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Samedi 1er octobre 2005 :

 
CENSURE : 30 000 exemplaires du Petit Littré 2005 version abrégée ont été retirés de la vente en vue de leur destruction. Certaines définitions ont été jugées antisémites ou racistes par "des lecteurs" telles que "Juif : (...) Etre riche comme un juif, être fort riche. Fig. et famil. Celui qui prête à usure ou qui vend exorbitamment cher, et en général quiconque cherche à gagner de l'argent avec âpreté." Ou bien : "Arabe : n. m. Qui est originaire d'Arabie. Fig. Usurier, homme avide. (...)". 15 000 exemplaires avaient été édités pour l'enseigne de vente à bas prix Maxi-Livres et les hypermarchés et 15 000 pour les libraires.
 
SOCIAL : Des policiers en tenue d'intervention anti-émeutes ont expulsé les occupants étrangers de 2 squats sur ordre de la Préfecture de police de Paris, dirigée par le général Pierrre Mutz, Préfet de Police et Préfet de la Zone de Défense de Paris. L'un des assaults a été donné en application d'une ordonnance de référé rendue le 17 décembre 2004 par le TGI de Paris. Cela concernait le squat du 57, rue des Gravilliers dans le 3 ème arrondissement de Paris. "Des logements, pas des matraques" scandaient les manifestants parmi lesquels figurait le président du Droit au logement (DAL), Jean-Baptiste Eyraud, en s'interposant entre les policiers et les occupants du second squat situé au 117 de l'avenue Jean Jaurès dans le 14 ème arrondissement de Paris. "C'est une expulsion arbitraire sans jugement d'expulsion" servant à "favoriser la spéculation immobilière" a déclaré Jean-Baptiste Eyraud. Nicolas Sarkozy, redevenu Ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de l'aménagement du territoire, a décidé de fermer les bâtiments insalubres. Une dizaine de squats ont déjà été évacués dans la région Ile-de-France. Une annonce qui avait été faite à la suite de 2 incendies meurtriers responsables de la mort de 24 étrangers, dont 18 enfants pour la plupart noirs, au mois d'août 2005 à Paris, ville et capitale de la France, dont le maire est le socialiste Bertrand Delanoë. Le DAL a appelé à un rassemblement à 14 heures, samedi 1er octobre 2006, devant le parvis de la mairie du 14 ème arrondissement de Paris, détenu par Pierre Castagnou, élu de gauche. Plus de détails : Droit au logement et expulsions locatives ; Vers un droit au logement opposable (2002) ; Y at-il un droit au logement ? N-U
 
CONFLIT CORSE SNCM : Thierry Breton, Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, a eu un long entretien avec le Vice-président de la Commission et Commissaire chargé des transports, le Français Jacques Barrot, consacré au "dernier" plan de sauvetage de la Société nationale Corse-Méditerrannée (SNCM). En effet la Commission européenne pose des conditions au montage financier envisagé par le gouvernement français pour sauver la SNCM, qui prévoit que l'Etat conservera désormais 25 % du capital de la compagnie maritime. Thierry Breton a déclaré : "La commission et ses services ont fait remarquer de façon très explicite que ce dernier montant de 25 % était dans son esprit un maximum absolu et qu'en tout état de cause il devait être considéré comme étant résiduel, temporaire, limité dans le temps et ne donnant aucun droit particulier à l'Etat". En Corse le conflit se généralise et l'ile est sur le point d’être coupée du continent. Le port autonome de Marseille est toujours paralysé. Le président du Conseil général de Haute-Corse, le député socialiste Paul Giacobbi, accuse Nicolas Sarkozy, actuellement Ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de l'aménagement du territoire, "guidé par son obsession des quotas et des communautés" d'être le principal responsable de la faillite de la SNCM, bradée au fond d'investissement Butler Capital Partners.
 

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