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- Mercredi
8 juin 2005 : Les travaux de la 12ème
conférence des chefs d'Etat et de gouvernement
de la Communauté économique des Etats de
l'Afrique centrale (CEEAC) s'est
ouverte mardi à Brazzaville, la capitale. Les
chefs d'Etat vont examiner les dossiers portant
sur la mise en oeuvre des dispositions du Nouveau
partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD) en
Afrique centrale, le rapport d'activités du
secrétariat général pour l'année 2004, le
rapport de la Commission consultative regroupant
des experts de la communauté, la déclaration de
décisions, la mise en oeuvre de la zone de
libre-échange et la libre circulation, décidée
en juillet 2004 et qui prévoit la mise en oeuvre
d'un tarif préférentiel dégressif devant
atteindre le taux zéro en 2008 et un Fonds pour
composer les pertes de recettes que pourraient
enregistrer les Etats membres.
Mardi 4 octobre 2005 : Le Parti
congolais du Travail (PCT) du président Denis
Sassou Nguesso, au pouvoir depuis avril 1997, a
remporté dimanche les élections visant au
renouvellement de la moitié du Sénat remportant
21 des 30 sièges. Les deux coalitions de
l'opposition congolaise boycottaient le scrutin
pour dénoncer la composition de la Commission
nationale d'organisation des élections (CONEL),
dont les membres ont été désignés par décret
présidentiel.
Samedi 15 octobre 2005 : L'ex-Premier
ministre Bernard Kolélas, ancien
maire de Brazzaville, la capitale, président du Mouvement
congolais pour la démocratie et le
développement intégral (MCDDI),
condamné à la peine de mort par contumace en
2000 pour "enlèvements, arrestations,
détentions arbitraires, tortures et
assassinats" de citoyens congolais dans les
"prisons privées" ouvertes à
Brazzaville durant la guerre civile de 1997, est
arrivé vendredi à Brazzaville après 8 ans
d'exil au Mali et en Côte d'Ivoire, pour
assister aux obsèques de son épouse, décédée
le 27 septembre 2005 à Paris. Le président, Denis Sassou Nguesso, avait
autorisé le 7 octobre 2005 Bernard Kolélas à
rentrer au Congo pour les obsèques de son
épouse, et annoncé l'ouverture d'une procédure
d'amnistie en sa faveur. Aucun journaliste n'a
été autorisé à couvrir l'événement.
Jeudi 20 octobre 2005 : Médard
Bouélé, président du Syndicat des enseignants
(SEC), l'un des 8 syndicats regroupés au sein
d'un Collège syndical des enseignants, a
annoncé mardi que "les enseignants ont tenu
mardi à Brazzaville une assemblée générale au
cours de laquelle ils ont décidé de maintenir
le mouvement de grève (NDLR. Entamée le 3
octobre 2005, date de la rentrée scolaire)
jusqu'à la satisfaction des
revendications". Notons également que les
fonctionnaires civils et militaires ont commencé
mardi à percevoir l'un des 22 mois d'arriérés
de salaire que leur devait encore l'Etat,
cumulés entre 1991 et 1999. Le gouvernement
s'était engagé à verser ces arriérés
progressivement à la suite d'un accord signé en
décembre 2004 avec le Fonds monétaire
international (FMI). 80 000
agents de l'Etat civils et militaires ont été
recensés dans la fonction publique. Les
enseignants représentent le tiers des 55 000
fonctionnaires civils.
Jeudi 24 novembre 2005 : L'assemblée
nationale a adopté mercredi en première lecture
et à l'unanimité, une loi d'amnistie en faveur
de l'ex-Premier ministre Bernard Kolélas,
condamné par contumace à la peine de mort en
mai 2000 pour "séquestration, arrestations
arbitraires, coups et blessures volontaires et
assassinats de citoyens congolais" dans des
prisons privées qu'il aurait, selon la justice
congolaise, ouvertes dans les quartiers sud de
Brazzaville lors de la guerre civile de 1997.
Cette loi "efface toutes les infractions
pénales contre M. Kolélas", mais
"laisse aux victimes le soin d'engager
contre l'ancien Premier ministre des poursuites
civiles aux fins d'être indemnisées". Voir notre édition du 15 octobre
2005
Mercredi 7 décembre 2005 : Le Sénat a
adopté mardi et sans amendement par l'ensemble
de ses membres, contrôlé entièrement par la
majorité présidentielle, la loi d'amnistie en
faveur de l'ancien Premier ministre Bernard
Kolélas, condamné par contumace à la peine de
mort en mai 2000 pour "séquestration,
arrestations arbitraires, coups et blessures
volontaires et assassinats de citoyens
congolais" dans des prisons privées qu'il
aurait, selon la justice congolaise, ouvertes
dans les quartiers sud de Brazzaville lors de la
guerre civile de 1997. L'assemblée avait voté
ce texte le 23 novembre 2005. Voir notre édition du 15 octobre
2005 et du 24 novembre 2005
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