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Mardi 4 janvier 2005 :

Le ministère de la Défense a confirmé l'envoi en Asie du Sud-Est cette semaine du porte-hélicoptère Jeanne d'Arc, qui dispose de 4 hélicoptères, et de la frégate Georges Leygues, qui doivent appareiller mardi de Djibouti. Les 2 navires apporteront 5 tonnes de médicaments, 80 000 litres d'eau et 6 000 rations alimentaires. ** Pour "faciliter l'identification des personnes disparues en Asie", Dominique Galouzeau de Villepin, Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Intérieure et des Libertés Locales a donné pour instruction à tous les services de police et de gendarmerie de France d'accueillir toute personne souhaitant faire une déclaration de disparition. Enfin, le ministère des Affaires étrangères a ouvert, 24 heures sur 24, une cellule d’information aux victimes, au n° vert suivant : 0 800 174 174. Plus de détails : Cellule d'identification des victimes du tsunami en Asie du Sud Est

JUSTICE : Selon Rémi Jouan, secrétaire national du syndicat CFDT s'est tenu au tribunal de grande instance de Paris TGI, "le premier procès d'une victime des éthers de glycol", demandant "à nouveau au gouvernement de prendre des mesures d'interdiction des éthers de glycol dans les entreprises". Claire Naud, ancienne sérigraphiste à la société "Serigraphie Aquitaine Flocage" (SAF) a accouché le 17 août 1992 d'une petite fille atteinte de graves malformations et d'un important retard de développement. Jugement rendu le 8 mars 2005. NDLR. Dans un rapport confidentiel (mai 1999), l'Inspection générale des Affaires sociales (IGAS) avait accusé l'Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des risques (INRS) d'avoir ''minimisé'' la toxicité des éthers de glycol, fourni ''une information limitée et une prévention quasi inexistante''. Alors que "des recherches, conduites aux Etats-Unis, ont montré la nocivité de ces produits''. A la suite de cette information révélée par le quotidien "Libération" le ministère de l'Emploi annonçait (en 2000) que 3 décrets visant à protéger les employés, notamment les femmes enceintes, exposés à ces produits hautement toxiques "étaient en préparation". Enfin, interdits en France en 1997 dans les produits de consommation et en 1998 dans les médicaments et les cosmétiques, les éthers de glycol restent autorisés dans l'industrie.

POLICE : Selon le ministère de l'Intérieur, malgré "un important dispositif de sécurité", 333 véhicules ont été brûlés volontairement sur la voie publique dans la nuit de la Saint-Sylvestre 2004. Nombre qui témoignerait d’une "stabilité des phénomènes de violence urbaine". 324 véhicules auraient été incendiés en 2003 et 379 en 2002, toujours selon les chiffres officiels. Le département de Seine-Saint-Denis qui figure en tête des départements d’Ile-de-France, "améliore" son score avec 75 voitures brûlées contre 47 en 2003, pour la seule nuit de la Saint-Sylvestre. La ville de Strasbourg se maintient en tête avec 29 véhicules carbonisés selon la préfecture du Bas-Rhin. Michel Wieviorka, Sociologue, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), spécialiste des violences urbaines, estime que ces incendies constituent "une réponse d’exclus à la société de consommation" et "une rage qui continue d’exister dans ces quartiers de plus en plus ghettoïsés où l’exclusion n’a jamais cessé de grandir". Enfin, "Les violences urbaines également, elles créent un climat d'insécurité insupportable pour nombre de nos concitoyens. Le plus souvent d'ailleurs, ce sont les plus modestes d'entre eux qui sont les premières victimes : incendies de voitures, caillassages, agressions quotidiennes" déclarait Dominique Galouzeau de Villepin, ministre de l’Intérieur, à son arrivée place Beauvau à Paris, (siège du ministère de l'Intérieur) devant les préfets de France, le 22 avril 2004. Plus de détails : Discours complet

Le tribunal correctionnel de Paris juge 6 prévenus pour "association de malfaiteurs en vue de commettre un acte de terrorisme", dont Djamel Beghal. Ils sont soupçonnés d'avoir préparé en 2001 un attentat contre l'ambassade des Etats-Unis à Paris. Djamel Beghal a dénoncé "un tribunal d'inquisition", le "processus imaginatif" de la justice française et les effets de "tortures méthodiques" de la police anti-terroriste menées sous l'autorité du juge d'instruction Jean-Louis Bruguière. Plus de détails : Djamel Beghal ou la quête du savoir religieux




 

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