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Mardi 1er mars 2005 :

Thierry Breton, qui a quitté la présidence de France Télécom pour devenir, lundi 28 février 2005, ministre de l’économie, des finances et de l’industrie (NDLR. MINEFI) a annoncé avoir ordonné la cession de ses 11 000 actions France Télécom et abandonné "tous ses mandats d'administrateur de sociétés" (NDLR. Administrateur des groupes français Thomson, Schneider Electric, Axa, France Télécom, et du groupe bancaire franco-belge Dexia). L'ex-PDG de France Télécom, Vice Président de l'Ecole Alsacienne et Président de l'Université de Technologie de Troyes, a été nommé vendredi 25 février 2005 par le président de la République Jacques Chirac, ministre de l'Economie, en remplacement d'Hervé Gaymard, membre du premier cercle, qui a démissionné en raison d'un scandale relatif à son appartement de fonction, de ses mensonges sur son patrimoine immobilier et sur le paiement de l'impôt sur la fortune ISF. Selon des initiés, Jacques Chirac aurait craint que son ministre, resté au pouvoir malgré le scandale, fasse perdre 2 points à son clan favorable au "oui", lors du référendum sur la constitution européenne. NDLR. France Télécom perdait 1,81 % au CAC 40 (indice boursier composé des 40 premières valeurs de la Bourse de Paris) après la nomination à sa tête de Didier Lombard.
 
CONSTITUTION : "En application de l'article 89 de la Constitution, le Président de la République a décidé que le Parlement sera réuni en Congrès le lundi 28 février 2005 en vue de l'adoption de la loi constitutionnelle modifiant le titre XV de la Constitution ainsi que de l'adoption de la Charte de l'Environnement", à Versailles, près de Paris, haut lieu de la monarchie. Jean-Louis Debré, président de l'Assemblée nationale, a ouvert la séance du 13e Congrès du Parlement pour débattre des 18ème et 19ème révisions de la Constitution depuis 1958. Le volet européen de cette révision de la Constitution de la Vème République a été voté sans surprise par 730 députés et sénateurs, 66 contre et 96 abstentions. Tous les groupes politiques représentés dans les 2 assemblées s'étaient prononcés pour cette révision, à l'exception des communistes. Le texte adopté vise à adapter le titre XV de la Constitution au nouveau traité européen. Les futures adhésions à l'Union Européenne, sauf Roumanie, Bulgarie et Croatie, seront soumises à référendum. Le président de la République, Jacques Chirac, annoncera jeudi la date à laquelle se tiendra le référendum sur le projet de constitution de l'Union européenne. Les députés et sénateurs ont également approuvé la Charte de l'environnement par 531 voix contre 23, le parti Socialiste PS ne prenant pas part au vote (NDLR. 111 abstentions toutes tendances). Le principe de précaution est donc désormais inscrit dans la Constitution. Né des travaux de la commission Coppens, la Charte confère de nouveaux droits et devoirs au citoyen et complète le préambule de la Constitution pour affirmer l'attachement du peuple français à la protection de l'environnement, au même titre qu'à la déclaration des droits de l'Homme de 1789 et des droits sociaux de 1946. Seule une centaine de manifestants protestait devant les grilles du château du Roi Soleil (NDLR. Emblème de Louis XIV) contre la Constitution européenne en scandant : "Europe trahison, la France est une Nation" en agitant des drapeaux tricolores et en chantant l'hymne national, la Marseillaise. Plus de détails : La Charte de l’environnement ; Principe de précaution ; IL FAUT BRÛLER LOUIS PASTEUR ou LE PRINCIPE DE PRECAUTION
 
Le président de la République Jacques Chirac a demandé lundi à Arras que la campagne du référendum français sur le traité constitutionnel européen soit conduite "dans un esprit de dialogue et de responsabilité" déclarant : "Je prendrai part, et toute ma part, pour expliquer aux Français pourquoi cette Constitution est une chance pour la France et une chance pour l'Europe". Le président Chirac s'entretiendra mardi avec Nicolas Sarkozy (UMP), puis avec le socialiste François Hollande (PS). Mercredi, il rencontrera le centriste François Bayrou (UDF), l'écologiste Yann Wehrling (Verts), le souverainiste Philippe de Villiers (MPF). Jeudi, il recevra la communiste Marie-George Buffet (PCF), Jean-Michel Baylet (PRG) et Georges Sarre (MRC). Le Front National, non représenté aux assemblées, ne figure pas sur l'agenda du président. POLICE : Selon le maire UMP de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, "certains policiers municipaux effectuant des patrouilles nocturnes seront armés à compter du début 2006". Coût de l'opération : 400 000 euros. Les policiers armés seront tous volontaires, une commission d'évaluation les sélectionnera d'après leur profil psychologique, leur formation s'étalera sur seulement 2 semaines et ils devront effectuer 6 séances de tirs annuelles de 50 cartouches. D'après une concertation avec les policiers municipaux, les "trois quarts sont favorables au port d'arme". Le revolver chambré 38 spécial déjà adopté par la majorité des polices municipales armées en France, a été retenu. Toulouse comporte une police municipale de 160 membres, pour une prévision de 200 en 2007. Jean-Luc Moudenc a garanti qu'il "n'y aura pas de glissement de compétences de la police municipale". Plus de détails : Police municipale : un code de déontologie (14 août 2003) ; Paris, le statut de 1982 ; La police municipale en pratique
 
BAVURES : Selon la Ligue des Droits de l'Homme, LDH, "de très graves allégations de violences policières" ont été recueillies par l’Anafé (Association nationale d'assistance aux frontières pour les étrangers) sur le "renvoi de quatre Congolais et d’un Camerounais depuis la zone d’attente de Roissy Charles de Gaulle, le samedi 19 février 2005". "Une fois de plus, malgré des certificats médicaux et des saisines du procureur de la république, les autorités ont ouvertement fait "disparaître" les traces d’agissements graves commis par des policiers" dénonce la LDH. Plus de détails : Droits des étrangers - Zone d’attente - Graves violences en zone d’attente
 
JUSTICE : La commission nationale de révision des condamnations pénales a rejeté lundi la seconde requête de Jean-Louis Turquin, incarcéré à Mauzac (Haute-Garonne), condamné à 20 ans de réclusion criminelle par la cour d'assise des Alpes-maritimes pour l'assassinat de son fils de 7 ans. Vétérinaire niçois, Jean-Louis Turquin a été condamné le 21 mars 1997 pour l'assassinat de Charles-Edouard, qu'il aurait commis en 1991 pour se venger de son épouse qui voulait divorcer. Mais il a toujours clamé son innocence et le corps de l'enfant, disparu le 21 mars 1991, n'a jamais été retrouvé. A l'appui de sa première demande de révision, Jean-Louis Turquin avait soutenu que l'enfant était caché par sa mère en Israël, et que "Charles-Edouard serait en fait dans une école rabbinique". Une autre thèse évoque un accident de la route dont l'auteur serait un cambrioleur.
 
Le Conseil représentatif des institutions juives de France CRIF déclare "apporter son soutien" à la manifestation organisée par le mouvement "Ni putes Ni soumises" le dimanche 6 mars 2005 à Paris à l’occasion de la journée internationale des femmes. Roger Cukierman, président du CRIF et vice-président du Congrès Juif Mondial se dit "solidaire de l’association dans son combat pour le respect des droits de la femme". Une ONG qui se bat pour les droits des femmes, principalement musulmanes, l’égalité des sexes et contre les discriminations et toutes les formes de violence et qui dénonce : "Assez des conventions bilatérales (NDLR. Algérie, Maroc, etc.) qui font de la France la complice de politiques sexistes qui placent ces femmes dans la condition de mineures à vie et bafouent leurs droits." Selon "Ni putes Ni soumises" la "liberté accordée aux femmes est le meilleur baromètre de la réalité démocratique d’une nation".




 

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