- Mardi
9 juin 2009 N°
2307/23703
- GABON : Le
président El Hadj Omar Bongo Ondimba, au
pouvoir depuis le 2 décembre 1967, doyen des
chefs d'Etat africains, est mort lundi 8 juin
2009 à l'âge de 73 ans des suites d'un arrêt
cardiaque, à l'hôpital Quiron de Barcelone en
Espagne où il était hospitalisé depuis le 11
mai 2009 à la suite d'un cancer intestinal. Un
deuil national de 30 jours a été décrété.
Selon la Constitution, la présidente du Sénat,
Rose Francine Rogombé, assurera l'intérim
jusqu'à un nouveau scrutin présidentiel qui
devra se tenir dans les 45 jours après la
vacance du pouvoir. Le ministre de la Défense,
le fils du président défunt, Ali Ben Bongo
Ondimba, a décrété "la fermeture des
frontières terrestres, aériennes et maritimes
[...] la mise en place de toutes les composantes
des forces de défense sur tout l'ensemble du
territoire [...] et la sécurisation des sites et
des bâtiments administratifs sensibles".
Omar Bongo Ondimba avait annoncé mercredi 6 mai
2009 "la suspension momentanée de ses
activités" afin "de se reposer et
faire le deuil de son épouse, Edith Lucie",
dont le récent décès l'a "profondément
marqué". Rappelons qu'après le dépôt de
plusieurs plaintes contre le président gabonais
Omar Bongo Ondimba, une décision de la justice
française, le 26 février 2009, avait ordonné
la saisie de comptes bancaires détenus en France
par le président gabonais, Omar Bongo Ondimba,
qui avait été condamné en France à rembourser
457 347 euros. Dans cette affaire, qui remonte à
1996, un entrepreneur français, René Cardona,
avait été emprisonné à Libreville au Gabon
pendant 48 jours à la suite d'un différend avec
le président gabonais. René Cardona avait
cédé sa société d'armement et de pêche à
une entreprise dont Omar Bongo Ondimba, son
épouse et 2 de ses enfants étaient
actionnaires. Laffaire nayant pas
prospéré comme prévu, le président avait
demandé à René Cardona de reprendre sa
société. Devant son refus, Omar Bongo Ondimba a
déposé plainte pour escroquerie devant un juge
d'instruction, son neveu. René Cardona n'avait
été libéré qu'après que son fils eut versé
300 millions de francs CFA (soit 457 347 euros)
sur un compte personnel d'Omar Bongo Ondimba en
France. En octobre 2008, la cour d'appel de
Bordeaux avait estimé que ce versement était
"indu et soumis à restitution" et
confirmé la condamnation d'Omar Bongo à verser
457 347 euros au fils de René Cardona. Le
président gabonais avait aussi été condamné
à acquitter les intérêts sur la somme depuis
1996, soit plus d'un million d'euros, et les
frais de justice. Blogger,
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français, ancien premier ministre, condamné en
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d'inéligibilité dans l'affaire des emplois
fictifs de la Mairie de Paris - Discours devant
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