- Mercredi
18 juin 2008 N°
2002/23398
- ETATS-UNIS
: La commission sénatoriale qui
enquête sur l'origine des méthodes
d'interrogatoires dures utilisées sur la base
américaine de Guantanamo à Cuba et dans la prison d'Abou Ghraïb en Irak, et sur la
gestion du dossier au sein du département de la
Défense, a débuté mardi 17 juin 2008 ses
premières auditions qui ont révélé que des
" instructeurs militaires chargés de former
les soldats américains ont fourni aux avocats du
Pentagone une liste de techniques
d'interrogatoire dures qui pouvaient être
utilisées dans des prisons comme Guantanamo,
malgré les vives objections soulevées en
novembre 2002 par les avocats en uniforme de
l'armée". Selon les investigations de la
Commission, l'ancien plus haut juriste du Pentagone William
"Jim" Haynes, qui devait témoigner,
s'est intéressé aux méthodes dures
d'interrogatoire à partir de juillet 2002, et
notamment un programme de formation militaire
baptisée "Survie, esquive, résistance et
évasion" (SERE) qui formait des soldats de
l'armée de terre à résister à des
interrogatoires et à ne pas divulguer
d'informations sensibles à l'ennemi. Ce
programme a été ensuite utilisé pour
développer des méthodes d'interrogatoires plus
efficaces portant notamment sur la résistance à
la privation sensorielle et de sommeil, à des
positions inconfortables, au simulacre de noyade
(waterboarding) et aux gifles. Plusieurs de ces
techniques, dont les "positions de
stress", ont été approuvées par le
secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld dans une
note de décembre 2002. La commission a
également publié des notes de services
auparavant confidentielles datant du début, en
2002, du programme d'interrogatoires durs à
Guantanamo. Dans l'une d'elles, le
lieutenant-colonel Diane Beaver, principal avocat
militaire de Guantanamo, explique que le
département de la Défense impose de dissimuler
les prisonniers traités durement, voire de
manière abusive, au Comité
international de la Croix-Rouge (CICR),
chargé de veiller au respect des conventions de
Genève sur le traitement des prisonniers. Dans
un autre compte-rendu de réunion, datant de
2002, un autre officier confirme que l'armée
utilisait des techniques auparavant interdites,
comme la privation de sommeil, mais le cachait
pour ne pas générer une publicité
"négative". Le document précise que
les personnes menant les interrogatoires devaient
"limiter les opérations les plus dures
quand le CICR était là".
Autres pays traités le 18 juin 2008 :
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FRANCE -
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Ecrivain français
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