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Mardi 18 octobre 2005 :

COMMEMORATION : Les Algériens de France ont commémoré, lundi 17 octobre 2005, le 44e anniversaire du massacre de plusieurs dizaines ou centaines (200 victimes) d’Algériens (NDLR. Selon les sources) survenus à Paris le 17 octobre 1961. Ils ont été jetés, pour la plupart, dans la Seine par les policiers de la Préfecture de Police de Paris, à l'époque, placés sous les ordres de Maurice Papon, ayant reçu les pleins pouvoirs du Général de Gaulle, alors Président de la République française. Ils manifestaient pacifiquement, mais à l'encontre d'un couvre-feu qui leur était imposé et qui interdisait aux Français musulmans de circuler groupés et la nuit. Ce massacre a été précédé par l'assassinat de 22 policiers français par des membres (NDLR. Qualifiés à l'époque de "terroristes algériens") du Front de Libération National, FLN. Plusieurs milliers d'Algériens seront rafflés, puis détenus pendant plusieurs jours ou internés au Palais des sports, au Parc des expositions, au stade de Coubertin, au centre d’identification de Vincennes. Les déportations sont mises en place vers l’Algérie française qui ne deviendra indépendante qu'après l'exode des Juifs "Pieds-Noirs" le 3 juillet 1962. L'Algérie Presse Service APS Informations rapporte que l’Organisation nationale des moudjahidines (ONM) a appelé, hier, le gouvernement français à "reconnaître les crimes contre l’humanité commis par ses responsables contre les Algériens aussi bien à l’intérieur de leur pays qu’à l’étranger". Le secrétaire général de l’ONM, Saïd Abadou, a déclaré : "Le temps n’était-il pas venu pour la France de présenter ses excuses au peuple algérien pour les massacres, brimades, viols, spoliations et autres actes dégradants qu’il a subis, 132 ans durant" ; "La France" poursuit-il, "se doit de présenter ses excuses au peuple algérien et reconnaître les actes d’extermination et de massacres collectifs dont il a été victime et dont rares sont les cas similaires dans l’histoire contemporaine".
 
JUSTICE : Selon des sources judiciaires, Zahir Mohammed Al Siddiq, ancien agent des renseignements syriens, a été interpellé dimanche 16 octobre 2005 à Chatou (Yvelines) à la demande des autorités libanaises dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri le 14 février 2005. Un mandat d'arrêt international avait été délivré par les autorités libanaises. Ces autorités ont 30 jours pour transmettre à la Cour d'appel de Versailles toutes les pièces nécessaires à la demande d'extradition.
 
DEFENSE : La ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, a suspendu 3 militaires français qui ont servi dans la Force Licorne en Côte d'Ivoire, dont le général Henri Poncet, (NDLR. Ancien commandant de l'opération "Licorne" en Côte d'Ivoire), pour "des manquements graves" lors de l'interpellation en mai 2005 d'un jeune Ivoirien qui a trouvé la mort dans des circonstances "particulières". Depuis le 4 avril 2004, et sur la base de la résolution 1528 du Conseil de sécurité de l'ONU, la force Licorne a pour mission de "contribuer à la sécurité générale en Côte d'Ivoire", en fournissant une capacité de réaction rapide à l'ONUCI : l'Opération des Nations Unies en Cote d'Ivoire en cas d'agression.




 

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