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Mercredi 30 mars 2005 :
- FONCTION
PUBLIQUE : Après l'échec des discussions
salariales avec les fédérations de
fonctionnaires (5,2 millions de fonctionnaires),
mardi soir 29 mars 2005, sur une revalorisation
des salaires dans la fonction publique, le
ministre de la Fonction publique et de la
Réforme de lEtat, Renaud Dutreil, a
déclaré : "Les organisations syndicales
ont rejeté à l'heure actuelle la proposition
d'un accord sur 2005-2006. Je le regrette car je
pense que c'était une proposition tout à fait
favorable", poursuivant : "Cette
proposition était bonne pour les fonctionnaires,
avec 1,8 % (de revalorisation salariale) pour
2005 et 1,5 % pour 2006, et elle était bonne
aussi pour le budget de l'Etat car liée à la
croissance du PIB". 6 des 7 fédérations de
fonctionnaires ont indiqué avoir refusé de
négocier les salaires des agents à la fois pour
2005 et 2006, réclamant une mesure distincte
pour la seule année 2005. Le ministre a fait
valoir que sa proposition était "cohérente
avec les objectifs d'équilibre des dépenses
publiques, car le fait d'indexer à la croissance
du PIB la revalorisation du traitement des
fonctionnaires, c'est aussi la certitude d'avoir
un budget qui est capable d'assumer cette
dépense salariale". La discussion devait
reprendre dans la soirée.
-
- MEDIAS
: Les salariés des quotidiens
Presse-Océan, Le Courrier de l'Ouest et Le Maine
Libre ont donné mardi un avis favorable au
projet de cession par la Socpresse (groupe
Dassault, Présidée et dirigée par Serge
Dassault depuis son contrôle à 87 % en 2004) de
son pôle ouest à la SIPA, holding du groupe Ouest-France dirigée
par François Régis Hutin. Le rachat par
Ouest-France est "la moins mauvaise des
solutions", a déclaré à l'AFP Jean-Marc
Beauvais, délégué Filpac-CGT et secrétaire
fédéral chargé de la presse écrite au sein de
ce syndicat. "C'est un oui du bout des
lèvres", a relevé un représentant de la
Filpac-CGT du Maine Libre. "Mais nous
n'avions pas le choix, émettre un non était
aller à la catastrophe compte tenu du fait que
Ouest-France était le seul repreneur
potentiel". Avec ce rachat, Ouest-France,
premier quotidien français par son tirage à 800
000 exemplaires dans les régions Bretagne,
Basse-Normandie et Pays de la Loire, se
retrouvera en position de quasi-monopole dans
l'ouest de la France, tant sur le plan
rédactionnel que publicitaire.
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- OTAGES
: Lors des questions au gouvernement
à l'Assemblée Nationale, le
Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, a fait
état mardi d'informations
"rassurantes" sur le sort de Florence Aubenas, journaliste et
d'Hussein Hanoun, guide, enlevés
en Irak le 5 janvier 2005 à Bagdad.
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- SEGREGATION
: Véronique Cohu-Weill, journaliste
et responsable du site internet des Dernières
Nouvelles d'Alsace DNA s'est
vu interdire l'entrée dans l'hémicycle du Conseil de
l'Europe de Strasbourg où a eu
lieu une conférence des grands Rabbins
européens sur Rachi de Troyes, le 1er mars 2005,
organisée par le Consistoire israélite du
Bas-Rhin, présidé par Grand Rabbin, René
Gutman. L'hémicycle était rempli d'hommes, et
les tribunes de femmes, normalement réservées
au public. La ségrégation a été
régulée par les huissiers placés aux entrées.
Déjà en juin 2004, Nourit, chanteuse
franco-israélienne, avait été interdite de
concert par une décision rabbinique qui ne
tolère pas qu' "une voix de femme chante
dans les murs du centre communautaire". Il y
a eu également le cas de Janine Elkouby, une
enseignante, qui avait subi les pressions du
rabbin Claude Spingarn, lequel lui interdisait de
s'exprimer devant un public mixte.
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- DROIT
: Le Sénat qui a
examiné les propositions de loi relatives aux
violences contre les femmes, a adopté à
l'unanimité mardi un amendement portant de
15 à 18 ans l'âge minimum légal pour le
mariage des jeunes femmes afin de lutter contre
les mariages forcés.
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- CONSTITUTION
: Référendum : La campagne
officielle démarrera le 16 mai 2005
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- JUSTICE
: Une expertise remise au juge
d'instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy qui
avait été saisie en juillet 2002 d'une
information judiciaire contre X pour
"atteintes involontaires à l'intégrité
physique par manquement délibéré à une
obligation de sécurité ou de prudence"
suite aux effets supposés de la catastrophe
nucléaire de Tchernobyl de 1986, étayerait la
thèse du "mensonge d'Etat". Le nuage
de Tchernobyl ne se serait pas arrêté aux
frontières de l'hexagone, grâce à un
anticyclone, contredisant les autorités qui
avaient alors affirmé qu'il n'y avait pas de
risque pour la santé des Français. C'est ce que
dénoncerait ce nouveau rapport d'experts qui
porte sur le passage en France entre le 30 avril
et le 5 mai 1986, du nuage issu de l'explosion de
la centrale nucléaire, en Ukraine. Selon les
experts, le physicien nucléaire Paul Genty et
Gilbert Mouthon, les autorités auraient
notamment minimisé l'ampleur des mesures
effectuées. C'est donc sur la base de documents
saisis lors de perquisitions dans des ministères
et organismes impliqués dans la prévention du
risque nucléaire, qu'ils ont constaté que les
mesures de radioactivité effectuées à
l'époque par les autorités françaises, EDF, la
Cogema ou la gendarmerie nationale étaient
beaucoup plus élevées que celles diffusées à
la presse et à l'opinion publique. Depuis,
plusieurs centaines de personnes souffrant de
cancers ou d'affections de la thyroïde (Glande
située à la base du cou, qui sécrète des
hormones riches en iode) qu'elles imputent au
passage du nuage ont déposé plainte. Plus de
détails : Page des
Nations Unies sur la catastrophe Tchernobyl ; L'accident
de Tchernobyl ; Le nuage de Tchernobyl ; CRIIRAD Commission
de Recherche et d'Information Indépendantes sur
la Radioactivité (Tchernobyl) ; Etude du risque de cancer de la
thyroïde 15 décembre 2000 ; CANCERS DE LA THYROÏDE EN FRANCE ET
ACCIDENT DE TCHERNOBYL (2001) ; Questions
de santé - Iode et thyroïde
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