donnent leur démission. Les
Socialistes (parti PASOK au pouvoir
depuis 1981) sont menacés, d'après les
sondages par les Conservateurs de la
"Nouvelle Démocratie" qui sont
crédités de 47 % d'intentions de vote
contre 42 pour les Socialistes.
Samedi 14 février 2004 : D'importantes
chutes de neige ont paralysé vendredi le
pays. L'aéroport d'Athènes et la
plupart des écoles ont été fermés.
L'armée a été mobilisée pour venir en
aide avec des blindés à plusieurs
centaines d'automobilistes bloqués sur
les routes. Des températures, allant de
- 9 ° C à - 18 ° C, les plus basses
depuis 30 ans, ont été enregistrées
dans le nord du pays.
Lundi 8 mars 2004 : 10
millions d'électeurs étaient appelés
aux urnes dimanche pour élire leurs
députés. NDLR. Le vote est obligatoire
en Grèce. Le parti de droite de la
Nouvelle Démocratie dirigée par Costas
Caramanlis a remporté le scrutin face au
PASOK (socialiste) de George Papandreou,
au pouvoir depuis 1993, avec 47,5 % des
voix contre 40,5 à son adversaire selon
des résultats encore provisoires. La
réunification de Chypre et les Jeux
Olympiques d'Athènes (du 13 au 29 août
2004), dont les préparatifs et la mise
en place d'un dispositif de sécurité
exceptionnel (d'un coût prévu de 646
millions d'euros) ont pris beaucoup de
retard, seront les deux principaux
problèmes auxquels devra s'atteler le
nouveau gouvernement.
Mardi 9 mars 2004 : Costas
Caramanlis a remporté le scrutin
législatif de dimanche et est devenu le
nouveau premier ministre de droite qui va
diriger le pays après 11 ans de pouvoir
socialiste du PASOK. A 47 ans il est le
plus jeune premier ministre qu'ait eu le
pays depuis 1945. Il va devoir former
d'ici mercredi son gouvernement qu'il a
annoncé "flexible avec un noyau de
jeunes cadres". Le parti de Costas
Caramanlis, la Nouvelle démocratie, a
obtenu 165 sièges au Parlement qui en
compte 300.
Mercredi 10 mars 2004 : Le
nouveau Premier ministre Costas
Caramanlis a présenté mardi son
gouvernement. Il a nommé au poste de
ministre des Affaires étrangères
Pétros Moliviatis, 76 ans, un diplomate
de carrière. Costas Caramanlis s'est
attribué le ministère de la Culture
pour prendre en charge
"personnellement"
l'organisation des Jeux Olympiques
d'Athènes qui se dérouleront du 13 au
29 août 2004 très en retard sur
l'agenda prévu. Le gouvernement prêtera
serment mercredi.
Jeudi 11 mars 2004 : Le
nouveau gouvernement de Costas Caramanlis
a prêté serment mercredi devant le
président de la République, Kostis
Stephanopoulos.
Samedi 13 mars 2004 : Les
autorités ont annoncé un plan de
sécurité drastique pour les Jeux
Olympiques d'Athènes qui se tiendront du
13 au 29 août 2004 et a demandé l'aide
de l'OTAN.
Mardi 16 mars 2004 : Une
bombe placée dans un sac près d'une
succursale de la banque américaine
Citybank à Athènes a été
désamorcée. La tentative d'attentat a
été revendiquée par le groupe
"Lutte révolutionnaire" apparu
en septembre 2003.
Vendredi 19 mars 2004 : Le
premier ministre Costas Caramanlis a fait
savoir qu'il acceptait de participer aux
négociations sur la réunification de
l'île de Chypre qui devraient débuter
la semaine prochaine en Suisse sous
l'égide de l'ONU. Les dirigeants de
l'île de Chypre, chypriote turc et
chypriote grec, avaient invité la Grèce
à s'asseoir avec eux à la table des
négociations.
Vendredi 26 mars 2004 : La
Cérémonie dallumage de la Flamme
Olympique sest déroulée jeudi au
Temple dHéra à Olympie, selon le
rituel antique dutilisation des
rayons du soleil au centre dun
miroir concave. Cet événement marque le
début du Relais de la Flamme Olympique
dAthènes 2004.
Pendant 43 jours, environ 7 700 relayeurs
traverseront la Grèce dun bout à
lautre, en 321 heures, transportant
la Flamme par bateau, par hélicoptère
et par voiture.
Vendredi 9 avril 2004 : Le
président chypriote-grec Tassos
Papadopoulos a appelé ses concitoyens,
dans un discours à la nation de 50
minutes, à rejeter le plan Annan sur la
réunification de Chypre déclarant :
"Je vous appelle à opposer un
"non" ferme le 24 avril. Je
vous appelle à protéger vos droits,
votre dignité et votre histoire."
De son côté, le dirigeant chypriote
turc Rauf Denktash, également opposé à
ce plan, a exhorté les Nations Unies à
reporter les référendums. Le
secrétaire général de l'ONU, Kofi
Annan, s'est quant à lui dit
"déçu" par les appels à
voter "non" aux référendums
organisés dans les deux parties de
l'île le 24 avril 2004. Son porte-parole
a indiqué que "le secrétaire
général respectera pleinement la
volonté de la population et ne
s'ingérera pas dans la décision qu'elle
prendra. Il rappelle néanmoins que les
Chypriotes ont à présent une chance
unique de réunifier leur pays et espère
qu'ils sauront la saisir tant qu'elle
s'offre à eux."
Jeudi 6 mai 2004 : 3
bombes ont explosé mercredi devant un
commissariat de la banlieue d'Athènes à
l'approche des Jeux Olympiques d'Athènes
qui doivent se dérouler du 13 au 29
août 2004. Les dégâts matériels sont
importants. Il n'y a pas de victimes. Le
Premier ministre Costas Caramanlis a
indiqué que ce "petit incident
isolé" attribué à des groupes
d'extrême-gauche par la police, et qui
était "destiné à tuer",
"n'affectait en aucune mesure la
sécurité des préparatifs
olympiques". Rappelons que la
sécurité des Jeux Olympiques restera la
plus chère de toute l'histoire des JO
avec plus d'un milliard d'euros et la
participation de l'OTAN. ** Le
syndicat des travailleurs de
l'hôtellerie, de la restauration, des
tavernes et des cafés, qui regroupe
quelque 450 000 salariés, a menacé
d'une grève pendant les Jeux Olympiques
et appelé à une journée à un arrêt
de travail de 4 heures le 27 mai et à
une journée nationale de grève le 17
juin pour protester contre les bas
salaires des employés de l'hôtellerie
qui selon le syndicat sont les moins
payés de l'industrie du tourisme avec
des salaires mensuels moyens d'environ
600 euros.
Vendredi 7 mai 2004 : Première
visite depuis 16 ans d'un haut
responsable turc dans ce pays. Le premier
ministre turc Recep Tayyip Erdogan est
arrivé jeudi à Athènes pour une visite
officielle. Il a été reçu par son
homologue Costas Caramanlis qui a
déclaré que "la Grèce souhaite
établir avec la Turquie des relations
d'amitié permanentes, de coopération et
de bon voisinage sur la base des
principes et des valeurs de l'Union
européenne".
Samedi 8 mai 2004 : Une
manifestation d'une centaine de
prostituées du mouvement grec des
prostituées (KEGE) s'est déroulée
jeudi à Athènes. Elles entendaient
protester contre la fermeture d'une
maison close par les autorités en vertu
d'une loi visant à réguler la
prostitution en vue des jeux Olympiques
qui se tiendront du 13 au 29 août 2004.
Une rencontre a eu lieu ensuite avec le
secrétaire d'Etat à l'Intérieur
Athanassios Nakos. Les manifestantes lui
ont demandé un "assouplissement de
la législation au nom d'une
"approche réaliste du
problème". A. Nakos a exclu
"toute révision de la
législation" en indiquant que
"les maisons closes fonctionnant en
violation de la loi seraient
fermées". Une loi adoptée en
octobre 1999, légalise la prostitution,
mais en limite l'exercice aux maisons
closes et interdit leur fonctionnement
dans un rayon de 200 mètres autour des
églises, écoles ou institutions
caritatives. Quelque 700 prostituées
déclarées légalement exercent dans le
centre d`Athènes. Elles seraient entre 1
200 et 1 500 dans l'agglomération
d'Athènes et environ 5 000 dans tout le
pays. Plus de détails : Le trafic des
femmes en Europe ; La prostitution,
quelques dates clés ; La prostitution ; Un dossier complet
sur la prostitution.
Vendredi 14 mai 2004 : Un
nouvel attentat à la bombe à été
perpétré jeudi contre un distributeur
de billets d'une succursale la banque
Alpha Bank, principal partenaire des Jeux
Olympiques, à Voula, à 25 km de la
capitale Athènes, ne faisant pas de
victimes et des dégâts matériels peu
importants. ** Un
groupe terroriste grec d'extrême gauche,
"Lutte révolutionnaire", a
revendiqué l'attentat du 5 mai contre un
commissariat d'Athènes. Dans un
communiqué publié dans l'hebdomadaire
Pontiki paru jeudi, le groupe précise :
"Tous les responsables du capital
international (les multinationales et les
hommes d'affaires), les assassins
mercenaires planétaires, les
responsables gouvernementaux, ainsi que
les riches touristes occidentaux qui
prévoient d'assister aux Jeux sont
indésirables", ajoutant
"concernant les Jeux, la
transformation de la Grèce en
forteresse, l'appel à l'Otan, la
présence et l'action de services secrets
étrangers montre de la manière la plus
claire possible qu'il ne s'agit pas d'une
célébration, comme aiment à dire ses
organisateurs, mais d'une guerre".
Le gouvernement grec a annoncé mardi que
70 000 membres des services grecs de
sécurité seraient mobilisés pour les
Jeux d'Athènes, soit 20 000 de plus que
le chiffre initialement prévu. Le budget
pour la sécurité des JO avoisine un
milliard d'euros.
Vendredi 21 mai 2004 : Une
partie d'un quartier d'Athènes où se
trouve un collège américain a été
entièrement bouclée par la police jeudi
soir après un coup de téléphone
anonyme ait signalé qu'une bombe avait
été placée dans l'établissement.
Vendredi 11 juin 2004 : Alors
qu'en France, le Conseil représentatif
des institutions juives de France (CRIF)
appelle a voter contre "l'extrême
droite" fort de son soutien
dityrambique à Ariel Sharon, membre du
Likoud, ce même parti soutient, selon
l'Observatoire de défense des droits de
l'Homme, le Laos (Peuple) où il figure
en tant "qu'observateur de plein
droit" de l'Alliance (AEN), fondée
en juin 2002 par le député européen
français Charles Pasqua et le numéro
deux du gouvernement italien, Gianfranco
Fini. Le Laos est dirigé par le député
"d'extrême droite" Georges
Karatzaferis, dissident de l'actuelle
majorité conservatrice, qui est
régulièrement accusé
"d'antisémitisme" tant par le
Conseil Juif Central de Grèce que par le
Centre Simon
Wiesenthal.
L'Observatoire de défense des droits de
l'Homme cite notamment de récents
extraits de la revue du parti où est
dénoncée la responsabilité
"sioniste dans la propagande contre
la Grèce" et le "contrôle
sioniste de la planète".
L'Observatoire grec des accords
d'Helsinki et du groupement pour le droit
des minorités (GDM), d'Athènes, a
lancé cette dénonciation en vue des
élections européennes du 13 juin 2004,
accusant, dans un communiqué, le Laos de
prêcher "l'antisémitisme plus que
tout autre parti ne l'a jamais fait en
Grèce".
Jeudi 8 juillet 2004 : L'Union
des employés de l'hôtellerie d'Athènes
qui regroupe 7 500 membres a annoncé le
début d'une grève mercredi pour
demander des hausses de salaires et une
"prime olympique". Elle s'est
dit prête à poursuivre le mouvement
pendant les Jeux Olympiques qui se
tiendront du 13 au 29 août 2004.
Mardi 13 juillet 2004 : Le
ministre du développement chargé de
l'énergie, Dimitris Sioufas a annoncé
mardi qu'une gigantesque panne
d'électricité a touché la Grèce
continentale comprenant l'Attique (la
région d'Athènes), le Péloponnèse
(sud) et une partie de la Thessalie
(centre) et des îles ioniennes
(ouest)" précisant que "les
moyens en électricité de la Grèce sont
suffisants" pour assurer
l'organisation des Jeux et les autorités
ont pris toutes les mesures nécessaires
pour cet événement." Le ministre a
ajouté que "le courant a été
rétabli en un temps record, en moins
d'une heure sur 70 % des régions
touchées." Plusieurs centaines de
personnes ont été bloquées dans les
ascenseurs de la capitale. Tous les feux
tricolores d'Athènes étaient en panne.
Des centaines de policiers ont été
appelés pour régler la circulation.
Jeudi 22 juillet 2004 : La Confédération
générale des travailleurs de Grèce
(GSEE), le principal syndicat du pays, a
fait part mercredi de son inquiètude
face aux mesures de surveillance
drastiques, mises en place en vue des Jeux Olympiques
d'Athènes,
et a appelé les autorités à garantir
le respect des libertés. Elle a
dénoncé le survol, nuit et jour du 13
au 29 août 2004, d'Athènes par un
ballon dirigeable équipé de caméras à
haute-définition, demandant au
gouvernement et à l'Autorité
indépendante de protection des données
sensibles "de garantir qu'il n'y
aura aucun abus" dans leur
utilisation. Les partis de gauche et
d'extrême-gauche n'ont cessé de
dénoncer ces derniers mois une
"hystérie sécuritaire"
olympique portant atteinte aux libertés
fondamentales. Amnesty International
s'est déclarée également
"inquiète" lundi dernier d'une
dérive sécuritaire dans le pays,
dénonçant des violations des droits des
immigrés et des tziganes et
"l'impunité des membres des forces
de sécurité". Plus de détails : Les Jeux olympiques
ne doivent pas conduire à brader les
droits humains en échange de la
sécurité. **
Annoncé par le quotidien américain
"New York Times" et confirmé
sur place par l'AFP à Athènes, le
gouvernement grec a dénoncé mercredi
avoir autorisé la présence sur son sol
de gardes du corps étrangers armés
chargés de protéger les délégations
américaines, israéliennes et
britanniques. Cette nouvelle avait
provoqué un véritable raz-de-marée de
protestation, la Constitution grecque
interdisant la présence de gardes
étrangers sur son territoire. Le
ministre de l'Ordre public a
immédiatement démenti la présence
d'armes sur le site olympique alors que
les Etats-Unis ont annoncé l'envoi
supplémentaire de 400 soldats armés
"pour une meilleure protection"
de leurs délégations.
Mardi 3 août 2004 : Le
chef de l'opposition (PASOK), George Papandréou,
52 ans, a été hospitalisé lundi à
Athènes pour subir des examens à la
suite d'une infection respiratoire. Il a
été battu le 7 mars 2004 lors des
élections législatives, après 11 ans
de pouvoir, par les Conservateurs de la
"Nouvelle Démocratie" de
Costas Caramanlis.
Jeudi 5 août 2004 : Une
bombe artisanale a explosé mercredi dans
les bâtiments de la société Attikes
Diadromes, qui gère une route à péage
près de Metamorfosi, à une dizaine de
km au nord d'Athènes ne causant que des
dégâts matériels. L'explosion s'est
produite dans un bâtiment près d'une
sous-station électrique. La demande en
électricité s'est accrue à l'approche
des Jeux Olympiques. Une gigantesque
panne d'électricité avait touché le 12
juillet la capitale Athènes ainsi que le
sud du pays.
Vendredi 6 août 2004 : Le
vice-ministre des Finances, Petros
Doukas, a annoncé que le coût de
l'organisation des Jeux Olympiques
d'Athènes
qui se tiendront du 13 au 29 août 2004,
s'élevait à 7 milliards d'euros (8,4
milliards de dollars), alourdissant ainsi
le déficit budgétaire qui a déjà
dépassé les limites fixées par l'Union
européenne, atteignant un peu plus de 4
%. Le gouvernement avait tablé sur une
dépense totale de 4,6 milliards de
dollars.
Samedi 7 août 2004 : Alors
que s'approche la cérémonie d'ouverture
des Jeux Olympiques d'Athènes, le 13
août 2004, la capitale est prête. Les
derniers arbustes ont été plantés. Le
dispositif de sécurité est en place :
soldats, policiers et 1 500 caméras
quadrillent la ville. Un seul obstacle
pour la population athénienne : la
circulation dans la capitale est limitée
à 30 km/h. Les voitures ne peuvent
emprunter qu'une seule voie, contre 3
habituellement sur les avenues, celle de
gauche étant réservée au personnel
accrédité et celle de droite aux
transports en commun. Toute infraction
est lourdement punie d'une amende de 156
euros et une procédure de flagrant
délit en cas de récidive.
** 80 représentants
des grandes religions vont se retrouver
mardi et mercredi à Athènes pour
rappeler, à l'occasion des Jeux, que
"le dialogue inter-religieux est
fondamental dans la prévention des
conflits" et que la "religion
rencontre l'idéal olympique sur la
promotion de la paix".
Lundi 9 août 2004 : Le
Bulgare Ivan Slavkov,
membre du Comité international olympique
(CIO)
depuis 1987, a été privé "à
titre provisoire" de sa qualité de
membre, a annoncé samedi à Athènes, le
président du CIO, Jacques Rogge. La
chaîne britannique BBC
avait diffusé mercredi un reportage où
Ivan Slavkov laissait entendre quil
serait possible à une ville candidate
"dacheter"
lorganisation des JO 2012. ** La
flamme olympique est en route pour
Athènes. Elle a traversé dimanche le
nouveau pont suspendu de Rion Antirion
entre le Golfe de Corinthe et de Patras,
inauguré samedi en présence de 10 000
personnes. Ce pont est le plus long pont
suspendu à hauban du monde avec 2 883
mètres.
Vendredi 13 août 2004 : Ouverture
vendredi à Athènes des 28ème Jeux Olympiques où
10 500 athlètes originaires de 201 pays
s'affronteront pendant 15 jours. **
2 hauts dirigeants
de la télévision publique ET-1 ont
donné jeudi leur démission à la suite
la rupture de faisceau dont a été
victime la chaîne au premier jour de la
retransmission des Jeux olympiques
d'Athènes privant les téléspectateurs
de la première mi-temps du match
d'ouverture du tournoi de football
masculin entre la Grèce et la Corée du
Sud.
Samedi 14 août 2004 : La
flamme olympique brûle à Athènes
après 108 ans d'absence. La cérémonie
d'ouverture des 28èmes Jeux
Olympiques
s'est déroulée vendredi soir à
Athènes, la capitale. Un scandale a
émaillé cette première journée : 2
sprinters grecs, Kostas Kenteris,
meilleur espoir d'or pour la Grèce aux
Jeux d'Athènes et champion olympique en
titre pour le 200 m, et sa compatriote
Katerina Thanou, vice-championne
olympique du 100 m, ne se sont pas
présentés jeudi à un test antidopage.
Ils risquent l'exclusion. Le Comité
Olympique a annoncé la constitution
d'une commission de discipline chargée
d'enquêter sur l'affaire. ** Le
double champion du monde iranien de judo
Arash Miresmaeili a déclaré forfait
pour les Jeux olympiques d'Athènes, le
tirage au sort lui ayant réservé un
adversaire israélien, Ehud Vaks, au
premier tour. Depuis la Révolution
islamique en 1979, l'Iran refuse de
reconnaître l'Etat d'Israël.
Mardi 17 août 2004 : La
justice a ordonné l'ouverture d'une
enquête contre les 2 sprinters grecs,
Kostas Kenteris et Katerina Thanou, qui
ne se sont pas présentés jeudi dernier
à un contrôle antidopage, à la veille
de l'ouverture des Jeux Olympiques. Dans
la nuit, ils ont été victimes d'un
mystérieux accident de moto. Ils ont dû
être hospitalisés. Leur audition devant
la commission de discipline du Comité
international olympique aura lieu
mercredi.
Mardi 24 août 2004 : La
police a procédé lundi à la saisie
record d'environ 700 kg de cocaïne à
Kalamata dans le sud-ouest du
Péloponnèse en coopération avec les
autorités américaines, françaises,
espagnoles et italiennes. La drogue
était destinée au marché local et au
marché européen. 4 Grecs, 1 Italien et
1 Albanais ont été arrêtés.
Samedi 28 août 2004 : 2
000 manifestants qui défilaient dans le
centre d'Athènes pour protester contre
la venue du secrétaire d'Etat américain
Colin Powell, se sont heurtés aux forces
de l'ordre qui ont utilisé des gaz
lacrymogènes pour les empêcher
d'atteindre l'ambassade des Etats-Unis.
Colin Powell est attendu samedi dans la
capitale Athènes où il doit
s'entretenir avec le Premier ministre
conservateur Costas Caramanlis et
assister à la cérémonie de clôture
des Jeux Olympiques
dimanche soir.
Lundi 30 août 2004 : La
cérémonie de clôture des 108ème Jeux
Olympiques
s'est déroulée dimanche soir à
Athènes.
Lundi 13 septembre 2004 : Le
patriarche grec-orthodoxe d'Alexandrie et
de toute l'Afrique, le plus jeune prélat
de son rang dans la hiérarchie, Pétros
VII, 55 ans, est mort samedi dans
l'accident d'un hélicoptère le
transportant avec 16 autres personnes,
qui s'est abîmé à la mi-journée en
Mer Egée. Il devait effectuer sa
première visite officielle au Mont Athos
en tant que patriarche. Le Premier
ministre grec Costas Caramanlis a
exprimé sa "profonde douleur"
depuis Salonique après l'accident,
appelant à une minute de silence
"en mémoire des victimes de cet
accident tragique et inopiné". Le
saint-synode de l'Eglise orthodoxe de
Chypre s'est déclaré
"profondément choqué" et a
exprimé "sa tristesse profonde pour
la mort du patriarche".
Mardi 14 septembre 2004 : Le
corps du patriarche grec-orthodoxe
d'Alexandrie Pétros VII,
qui a trouvé la mort samedi avec 16
autres personnes dans le crash de son
hélicoptère en mer Egée, a été
retrouvé dimanche par les équipes de
sauvetage au large du Mont Athos, dans le
nord-est de la Grèce. Le Premier
ministre grec Costas Caramanlis a reconnu
dimanche "des défaillances dans le
système de l'armée" après que les
secours aient rejoint le lieu de
l'accident 2 heures après et annoncé
que le ministre de la Défense Spilios
Spiliotopoulos avait demandé la
démission du chef d'Etat-major de
l'armée de l'air, Panayotis
Papanikolaou, qui a pour sa part indiqué
que "les responsabilités qu'on lui
attribuait n'étaient pas fondées."
Un deuil national de 3 jours a été
décrété. Des funérailles sont
prévues mercredi matin à Athènes. Le
corps du patriarche sera transporté dans
la journée au Caire, en Egypte.
Lundi 20 septembre 2004 : Les
12e Jeux
paralympiques
d'été se sont ouverts vendredi dans la
capitale Athènes et se dérouleront
jusqu'au 28 septembre 2004. 70 000
personnes ont assisté à la cérémonie
d'ouverture.
Samedi 25 septembre 2004 : Le
ministre de l'économie, Georges
Alogoskoufis, a reconnu, avant que
l'Office européen des statistiques, Eurostat,
ne les révèlent, que les chiffres
publiés depuis 2000 étaient inexacts
annonçant que le déficit public
s'était élevé à 4,1 % en 2000, à 3,7
% en 2001 et 2002 et de 4,6 % en 2003,
contre des chiffres précédents
annoncés inférieurs ou égaux à 2 %.
Le gouvernement avait réclamé, à son
arrivée au pouvoir en mars 2004, une
enquête sur les chiffres donnés par le
gouvernement socialiste de l'époque.
Dans une déclaration à l'AFP, l'ancien
ministre socialiste de l'Economie et des
Finances, Yannos Papantoniou, artisan de
l'adhésion grecque à la zone l'euro, a
affirmé que les socialistes s'étaient
"arrangés de bonne foi avec
Eurostat pour porter directement les
lourdes dépenses militaires sur le poste
de la dette publique et non sur le
déficit public afin d'étaler sur une
plus grande période les
échéances."
Samedi 23 octobre 2004 : Le
ministre de la Défense, Spilios
Spiliotopoulos, a dénoncé la violation
par 7 fois vendredi de l'espace aérien
grec par 6 F16 turcs. Pour la troisième
journée consécutive, un patrouilleur
côtier turc est entré dans les eaux
grecques près d'Imia, îlot inhabité
qui avait déclenché une grave crise en
janvier 1996, réglée grâce à
l'intervention du président américain
de l'époque, Bill Clinton.
Samedi 4 décembre 2004 : Admise
en tant que membre associé au sein de
l'Organisation internationale de la
Francophonie lors du 10ème Sommet de la
Francophonie à Ouagadougou, Burkina
Faso, la Grèce accueillera les Etats généraux de
la Francophonie
qui se dérouleront du 2 au 5 décembre
2004, à Athènes, et l'occasion de
célébrer cet événement. Ils seront
ouverts le 2 décembre par
l'ex-président sénégalais Abdou Diouf,
Secrétaire général de l'Organisation
internationale de la Francophonie, en
présence de plusieurs membres du
gouvernement grec. Se déroulera
parallèlement le 5ème Congrès
panhellénique des professeurs de
français, où 1 300 participants sont
attendus et 5 forums sur des thèmes
spécifiques : la coopération
universitaire et scientifique, le
français des affaires, la jeunesse, les
sports et la vie associative, la presse
et les médias, les industries et les
politiques culturelles.
Mardi 7 décembre 2004 : La
télévision publique NET a rapporté
lundi qu'un Airbus d'Air France assurant
la liaison Paris-Tel Aviv (Israël), a
été contraint d'atterrir d'urgence
lundi à l'aéroport international
d'Athènes à la suite d'un problème
technique.
Jeudi 16 décembre 2004 : 2
hommes, probablement de nationalité
albanaise selon les médias grecs, ont
intercepté mercredi un bus qui
effectuait le trajet entre Marathon, au
nord-est de la capitale, et Athènes, et
pris en otage 23 voyageurs. Au fil des
négociations avec la police, les
preneurs d'otages ont libéré 17
personnes. Ils réclament une rançon
d'un million d'euros, un chauffeur pour
les conduire à l'aéroport et partir
vers la Russie. Ils menacent de faire
exploser le véhicule si leurs
revendications ne sont pas satisfaites.
Vendredi 17 décembre 2004 :
La prise d'otages dans un
autocar en banlieue d'Athènes s'est
terminée après 18 heures de siège par
la rédition des 2 preneurs d'otages. La
police a indiqué que les 2 hommes, de
nationalité albanaise, n'avaient pas
d'explosifs contrairement à leurs
menaces de faire exploser le véhicule,
et voulaient "uniquement une
rançon" qu'ils avaient fixée à 1
million d'euros.
Mardi 21 décembre 2004 : La
justice a lancé lundi des poursuites
pénales contre un laboratoire d'analyses
accrédité par le Comité international
olympique (CIO) à Athènes la capitale,
après la destruction d'un échantillon
sanguin du cycliste américain Tyler
Hamilton, soupçonné de dopage. Ces
poursuites visent à déterminer s'il y a
eu une destruction
"intentionnelle" ou "par
négligence". Le coureur avait
obtenu la médaille d'or du
contre-la-montre aux Jeux Olympiques
d'Athènes en août 2004.
Plus de détails : Dossier dopage
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