- Mercredi
9 février 2005 N° 952/22348
- EGYPTE : Lors du
sommet de Charm El
Cheikh, station balnéaire au bord de la
Mer Rouge, qui s'est ouvert mardi à l'invitation
du président Hosni Moubarak (photo),
le président de l'Autorité
Nationale Palestinienne, Mahmoud Abbas, et le
Premier ministre israélien Ariel Sharon ont
annoncé un cessez-le-feu mettant un terme à la seconde Intifada qui a
débuté en septembre 2000 lorsque le Premier
ministre Ariel Sharon s'est rendu sur l'Esplanade
des Mosquées, visite qualifiée de
"provocation" par les Palestiniens. Le
Président palestinien a déclaré : "Nous
sommes convenus avec le premier ministre
israélien de cesser tous les actes de violence
contre les Israéliens et les Palestiniens où
qu'ils soient. Le calme que nos territoires
connaîtront à partir de ce jour signale le
début d'une nouvelle ère, un début pour la
paix" tandis que le Premier ministre
israélien affirmait que son pays allait
"cesser ses opérations militaires contre
les Palestiniens partout" et "libérer
des centaines de prisonniers. Nous espérons
qu'à partir d'aujourd'hui commence une nouvelle
ère de calme (...). Nous voulons mener un
dialogue sincère" et s'est dit
"déterminé" à appliquer le plan de
retrait de Gaza prévu pour l'été 2005.
L'Egypte et la Jordanie ont immédiatement
annoncé le retour à Tel-Aviv de leurs
ambassadeurs.
RDC Rép. Dém. Congo : Le Fonds
des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a
démarré une nouvelle opération humanitaire
pour porter secours à plus de 10 000 familles
déplacées, soit 50 000 personnes, victimes des
attaques perpétrées par des factions armées
tout au long du mois de janvier 2005 dans la
région de l'Ituri, dans l'est de la République
démocratique du Congo (RDC). L'opération de
l'UNICEF consiste dans un premier temps à
fournir de l'eau potable, des abris d'urgence,
des ustensiles de cuisine, et à distribuer des
biscuits protéinés pour les enfants. L'UNICEF
espère pouvoir organiser également une campagne
de vaccination pour les enfants déplacés.
FRANCE : Le Fonds des
Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF) a
réitéré mardi son appel aux gouvernements à
intervenir rapidement pour mettre fin à la
pratique nocive que sont l'excision et les mutilations génitales féminines, dans un communiqué publié
dimanche 6 février 2005 à New York, à
l'occasion de la journée internationale
tolérance zéro pour les mutilations génitales
féminines. L'UNICEF a exhorté les Etats à
intervenir rapidement pour empêcher ces
pratiques nocives et discriminatoires et rappelle
que leur élimination est un élément
indispensable à la réalisation de 2 des Objectifs du Millénaire pour le
développement : l'amélioration de la
santé maternelle et l'égalité entre les sexes.
Carol Bellamy,
directrice de l'UNICEF, rappelle que "les
mutilations génitales féminines et l'excision
constituent une violation des droits les plus
élémentaires des femmes et des filles. Il
s'agit là d'une procédure dangereuse et
irréversible qui a des répercussions négatives
sur la santé des femmes et des filles, leur
aptitude à mettre des enfants au monde et leur
éducation". Le communiqué rappelle que
plus de 130 millions de femmes et de filles dans
le monde ont subi des mutilations génitales
féminines et excisions et que compte tenu des
taux de natalité actuels, on peut considérer
qu'environ 2 millions de filles chaque année
risquent d'être victimes de l'une de ces
pratiques. Les mutilations génitales féminines
(GMF) sont pratiquées dans 28 pays du monde,
sous une ou plusieurs formes, principalement en
Afrique mais aussi au Sultanat dOman, au
Yémen et aux Emirats arabes unis. Plus de
détails : Mutilation et discrimination ** Les
autorités françaises ont annulé la
manifestation organisée par le Comité de
Soutien aux Droits de lHomme en Iran (CSDHI).
prévue à Paris le 10 février 2005 en
opposition au régime des Ayatollahs iraniens. Le
Conseil représentatif des
Institutions juives de France, CRIF,
présidé par Roger Cukierman,
vice-Président du Congrès
Juif Mondial, (World Jewish Congress), a
indiqué avoir "appris avec surprise
lannulation dune manifestation contre
la dictature religieuse des mollahs" faisant
remarquer que cette manifestation est, en
revanche, autorisée à Berlin en Allemagne.
LUnion de Etudiants Juifs de France, UEJF,
parmi une soixantaine dorganisations, avait
soutenu cette manifestation. **
La nouvelle Secrétaire d'Etat
américaine Condoleeza Rice est arrivée mardi à
Paris en provenance de Rome. Dans un discours
prononcé à lInstitut
dEtudes Politiques IEP, une
des écoles qui forme les futures élites
politiques et administratives françaises, elle a
"appelé lEurope à ouvrir un nouveau
chapitre dans ses relations et son alliance avec
l'Amérique". Elle a
rencontré en soirée le président de la
République, Jacques
Chirac. ** Le Ministre
de l'Economie, des Finances et de l'Industrie Hervé Gaymard a
présenté, mardi 8 février 2004, les grandes
orientations de la politique économique du
Gouvernement pour les 30 mois à venir,
annonçant des mesures fiscales pour soutenir la
consommation, le pouvoir dachat et
lactivité des entreprises. Plus de
détails : Une politique au service de la
croissance ** RACISME : Une
dizaine de personnes, dont 4 militaires du 27e
bataillon de chasseurs alpins (BCA) d'Annecy
(Hautes Savoie) a été interpellée mardi dans
le cadre de l'enquête sur l'incendie de 2
mosquées en 2004 en Savoie et en Haute-Savoie.
Le ministère de l'Intérieur a précisé que
l'enquête de la police judiciaire de Lyon et
cette opération menée par la direction
interrégionale de la police judiciaire de Lyon,
visaient à confondre les auteurs des incendies
de 2 lieux de prière à Seynod et Annecy le 5
mars 2004. "De tels actes ne sauraient être
tolérés dans notre pays", a déclaré le
ministre de lIntérieur, de la Sécurité
intérieure et des Libertés locales, Dominique Galouzeau de Villepin, rappelant
sa "détermination à lutter contre toutes
les formes de racisme et d'antisémitisme, les
actes de haine et de xénophobie". Le
colonel Jean-Pierre Palasset, commandant le 27e
BCA, a déclaré que si la responsabilité de
certains de ses subordonnés était avérée,
"des mesures disciplinaires très strictes
seraient prises". Le procureur de la
République d'Annecy, Philippe Drouet, précise
qu'aucune "des personnes interpellées
n'avait d'antécédents judiciaires". Le
député-maire d'Annecy Bernard Bosson (UDF) a
salué "le travail de la police" et
apporté le "soutien de la ville d'Annecy à
la communauté musulmane qui avait beaucoup
souffert de ces attentats". Benabdallah
Bentaleb, président de l'Assemblée des
musulmans de l'agglomération d'Annecy, s'est
déclaré "soulagé par ces
interpellations", précisant : "Il faut
avoir confiance en la justice, faire preuve de
patience, il est important que les auteurs soient
identifiés, qu'ils soient punis et qu'ils
remboursent les dégâts qu'ils ont commis".
Dalil Boubakeur, président du Conseil français
du culte musulman (CFCM) et recteur de la
Mosquée de Paris a déclaré : "Si on
arrive à mettre un nom, un visage sur les
auteurs de ces actes ignobles et jusqu'ici
clandestins, cela nous paraît un pas vers la
justice et en même temps une juste promesse de
sanctions judiciaires, un avertissement pour tous
ceux qui croient en une certaine impunité à
propos d'actes de ce genre". L'affaire,
largement médiatisée à l'époque par le
ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, qui
s'était rendu sur place, visitant la salle de
prière de Seynod, complètement détruite, et la
mosquée d'Annecy, peu endommagée, promettait
que les mosquées allaient être protégées
comme le sont les synagogues. L'agence de presse
d'Etat, AFP et les médias dessinent le
"profil des civils interpellés" qui
correspond à des "paumés racistes, qui
lisent de la littérature d'extrême droite, se
saoûlent régulièrement mais ne font pas partie
de mouvements politiques structurés". **
JUSTICE : La juge d'instruction
parisienne Sophie Clément a refusé mardi de transmettre à la
justice djiboutienne son dossier sur le décès
mystérieux du magistrat français Bernard
Borrel, brûlé le 19 octobre 1995 face à l'Ile
du Diable à Djibouti. La magistrate a averti que
la France "peut refuser l'entraide
judiciaire" si elle est de "nature à
porter atteinte à sa souveraineté, à sa
sécurité ou à son ordre public". Or,
l'enquête sur le décès du juge Borrel a permis
à plusieurs reprises la déclassification de
documents classés "secret-défense".
"Communiquer notre dossier aurait pour
conséquence de livrer indirectement des
documents des services de renseignement français
à une autorité politique étrangère",
prévient Sophie Clément. L'avocat français
Maître Francis Szpiner est le défenseur des
autorités djiboutiennes et du président de
Djibouti, Ismaël Omar Guelleh. Plus
détails : La veuve du juge attaque le Quai
d'Orsay (Affaires étrangères) **
Suite Justice : Dominique Ambiel, membre du
Grand Orient de France, GODF,
première obédience maçonnique française,
alors conseiller en communication et bras droit
du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin,
interpellé avec une prostituée roumaine mineure
dans la nuit du 19 au 20 avril 2004, sur l'avenue
des Ternes à Paris, a vu sa condamnation
accentuée par la 13e chambre de la cour d'appel
de Paris. Il n'écope d'aucune peine de prison
même avec suris et est condamné à une amende
de 2 500 euros au lieu de 1 500. Le recours à la
prostitution d'un mineur par les personnes
physiques, (article 225-12-1 du code pénal) est
puni de 3 ans d'emprisonnement et 45 000 euros
d'amende. Poursuivi en correctionnelle pour
outrage à agent, Dominique Ambiel avait été
relaxé de ce délit, un jugement confirmé par
la cour d'appel de Paris. Il devra verser 1 euro
de dommages et intérêts à la partie civile au
procès, "La voix de l'enfant", une
Fédération de 50 associations, qui a pour but,
l'Ecoute et la Défense de l'Enfance en Détresse
en France et dans le Monde. Dominique Ambiel,
marié, proche du vice-président de TF1,
première chaîne de télévision publique,
Etienne Mougeotte, ex-producteur de Fort Boyard,
Koh-Lanta, est alors redevenu producteur privé
de " jy vais, jy vais pas"
à la télévision publique, France 3. Dominique
Ambiel a plaidé pour sa défense la thèse
"du complot". Les magistrats ne l'ont
pas cru. "Dominique Ambiel maintient qu'il
est totalement innocent. De plus l'arrêt
n'étant même pas motivé en droit, nous avons
décidé de déposer un pourvoi en cassation", a
indiqué son avocate, Maître Marie-Alix
Canu-Bernard. Plus détails : Eléments
constitutifs du nouveau délit de recours à la
prostitution d'un mineur ; Lire
notre édition du Mardi 7 septembre 2004 ** POLITIQUE
: Le Conseil de Paris à
majorité socialiste et verte (écologistes,
militant pour les logiciels libres), dirigé par
Bertrand Delanoë, maire socialiste de Paris, a
choisi d'utiliser Windows, Office (traitement de
textes, tableurs...) et autres Explorer
(navigateur) de Microsoft et non leurs
équivalents "libres" comme Linux, OpenOffice ou Firefox. Il a
seulement entériné l'adhésion de la ville à
l'ADULLACT de
Montpellier (Hérault) : Association des
Développeurs et Utilisateurs de Logiciels Libres
pour l'Administration et les Collectivités
Territoriales. Une très grande déception pour
la communauté open-source (logiciels libres). Si
cette communauté est déçue, Microsoft se
réjouit de conserver le contrôle des 18 000
ordinateurs de la mairie de Paris. Le géant
américain dirigé par le multi-milliardaire Bill Gates avait
proposé aux élus de gauche jusqu'à 60 % de
rabais sur ses produits afin de ne pas perdre le
marché parisien. Les applications comme Office
ou Internet Explorer conserveront leur monopole
à la Marie de Paris, malgré les coûts et les
nombreuses failles de sécurité. NDLR.
L'ADULLACT, présidée par François Elie,
informaticien, conseiller municipal en charge des
nouvelles technologies à la ville
dAngoulême et élu de la Communauté
dAgglomération dAngoulême, propose
des services payants pour les
collectivités allant de 250 à 6 000 euros, sans
rapport avec l'esprit d'indépendance de l'Open
source libre,"même
si la licence ne doit pas empêcher de vendre ou
de donner le logiciel en tant que composant d'une
distribution d'un ensemble contenant des
programmes de diverses origines".
SUISSE : Dans un arrêt publié
mardi, le Tribunal Fédéral (TF) a
débouté la famille de l'ex-dictateur Sani
Abacha, qui conteste "l'origine criminelle
de ces fonds" et plusieurs sociétés qui
voulaient suspendre cette action dans le cadre de
la procédure d'entraide judiciaire pendante
auprès du Tribunal fédéral concernant la
restitution aux autorités nigérianes des
quelque 500 millions de dollars placés dans les
banques suisses par l'ancien dictateur. L'Office
fédéral de la justice avait
ordonné le 18 août 2004 la restitution de ces
500 millions de dollars, soit la
quasi-intégralité des fonds Abacha qui
restaient bloqués en Suisse, estimant que la
plus grande partie des fonds Abacha bloqués en
Suisse était manifestement d'origine
délictuelle. Selon des estimations des
autorités nigérianes, l'ex-dictateur, décédé
en 1998, et ses proches auraient détourné 2,2
milliards de dollars entre 1993 et 1998. La
Suisse a déjà rendu plus de 200 millions de
dollars au Nigeria grâce à des accords entre
les personnes concernées et les autorités
nigérianes. Au total, ce sont 700 millions de
dollars qui ont été bloqués à la suite des
demandes d'entraide judiciaires adressées à la
Suisse à partir de 1999. Plus de
détails : Solution transactionnelle dans
l'affaire Abacha (avril
2002).
DANEMARK : 4 millions d'électeurs
étaient appelés aux urnes mardi pour des
élections législatives visant à élire 175
députés au "Folketing",
(Parlement monocaméral) où 947 candidats, dont
299 femmes se disputaient les 179 sièges du
Parlement. Tous les sondages s'accordent pour
donner une nette victoire des libéraux et des
conservateurs au pouvoir, conduits par le Premier
ministre libéral Anders Fogh Rasmussen et
appuyés au parlement par le parti du Peuple
danois (PPD, extrême droite).
GRECE : L'ancien ministre
socialiste des affaires étrangères, Carolos Papoulias, 75 ans, a
été élu par le Parlement dès le premier tour
avec une forte majorité de 279 voix sur 296 au
poste de président de la République. Seul
candidat, il succède au conservateur Costis Stéphanopoulos.
PAYS-BAS : Le procès pour crimes de
guerre de l'ancien président yougoslave Slobodan Milosevic (63 ans) a
repris devant le Tribunal pénal international
pour l'ex-Yougoslavie (TPIY). Les audiences avaient
été suspendues pendant une semaine, l'accusé
souffrant de la grippe.
ARABIE SAOUDITE : La
conférence internationale sur le terrorisme
s'est achevée mardi à Ryad sur la proposition
de créer un Centre mondial pour la lutte
anti-terroriste qui devrait avoir son siège à
Genève en Suisse. Son objectif "est
d'échanger et de transmettre des informations
d'une manière immédiate, compatible avec la
rapidité des événements et pour éviter qu'ils
ne se produisent".
IRAK : Un attentat a été
perpétré mardi contre le centre de recrutement
situé dans l'ouest de la capitale Bagdad faisant
13 morts et une trentaine de blessés. ** A Bagdad
toujours, les 2 fils d'un homme politique
partisan de la normalisation avec Israël, Mithal
Al-Alloussi, ont été abattus mardi à l'arme
automatique. ** Une voiture
piégée a explosé dans une localité à
majorité chrétienne près de Mossoul, blessant
2 policiers. 2 membres du Parti démocratique du
Kurdistan (PDK) ont été également tués dans
une attaque séparée.
ETATS-UNIS : Une commission
sénatoriale a approuvé la nomination du juge
fédéral Michael Chertoff à la
tête du département américain de la Sécurité
intérieure. Sa désignation devrait être
entérinée dans le courant de la semaine par le
Sénat. Le sénateur démocrate Carl Levin
réclame toutefois de plus amples informations
sur la position de cet ancien haut responsable du
département de la Justice entre 2001 et 2003 à
propos des méthodes d'interrogatoire dans le
camp de prisonniers de Guantanamo. Rappelons que
le président George W.
Bush avait annoncé le 11 janvier 2005
la nomination de Michael Chertoff, 51 ans,
responsable de la division affaires criminelles
au département de la Justice, à la
tête du ministère de la Sécurité
intérieure, chargé notamment de
coordonner la lutte antiterroriste aux Etats-Unis
en remplacement de Tom Ridge qui a
démissionné le 30 novembre 2004. Michael
Chertoff avait été de 1994 à 1996 procureur
indépendant dans le cadre de l'enquête dite
"Whitewater" ouverte par le sénat
américain sur des opérations immobilières du
président démocrate Bill Clinton,
prédécesseur de George W. Bush à la
Maison-Blanche et son épouse Hillary, sénatrice
de New York.
VENEZUELA : Le
quotidien "El Universal" a
rapporté dans son édition de lundi que des
affrontements ont éclaté entre bandes rivales
dans la prison de Los Teques, dans l'Etat de
Miranda (centre). La Garde Nationale est
intervenue pour rétablir le calme. 4 heures lui
ont été nécessaires utilisant des gaz
lacrymogènes et des grenades. 4 personnes ont
été tuées et 14 blessées la plupart à cause
des jets de grenades. ** Le pays, en
saison sèche, a été touché par des pluies
torrentielles qui ont entraîné des glissements
de terrain provoquant la mort de 3 personnes et
le déplacement d'au moins 5 000 autres. Les
cours ont été annulés dans toutes les écoles
pour la journée de mercredi. Selon les
autorités, l'état d'urgence va être décrété
dans la capitale Caracas et 6 Etats du nord du
pays. Selon les services de météorologie, 84,7
millimètres de pluie sont tombés à Caracas,
battant le record précédent datant de 1951.
GUATEMALA : Des dirigeants syndicaux,
paysans et sociaux du Guatemala se sont adressés
au Parlement pour lui demander d'organiser une
consultation populaire au sujet du TLC, Traité de Libre Commerce avec
les Etats-Unis. Daniel Pascual, dirigeant
de la Centrale des Organisations Paysannes du
Guatemala, a souligné qu'il faut demander au
peuple son avis parce que "le TLC compromet
la vie du pays et ne peut être pris à la
légère". Il a ajouté que l"a
coalition des organisations syndicales, paysannes
et sociales du Guatemala a constaté que la
plupart des députés ne connaissent pas le
contenu du Traité".
NICARAGUA : Après 8
jours de grève, les enseignants ont décidé de
manifester mardi dans la rue à Managua, la
capitale pour exiger des augmentations de
salaire. Ils répondaient ainsi aux menaces de
licenciement faites par le gouvernement du
Président Enrique
Bolanos. Le Président de l'Association
Nationale des Enseignants du Nicaragua
(Asociacion de Educadores de Nicaragua ANDEN),
José Antonio Zepeda, a signalé qu'il avait
présenté un recours devant la Cour d'appel de
Managua pour défendre les syndiqués contre les
menaces du gouvernement. Les 30 000 enseignants
demandent au gouvernement l'application de
l'augmentation de 24 dollars mensuels prévue
dans le budget 2005 sous forme de bons de
cotisation pour l'assurance sociale.
GEORGIE : Le président Mikhail
Saakachvili a désigné mardi Zourab Nogaideli,
40 ans, ministre des Finances au poste de Premier
ministre après la mort du Premier ministre
Zourab Zvania, par asphyxie au monoxyde de
carbone (voir notre édition du 4 février
2005), selon la thèse officielle. Le
parlement a 10 jours pour avaliser cette
nomination. De nombreuses personnalités
s'opposent à la thèse de l'accident et
demandent l'ouverture d'un complément d'enquête
et à ce que le FBI
américain soit saisi afin de
déterminer à l'aide de prélèvements sanguins
la cause exacte du décès.
AFGHANISTAN : Les
autorités ont confirmé mardi la mort des 109
personnes qui voyageaient à bord du Boeing 737
de la Kam Air, première compagnie aérienne
privée du pays, qui s'est écrasé jeudi à plus
de 3 000 mètres d'altitude alors qu'il avait
été dérouté de l'aéroport de Kaboul, la
capitale, en raison de fortes chutes de neige. Il
devait alors atterrir au Pakistan, mais a disparu
des radars.
THAILANDE : Après sa victoire aux
élections législatives de dimanche, le Premier
ministre Thaksin Shinawatra a décidé de former
un nouveau gouvernement à parti unique. Le Parti
Thai Rak Thai (TRT, "les Thaïs aiment
les Thaïs") a remporté plus de 370 sièges
sur un total de 500 à la Chambre des
représentants, selon des résultats encore non
proclamés officiellement.
SRI LANKA :
Eliyathambi Lingarajah alias Kaushalyan, chef
politique de la branche orientale des Tigres de libération de l'Eelam
Tamoul (LTTE), a été tué lundi avec 3
autres rebelles, dans l'attaque de son véhicule
par un groupe armé dans une zone sous contrôle
gouvernemental dans le district oriental de
Batticaloa. C'est l'un des plus importants chefs
de la rébellion tamoule à être tué depuis
l'instauration en avril 2002 sous l'égide de la
Norvège d'un accord de cessez-le-feu après 20
ans de guerre civile. Selon un porte-parole
militaire, l'armée soupçonne une faction
dissidente dirigée par le commandant Karuna
d'être à l'origine de la mort du chef des LTTE.
La citation du jour : "Plus
on juge moins on aime" Alain de Chamfort
«»
é
|
-
QUOTIDIEN
INDEPENDANT
( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS
D'UTILISATION
-
|