- Mercredi
7 avril 2010 N°
2566/23962
- FRANCE : CRIME
RACISTE : Sammy Ghozlan
(photo), commissaire de police honoraire,
président du Conseil des Communautés Juives
UCCJ d'Ile-de-France et de Saint Denis 93,
président du Bureau National de Vigilance Contre
l'Antisémitisme BNVCA éditeur de sosantisemitisme.org et membre
du Conseil représentatif des
institutions juives de France CRIF, a qualifié
les meurtriers présumés du vigile d'origine
marocaine retrouvé noyé dans le canal de
l'Ourcq de "salauds", de
"bandits", précisant que ce "sont
des gens qui méritent d'être punis très
sévèrement". "Ils déshonorent non
seulement notre communauté, ils déshonorent
l'homme et l'être humain", a accusé Sammy
Ghozlan, qui a évoqué un
"assassinat". Sammy Ghozlan a assuré
la veuve de Saïd Bourarach de "tout son
soutien". NDLR. Cette condamnation n'a pas
été relayée sur le site internet du BNVCA en raison
peut-être des fêtes juives de Pessa'h. C'est la
découverte d'un passeport israélien dans le
véhicule des meurtriers présumés du vigile qui
a permis leur arrestation rapide. Un
rassemblement demandant la "justice pour
Saïd" s'est déroulé lundi 5 avril 2010
place de la République à Paris, en présence du
frère de la victime, Abdelkader Bourarach. La communauté
juive de France reste sous le choc après
l'incarcération de 4 Juifs samedi 3 avril 2010
impliqués dans la mort du vigile Saïd
Bourarach. Gilles Bernheim,
Grand rabbin de France, avait adressé ses
condoléances à la famille de Saïd Bourarach,
36 ans d'origine marocaine, maître-chien, vigile
à Baktor à Bobigny,
retrouvé mort noyé mercredi 31 mars 2010 dans
le canal l'Ourcq, après avoir été frappé à
plusieurs reprises par 6 jeunes Juifs, dont
plusieurs sont connus des services de police pour
"violence" et "usage de
stupéfiants". Le chien de Saïd Bourarach,
menacé d'être tué par ses agresseurs, s'était
jeté à l'eau pour secourir son maître.
L'animal a été repêché par des employés du
magasin. Un des assaillants ayant dit avoir vu
ressortir Saïd Bourarach de l'autre côté du
canal, aucune recherche n'a alors été
effectuée au soir du mardi 30 mars 2010.
Retrouvé mort le lendemain, Saïd Bourarach
était père de 2 enfants, un garçon de 3 ans et
d'une fille de 7 ans. L'accusation d'injures
"antisémites" proférées par la
victime a été rejetée, suite à l'audition de
témoins, par la procureure de la République de
Bobigny, Sylvie Moisson. Pourtant la thèse de
l'antisémitisme a été largement reprise par
tous les médias et le Grand rabbin de France,
Gilles Bernheim, a déclaré : "En tout
état de cause, des insultes ne peuvent pas
justifier des violences physiques et, encore
moins, la mort d'un homme". Les enquêteurs
de la brigade criminelle de la PJ de Paris
avaient rapidement interpellé les auteurs
présumés, tous juifs, un couple et 4 amis venus
en renfort, dans le cadre "d'une information
du chef de violences volontaires ayant entraîné
la mort sans intention de la donner avec usage ou
menace d'une arme". L'autopsie a révélé
des "traces d'ecchymose au niveau du menton,
du dos et des épaules." Près de 300
personnes s'étaient rassemblées vendredi 2
avril 2010 devant le siège de la Préfecture de
Bobigny à l'initiative de l'Union des
associations musulmanes de la Seine-Saint-Denis UAM93 pour
réclamer "une grande transparence dans
l'enquête" mettant en cause de jeunes juifs
connus des services de police. L'UAM-93 s'est
déclarée "choquée qu'on puisse évoquer
l'antisémitisme pour justifier ce crime odieux.
Ceci discrédite le combat contre
l'antisémitisme et constitue un deuxième
assassinat de ce vigile en salissant sa
mémoire". Le Mouvement
contre le Racisme et pour l'Amitié entre les
Peuples MRAP a demandé dans un
communiqué laconique que "toute la lumière
soit faite autour de ces faits avec promptitude
et transparence". SOS Racisme, sous
convention-cadre avec l'Etat, demande que
"toute la lumière soit faite" et
sinterroge sur la "possibilité
dune manipulation de la thématique du
racisme pour couvrir des actes de voyous".
Le Conseil représentatif des
institutions juives de France CRIF et la Ligue
Contre le Racisme et l'Antisémitisme LICRA, sous
convention-cadre avec l'Etat, n'ont pas réagi.
"Saïd Bourarach reposera à Berkane au
Maroc, tout comme Ilan Halimi victime de la même
haine, repose en Israël" a déploré le chroniqueur judiciaire Pascal Mourot. Selon la Ligue de défense juive LDJ, il
faut "attendre de connaître les résultats
de lenquête policière, d'autant que
l'autopsie réalisée montre que la victime est
morte de noyade et en aucun cas des suites de
coups". La LDJ précise que " le fait
que sa veste ait été retrouvée sèche sur le
bord du canal semble écarter lhypothèse
selon laquelle il a été jeté volontairement
dans leau". "De ce fait, il est
stérile dincriminer telle ou telle
communauté ou de présenter des excuses alors
que la vérité nest pas encore
connue", conclut la Ligue de défense juive.
L'information est passée sous silence par les
principaux médias et moteur de recherche. Plus
de détails : CRIME RACISTE : Le vigile de Bobigny
retrouvé mort noyé Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France
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