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FRANCE,
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Jeudi 3 mars 2005 :

Selon les chiffres de l'INSEE, Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques, les déficits publics français ont représenté 3,7% du PIB en 2004, alors que le gouvernement avait fixé pour objectif de revenir à 3,6 %. La dette publique a, elle, dépassé les 1 000 milliards d'euros (1 065,7 milliards) pour atteindre 65,6 % du PIB au lieu de 63,9 % en 2003, (auparavant 63,7 %). L'INSEE a communiqué à la Commission européenne son estimation des ratios de dette et déficit publics pour 2004. Enfin, événement exceptionnel de l’année, l'INSEE rapporte qu'EDF et la COGEMA ont versé une soulte de 1,6 milliards d’euros au Commissariat à l'Energie Atomique (CEA) au titre de l’obligation de démantèlement du site nucléaire de Marcoule, (Gard). Le traitement de cette soulte est en cours d’examen avec Eurostat. NDLR. Le dérapage des déficits publics, l'explosion de la dette, les économies à réaliser dans le cadre du budget 2006, l'annonce de l'INSEE sur le chômage qui a atteint le seuil de 10 % de la population active pour la première fois en 5 ans, attendent le nouveau patron du MINEFI, Thierry Breton. Plus de détails : INSEE : Situation des finances publiques en 2004 (Tableau au format Pdf) ; Le très cher héritage de Nicolas Sarkozy ; La France en état d'urgence financière (Exécution du budget 2003 et perspectives pour 2004)
 
POLITIQUE : Des policiers de la brigade financière ont perquisitionné mardi le siège du Conseil régional d'Ile-de-France, à Paris, et au domicile de son président, le socialiste Jean-Paul Huchon, dans le cadre d'une enquête préliminaire sur des emplois présumés fictifs. Plusieurs sociétés et associations en contrat avec la région ont aussi reçu la visite des enquêteurs du pôle financier. Dominique Huchon, son épouse, est la première personne visée. Elle aurait été salariée par 3 sociétés de conseil et de communication, qui en échange, auraient bénéficié de contrats avec l'exécutif régional. En octobre 2004, le procureur de la République aurait reçu une lettre anonyme dénonçant avec détails l'existence, dans la première région d'Europe, d'emplois fictifs et d'un système de favoritisme dans l'octroi de certains marchés. Jean-Paul Huchon, élu à la tête de la région depuis 1998, a été le directeur du cabinet du Premier ministre socialiste Michel Rocard 1988 à 1991.
 
HISTOIRE : Le concours national 2004-2005 de la Résistance et de la Déportation a pour thème "1945 : libération des camps et découverte de l'univers concentrationnaire, crime contre l'humanité et génocide". Le concours est ouvert aux élèves français des établissements publics et privés. Un concours de la meilleure photographie d'un lieu de mémoire, en rapport avec le thème du concours national 2004-2005 de la Résistance et de la Déportation est proposé aux candidats ayant participé aux épreuves organisées par la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, la Fondation de la Résistance et la Fondation Charles de Gaulle. Ce concours est individuel. Les photos devront être envoyées avant le 14 juillet 2005. Plus de détails : Présentation du thème du Concours National de la Résistance et de la Déportation 2004-2005.
 
RACISME : L'humoriste français et militant noir Dieudonné a été victime, mardi soir 1er mars 2005 à Fort-de-France (Martinique) d'une agression perpétrée par 3 individus. 4 personnes ont été placées en garde à vue dans les locaux de la police à Fort-de-France (Martinique), a indiqué le directeur départemental de la sécurité publique, Bernard Cateau, qui n'a pas voulu confirmer l'identité des agresseurs qui seraient arrivés en Martinique avec des passeports portant des visas israéliens. Le maire et conseiller général de la Ville de Sainte-Anne, Garcin Malsa, "a dénoncé avec fermeté cette agression" sur ATV, première chaîne de télévision privée des Antilles, précisant que "les personnes qui ont commis cet acte de lâcheté, bien calculé, ont été objectivement aidées par le lynchage médiatique et les propos dénonciateurs dont a été l'objet Dieudonné". Le maire a demandé "aux autorités françaises en Martinique de prendre toutes les mesures pour que l'humoriste Dieudonné exerce son métier en toute quiétude sur le sol martiniquais". L'humoriste noir qui a subi un examen médical et "se porte bien", a déposé plainte pour coups et blessures volontaires et a tenu à l'Atrium à Fort-de-France, son spectacle à guichet fermé "Mes excuses". Dieudonné a déclaré avoir vu s'avancer "3 individus blancs", qui l'ont traité de "sale négro", puis l'ont frappé "au visage à coups de poings, avant de s'enfuir dans une Citroën blanche où attendait un chauffeur". C'est une patrouille de police qui a permis l'arrestation des 3 agresseurs et leur chauffeur qui seraient "de nationalité française et de confession juive", des "agents commerciaux résidant à Schoelcher et qui font fréquemment des aller-retours entre Paris et la Martinique, et se rendent souvent en Israël". Ils seront jugés en comparution immédiate pour violences en réunion. Dieudonné a demandé une "vive réaction des autorités", estimant que "les Noirs attendent que l'on traite de la même façon les agressions anti-noirs et l'antisémitisme". NDLR. Ironie du sort, les agresseurs demeureraient dans la ville de Schoelcher, située à 5 km de Fort-de-France, ville qui porte le nom de Victor Schoelcher, humaniste et sénateur français, (1804/1893), père de l'abolition de l'esclavage (1848) qui a laissé son nom à la ville en 1893.
 
ANTISEMITISME : Francis Fréchède, avocat général (ministère public) près la Cour de cassation, plus haute juridiction de l'ordre judiciaire, a demandé la cassation d'un arrêt de la cour d'appel de Paris du 30 juin 2004 qui avait relaxé l'humoriste noir Dieudonné. Celui-ci était poursuivi pour avoir dit, dans une interview accordée à l'hebdomadaire d'informations de la région lyonnaise, Lyon Capitale, en novembre 2003 : "Les Juifs, c'est une secte, une escroquerie, c'est une des plus graves parce que c'est la première". La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) et le Consistoire central israélite avaient déposé un pourvoi contre la décision de la cour d'appel. L'arrêt sera rendu le 15 mars 2005.
 
LOBBYING : Claude Goasguen, avocat à la Cour, ancien ministre, député de Paris et vice-président du groupe d'amitié France-Israël, président du Groupe UMP au Conseil de Paris, Inspecteur Général de l’Education Nationale, ancien Recteur d’Académie, Chevalier de la Légion d’Honneur, s'est vu décerner à l’unanimité le prix des Droits de l’homme pour l’année 2005 par les membres du bureau national du B'nai Brith France, section française de la plus grande et la plus ancienne organisation maçonnique juive mondiale. Le B'nai B'rith, (NDLR. Fils de l'Alliance en hébreu), ONG (Organisation Non Gouvernementale) présidée par Edwige Elkaïm, a été créée il y a plus de 157 ans et est représentée dans 58 pays du monde, siège à l'ONU, à l'UNESCO, au MERCOSUR et au Conseil de l'Europe. Claude Goasguen a été récompensé pour "son engagement" aux côtés de cette association, sa lutte contre l’antisémitisme, "son soutien à l’Etat d’Israël" mais aussi son intervention au Conseil de Paris pour faire voter - à l'unanimité - le principe d’un rapprochement entre Paris et Jérusalem.
 
JUSTICE : Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Dominique Perben, a présenté mercredi à la Chancellerie un spot télévisé à base d'images choc afin de sensibiliser les téléspectateurs à une "réalité inacceptable" : la question des violences conjugales. En France, on dénombre aujourd'hui 1,5 million de femmes victimes de violences au sein du couple, selon un rapport récent réalisé par un groupe de travail mis en place entre le ministère de la Justice et le ministère de la Parité et de l'égalité professionnelle. Le clip montre le visage d'une femme en 6 étapes : d'abord intact, puis marqué par une première trace de coup, puis une deuxième, une troisième, etc. sur le refrain : "je t'aime", "un peu", "beaucoup", "passionnément", "à la folie". A la fin, le corps de la femme repose sur le chariot d'une morgue, où apparaissent les mots "pas du tout", précédent le message : "Aujourd'hui en France, une femme sur 10 est victime de violences conjugales. Réagissons avant qu'il ne soit trop tard". Plus de détails : Les droits personnels et sociaux des femmes




 

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