- Lundi
17 mai 2010 N°
2599/23995
- FRANCE : ESPIONNAGE
: Clotilde Reiss (photo), 24 ans,
étudiante et "lectrice" à
l'Université d'Ispahan en Iran, ex-stagiaire au Commissariat
à l'énergie atomique auteur d'un
rapport sur "les politiques en Iran en lien
avec lénergie nucléaire", accusée
"d'espionnage et datteinte à la
sécurité nationale" par la République islamique d'Iran où elle
était assignée à résidence à l'ambassade de France à Téhéran depuis son
arrestation le 1er juillet 2009, est rentrée à
Paris, dimanche 16 mai 2010. Fille de Rémi
Reiss, ingénieur et expert au Commissariat à
lénergie atomique, elle a été condamné
à 2 peines de 5 ans de prison pour avoir filmé
des "sites classés sensibles" et des
"scènes de manifestations" suite aux
contestations électorales du 12 juin 2009 et à
la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad. Sa peine
a été commuée en une amende d'environ 230 000
euros avec autorisation de sortie du territoire
iranien. Clotilde Reiss est rentrée via Dubaï dans un jet Falcon du
gouvernement français à destination de l'aéroport militaire de Villacoublay
dans les Yvelines. L'arrestation de Clotilde
Reiss s'est produite 3 mois après que la France
ait arrêté, à la demande des Etats-Unis, un
ingénieur iranien spécialisé dans le secteur
de la défense, Majid Kakavand, accusé
de fournir "illégalement à l'Iran des
matériaux pouvant avoir des implications
militaires". La libération de Clotilde
Reiss intervient donc quelques jours seulement
après que la France ait d'abord refusé
l'extradition de l'ingénieur iranien vers les
Etats-Unis, puis après lui avoir accordé sa
libération sous caution de 200 000 euros suite
à une décision de la Cour d'appel de Paris. Majid
Kakavand libéré, le président iranien, Mahmoud
Ahmadinejad, avait déclaré le 11 mai
2010, espérer une "décision rapide"
de la justice concernant Clotilde Reiss.
Accompagnée dimanche 16 mai 2010 par son père
Rémi Reiss et Bernard Kouchner, ministre
des Affaires étrangères et européennes,
Clotilde Reiss a été reçue au Palais présidentiel de l'Elysée par Nicolas Sarkozy,
président de la République française. Nicolas
Sarkozy a déclaré que "Clotilde Reiss
avait été "retenue injustement en Iran
depuis 2009". Bernard Kouchner s'est
immédiatement rendu à Radio J (94.8 FM),
la radio de la Communauté juive de France, où il a
déclaré que Clotilde Reiss a été libérée
sans "aucune contrepartie (...) aucun
marchandage" assurant qu'"en France, on
n'influence pas des décisions des juges".
Plus de détails : Les services secrets français, la
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"L'espionnage serait peut-être tolérable
s'il pouvait être exercé par d'honnêtes
gens". Montesquieu
(1689-1755)
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