SOMMAIRE
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Jeudi 3 novembre 2005 :

SANTE : Les députés français ont adopté en première lecture, par 339 voix contre 151, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2006. La principale mesure du texte de loi prévoit d'instaurer un forfait de 18 euros à la charge des patients pour les actes médicaux de plus de 91 euros, à l'exception des actes de biologie et de radiologie. Une baisse de 13 % du prix de certains médicaments est prévue, ainsi que le déremboursement de 156 médicaments à partir du 1er mars 2006, et il porte de 14 à 15 euros le forfait hospitalier. NDLR. Selon les chiffres officiels le "déficit prévisionnel" du régime général est réduit de 25 % en 2006. Un effort considérable est fait sur l’assurance maladie, le déficit prévisionnel de cette branche passant de 8,3 milliards d’euros en 2005 à 6,1 milliards d’euros en 2006. Plus de détails : Le projet de loi a été présenté en Conseil des ministres le 12 octobre 2005 ; Assemblée nationale - Loi de financement de la sécurité sociale
 
SANTE SUITE : Le ministère de la Santé et des Solidarités a mis en place un numéro d'appel sur la grippe aviaire, pour donner des informations, notamment aux voyageurs : Info'Grippe Aviaire, 0 825 302 302, (0,15 € la minute). Ce numéro est ouvert 7 jours/7 de 8 heures à 22 heures (20 heures les dimanches et jours fériés).
 
MALTRAITANCE : L'Observatoire décentralisé de l'action sociale (ODAS) rapporte qu'en 2004, 95 000 enfants ont été déclarés "en danger", soit une progression de 7 % (6 000 enfants) par rapport à 2003. Selon Jean-Michel Sanchez, président de l'Observatoire, s'exprimant sur la radio d'Etat d'informations continues "France Info", "cette forte croissance confirme la hausse déjà constatée en 2003 (+ 3 000 enfants par rapport à 2002) après plusieurs années de progression plus mesurée (3 000 enfants de plus en 4 ans), explique l'ODAS. L'organisme officiel constate, de manière générale, "une progression de la violence dans les relations sociales". "On sent bien qu'on a une société qui est en train, vraiment, de perdre la boussole avec un individualisme galopant, un repli des familles sur elles-mêmes" ; "On ne donne pas à l'enfant le minimum d'éducation, le minimum de repères, le sentiment que l'avenir peut être prometteur". Un enfant maltraité est un enfant victime de violences physiques, d’abus sexuels, de violences psychologiques, de négligences lourdes, ayant des conséquences graves sur son développement physique et psychologique. Un enfant en risque est un enfant qui connaît des conditions d’existence risquant de compromettre sa santé, sa sécurité, sa moralité, son éducation ou son entretien, sans pour autant être maltraité. C’est l’ensemble de ces enfants que recouvre la notion d’enfants en danger. NDLR. L'Observatoire national de l'enfance en danger ONED qui a été créé par la loi du 2 janvier 2004 avait présenté en septembre 2005 son premier rapport annuel d’activité chiffrant à 235 000 enfants en danger alors qu’il s’agit en réalité du nombre d’enfants suivis par le système de protection de l’enfance, depuis de nombreuses années parfois. Plus de liens officiels : Allo 119 Allo Enfance Maltraitée est un numéro gratuit ouvert 24h/24 qui a pour but de faciliter le dépistage des situations de maltraitance à enfant. ; Famille ; Sénat Accueil et protection de l'enfance ; Assemblée nationale - Protection de l'enfance
 
RELIGION - ISLAM : "Le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), réuni mardi 1er novembre 2005, nuit du doute, à la Mosquée de Paris, déclare aux Musulmans de France que la fête de l'Aïd El Fitr (NDLR. En arabe, Aïd signifie fête et Fitr la rupture) est fixée au 3 novembre 2005. La prière solennelle de l'Aïd El Fitr sera célébrée à partir de 9 heures à la grande mosquée de Paris". Le Ramadan commémore la révélation du Coran (NDLR. Ouvrage du 1er siècle de l'hégire, 7ème siècle de l'ère chrétienne). Du lever au coucher du soleil, les Musulmans ne doivent ni manger, ni boire et ni avoir des relations sexuelles, afin de se purifier et d'être meilleur avec son prochain. NDLR. Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales, réunissait les 22 et 23 février 2003 les membres de la commission chargée de l’élection du Conseil français du culte musulman (CFCM), devenu l'Instance représentative de l’islam de France à l'instar du Conseil représentatif des institutions juives de France CRIF. La 1ère désignation des membres du CFCM, a eu lieu les 6 et 13 avril 2003, résultant du vote issu d’une assemblée générale élue par les représentants des mosquées de France. Le CFCM a d’abord vocation de permettre le dialogue entre toutes les tendances de l’Islam en France. Il réunit l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), devenue contestataire, la Fédération nationale des Musulmans de France (FNMF) et la Fédération française des associations islamiques d’Afrique, des Comores et des Antilles (FFAIACA).
 
ANTISEMITISME : Un rassemblement était organisé par le Conseil représentatif des institutions juives de France CRIF, mercredi 2 novembre 2005, à Paris, place Iéna, devant l’ambassade d’Iran, pour protester contre les récentes déclarations du président iranien Mahmoud Ahmadinejad qui a appelé à "rayer Israël de la carte", lire notre édition du 27 octobre 2005, rubrique IRAN. La Ligue des Droits de l'Homme LDH et la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l'Homme FIDH (NDLR. Qui représente 141 organisations de défense des droits de l'Homme à travers le monde) étaient représentées par Antoine Bernard, directeur exécutif de la FIDH. La FIDH et la LDH entendaient dire avec "force" leur "condamnation des propos" tenus par le Président de la République d’Iran, Mahmoud Ahmadinejad, qualifié par le vice-président du CRIF, Joseph Zrihen, de "petit führer à la haine antisémite et antisioniste viscérale", prônant la destruction de l’Etat d’Israël. Les représentants des Droits de l'Homme, soulignent que "rien ne peut légitimer un discours de cette nature qui porte avec lui la haine et l’intolérance". "C’est un coup porté à tous ceux qui, en Palestine comme en Israël ou dans le monde entier, oeuvrent en faveur de la paix". La FIDH et la LDH rappellent dans un communiqué officiel que "le respect du droit ne se divise pas. Nul ne peut nier, sans se mettre au ban de la communauté internationale, le droit à l’existence de l’Etat d’Israël". Se sont joints à cette manifestation : l’UMP, l’UDF, le Parti socialiste, le Parti Radical, SOS Racisme, la LICRA, l’Amitié Judéo-chrétienne de France, l’Amitié judéo-musulmane (AJMF) le Mouvement des Musulmans laïcs (MML), le Comité Défense Cause Arménienne, le Mouvement pour la Paix et contre le Terrorisme et l’ensemble des organisations juives de France.



 

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