- Mardi
31 mars 2009 N°
2247/23643
- KENYA
: Dans un rapport de 58 pages publié
lundi 30 mars 2009, et intitulé "De
l'horreur au désespoir : La crise oubliée des
réfugiés somaliens au Kenya" (en anglais :
"From Horror to
Hopelessness: Kenya's Forgotten Somali Refugee
Crisis") l'organisation
américaine de défense des droits de l'homme, Human
Rights Watch (HWR) a indiqué
que des centaines de milliers de Somaliens
réfugiés au Kenya sont confrontés aux
exactions de policiers corrompus et violents
ainsi qu'à une crise humanitaire qui ne cesse de
s'aggraver dans les plus grands camps de
réfugiés du monde". Ce rapport décrit les
extorsions, détentions, violences et expulsions
que la police kenyane fait subir au nombre record
de Somaliens qui pénètrent au Kenya. Ces
nouveaux réfugiés viennent grossir les rangs de
plus de 250 000 de leurs compatriotes, qui
luttent pour survivre dans des camps prévus pour
un tiers seulement de ce nombre. Selon HWR, le
Kenya, invoquant des problèmes de sécurité, a
officiellement fermé ses 682 kilomètres de
frontière avec la Somalie en janvier 2007,
lorsque les troupes éthiopiennes sont
intervenues pour appuyer le fragile gouvernement
de transition somalien, chassant de Mogadiscio,
la capitale somalienne, une coalition de
tribunaux islamiques. La fermeture de la
frontière a encouragé les membres de la police
kenyane - connus depuis longtemps pour leurs
exactions à l'encontre des Somaliens - à
multiplier les actes d'extorsion à l'égard des
demandeurs d'asile somaliens qui cherchent à se
rendre dans les camps. Elle a forcé des dizaines
de milliers de Somaliens à recourir à des
réseaux de passeurs pour traverser
clandestinement la frontière kenyane. Elle a
également obligé le Haut Commissariat des
Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) à fermer
son centre de transit pour réfugiés, où
auparavant tous les nouveaux réfugiés étaient
rapidement inscrits sur des listes et passaient
un examen médical avant d'être acheminés vers
les camps. Le rapport conclut que la fermeture de
la frontière aux réfugiés viole le droit
international des réfugiés qui interdit le
retour forcé (refoulement), et a débouché sur
d'autres exactions graves. Le rapport cite des
réfugiés qui expliquent avoir été forcés de
retourner en Somalie parce qu'ils n'avaient pas
les moyens de soudoyer les policiers kenyans.
D'autres disent avoir été arrêtés, détenus
dans des conditions effroyables dans les camps ou
les villes avoisinantes, battus et, dans certains
cas, expulsés vers la Somalie. Copyright
www.fil-info-france.com/
Autres pays traités le 31 mars 2009 :
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