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BURKINA FASO,
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LES ARCHIVES 2006 DU BURKINA FASO


Lundi 9 janvier 2006 : Le président Blaise Compaoré, 54 ans, arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en 1987, réélu le 13 novembre 2005 pour un troisième mandat de 5 ans, a procédé, vendredi 6 janvier 2006, à la nomination d'un nouveau gouvernement. Reconduit jeudi 5 janvier 2006 dans ses fonctions par le chef de l'Etat, le Premier ministre, Paramanga Ernest Yonli, a constitué un exécutif de 34 membres dont 5 femmes, contre 31 pour le précédent.

Lundi 20 février 2006 : Le ministère de la Santé a annoncé le lancement, samedi 18 février 2006, d'une campagne de vaccination contre la méningite qui s'est déclenchée dans le centre et le sud du pays où 350 cas ont été enregistrés depuis le début de l'année. Une quarantaine de personnes a succombé à la maladie. La campagne de vaccination vise les personnes âgées de 2 à 30 ans.

Mardi 26 septembre 2006 : Les ministres du gouvernement ont été astreints s'adonner chaque jeudi soir, pendant 2 heures, à "des exercices sportifs d'entretien du corps" sous la conduite du premier ministre Paramanga Yonli qui a tenu à préciser que le "gouvernement n'entendait pas ressusciter le sport de masse obligatoire qui avait cours sous le régime revolutionnaire du président Thomas Sankara" (1983-1987).

Mercredi 20 décembre 2006 : S'exprimant lors de la cérémonie d'ouverture de la dixième conférence des ambassadeurs et consuls généraux du Burkina Faso, le président Blaise Compaoré a déploré lundi 18 décembre 2006 à Ouagadougou les "effets pervers d'une "mondialisation sans idéal humain, d'un marché générateur d'aliénation nouvelle, d'un effritement de la solidarité internationale, nourri à la source de l'individualisme et de l'égoïsme des nations". Il a également défendu le droit des Etats à disposer de l'énergie nucléaire à des fins civiles tout en condamnant son recours en tant qu'arme de destruction. Blaise Compaoré a condamné le terrorisme "dans toutes ses formes", estimant que "l'important reste de s'attaquer à ses germes et causes profondes qui sont la misère, les inégalités, les exclusions, les déviances éducationnelles, l'intolérance religieuse et les injustices historiques". Le président burkinabé a apporté le soutien de son pays pour l'indépendance de Taiwan, "île qui, avec ses 23 millions d'habitants, doit jouir de ses pleines prérogatives sur la scène internationale", ajoutant que l'indépendance de cette île est une "question de droit et de justice".



 



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