SOMMAIRE
Lundi 22 mars 2004 674/22070

Le président taïwanais Chen Shui BianTAIWAN : Le parti du Kuomintang (pro-chinois) et son candidat Lien Chan, ont contesté dimanche la réélection du président sortant Chen Shui Bian (photo) qui a remporté le scrutin avec 30 000 voix d'avance sur son rival. Selon les chiffres officiels annoncés par la commission électorale, le président a été élu par 30 598 voix d'avance, soit 50,11 % des suffrages contre 49,89 % à son adversaire. Des violences ont débuté dans la nuit de samedi à dimanche dans la ville de Taichung pour dénoncer la réélection du président Chen. Un millier de manifestants se sont rassemblés dimanche devant le palais présidentiel à Taïpei pour demander un recomptage des bulletins et dénoncé des irrégularités. La police anti-émeutes s'est déployée autour du palais. L'opposition a demandé l'ouverture d'une enquête sur la tentative d'attentat perpétré contre le président Chen la qualifiant de "mystérieuse". Une récompense de 23 millions de dollars taïwanais (575 000 euros) a été offerte pour toute information permettant de faire la lumière sur cet attentat. La Haute cour de Taïwan a ordonné la mise sous scellés de toutes les urnes du pays pour procéder au recomptage des voix. Le référendum sur la défense de l'île a été invalidé faute d'une participation suffisante.
CHINE : Le Parti communiste a réagi après l'invalidation du référendum organisé à Taïwan en ces termes : "Le 20 mars, les autorités taiwanaises ont organisé le soi-disant 'référendum sur la paix' pour envenimer délibérément les relations de part et d'autre du détroit et diviser la mère patrie", ajoutant "Le référendum a été invalidé. Les faits ont prouvé que cet acte illégal était contraire à la volonté du peuple. Toute tentative visant à séparer Taiwan de la Chine est vouée à l'échec".
COREE DU SUD : Plus de 100 000 personnes ont manifesté samedi à Seoul pour protester contre la destitution du président Roh Moo Hyun la semaine dernière pour infraction au Code électoral.
KOWEIT : Une commission parlementaire a rejeté un projet de loi visant à accorder le droit de vote et d'éligibilité aux femmes pour le prochain scrutin municipal.
ISRAEL : Le Premier ministre israélien Ariel Sharon doit présenter aux ministres de son parti le Likoud les détails de son plan contesté de retrait unilatéral à Gaza avec les Palestiniens.
BANDE DE GAZA : L'armée israélienne a mené une incursion dimanche près de Khan Younès à grand renfort de blindés et de véhicules militaires, appuyés par des hélicoptères de combat, à la recherche d'un militant palestinien. 5 Palestiniens, dont un chef local du Hamas Bassem Qdeih, 38 ans, et sa femme Sanaa, ont été tués. 5 autres personnes ont été blessées. 2 897 Palestiniens et 896 Israéliens ont été tués depuis le début de la seconde Intifada en septembre 2000. L'armée israélienne a procédé également à la destruction de 2 maisons palestiniennes.
IRAK : Plusieurs centaines de milliers de personnes ont manifesté samedi dans tout le pays contre la guerre à l'occasion du premier anniversaire du conflit irakien. Un an après le début de la guerre le bilan est mitigé. Si l'arrivée massive sur le marché irakien de biens de consommation courantes satisfait les Irakiens qui se sont rués sur les chaînes satellites interdites sous le régime de Saddam Hussein et les téléphones portables (où près de 300 000 se sont vendus en 2 mois) le chômage persiste et touche près de 50 % de la population et la reconstruction des principaux services est jugée, par beaucoup comme "trop lente". L'électricité n'est toujours pas rétablie complètement sur le nord du pays et la capitale Bagdad où l'électricité n'est fournie que 3 heures par tranches de 5 heures. Le téléphone à Bagdad, dont les centraux ont été entièrement détruits par les bombardements américains, n'est toujours pas opérationnel. La réhabilitation des égoûts est à peine commencée. Les troupes d'occupation justifient ce retard par l'insécurité qui "empêche un travail efficace". Les Irakiens jugent que cette insécurité incombe aux "forces d'occupation incapables de pacifier le pays". ** Un responsable militaire américain a annoncé qu'après "enquête criminelle", 6 soldats américains ont été accusés de "différents crimes" (NDLR. mauvais traitements) sur des prisonniers irakiens dans la prison d'Abou Ghraib, à Bagdad. "Ils vont être poursuivis pour "conspirations, négligences, cruautés, mauvais traitements et agressions". 13 soldats américains ont comparu depuis mai 2003 devant une cour martiale pour "différents crimes". 7 ont été exclus de l'armée tandis que les autres ont été condamnés à des peines de prison allant de 2 à 6 mois. ** Une roquette a été tirée dans le centre de Bagdad dimanche blessant 11 personnes. 2 soldats américains ont été tués et 7 autres blessés samedi à Falloujah dans une attaque à la roquette. ** La permanence du principal parti kurde à Mossoul, Union patriotique du Kurdistan (UPK), a été attaquée au mortier samedi tuant un Irakien et en blessant 4 autres. ** Un policier irakien a été tué par des inconnus à Kirkouk, tandis qu'un colonel de police soupçonné d'avoir organisé une attaque contre un convoi militaire américain a été arrêté. ** Le chef du Front turcoman à Kirkouk Sobhi Saber a été attaqué samedi à son domicile à Kirkouk par deux hommes armés. Il est sorti indemne tandis que son chauffeur a été blessé.
ETATS-UNIS : Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté dans tout le pays contre le guerre en Irak qui a débuté le 20 mars 2003 et "les mensonges" qui ont servi à justifier la guerre. Dans un discours de campagne électorale en Floride, le président Bush a déclaré que "cette intervention avait été une bonne chose pour l'Irak, pour l'Amérique et pour le monde" et qu'elle "avait permis d'éliminer une cause majeure d'instabilité au Proche-Orient" ajoutant que les guerres en Irak et en Afghanistan "avaient permis de libérer plus de 50 millions de personnes".
ESPAGNE : 60 000 personnes ont manifesté à Madrid, 150 à 200 000 à Barcelone pour protester contre la guerre en Irak. Le futur premier ministre Jose Luis Zapatero a qualifié "d'erreur" la guerre en Irak et l'occupation de "désastre" appelant à un "changement radical de stratégie" et une intervention de l'ONU dans ce pays sinon "les troupes espagnoles seraient rapatriées". ** Les chefs des services de renseignements des pays du G5 (France, Royaume Uni, Allemagne, Italie et Espagne) entament lundi à Madrid une réunion visant à améliorer leur collaboration dans la lutte anti-terroriste.
ALLEMAGNE : Le chancelier Gehrard Shroeder a quitté la présidence du SPD (parti social-démocrate) fortement critiqué par son programme de réformes. Son conseiller, Franz Muentefering, 64 ans, chef du groupe parlementaire du SPD, proposé comme candidat par Gehrard Schroeder, a été nommé président par les membres du parti réuni en Congrès spécial par 448 voix pour et 22 contre.
ITALIE : Le train de nuit Rome-Paris, le Palatino, a déraillé samedi et a été heurté par un autre train de nuit, Paris-Rome, arrivant en sens inverse entraînant de fortes perturbations sur tout le réseau. Une Française de 82 ans est décédée pendant son transfert à l'hôpital tandis que 37 voyageurs ont été blessés.
LITUANIE : C'est aujourd'hui que le meurtrier (aveux du 21 août 2003 après avoir d'abord parlé d'accident) de l'actrice Marie Trintignant, Bertrand Cantat bénéficiera, en droit lituanien, (comme en France), d'un temps de parole qui revient en dernier à l'accusé qui peut, s'il le souhaite, faire une dernière déclaration, aussi longue soit-elle et sans questions du tribunal ou du procureur. Bertrand Cantat, richissime star du rock alternatif, est le co-fondateur au début des années 80 du groupe "Psychoz", qui deviendra "Noir Désir", rocker anti-mondialiste, "écorché vif très engagé" souligne l'AFP, anti-fasciste fortement médiatisé par les milieux du show business auteur d'un slogan "FN (Front National) souffrance, qu'on est bien en France", "pur produit de la génération Mitterrand, la génération des nouveaux riches, de la gauche caviar, de la génération fric, mélange de mépris pour le peuple français" dénoncent ses détracteurs, dont certains sont allés jusqu'à brûler sa maison landaise le 11 septembre 2003. Les forums sur Internet appelant tant de haine ont dû être fermés et ses chansons déprogrammées dans les médias. RAPPEL DES FAITS : Selon les expertises Marie Trintignant, 41 ans, est morte d'avoir reçu 19 coups, dont 7 portés à la tête, par Bertrand Cantat, 40 ans, alors sous l'emprise de l'alcool (vodka) qui a reconnu lors d'un interrogatoire être "devenu furieux" (...) donnant de "fortes baffes" et "un coup de poing" à Marie qu'il "voulait faire taire". Dans cette nuit du 26 au 27 juillet 2003 à Vilnius, Bertrand Cantat reconnait également avoir "traînée Marie Trintignant dans le salon" avant de la "jeter sur le sofa" puis alors qu'elle gisait sans connaissance "portée au lit" après lui avoir "essuyé le sang qui coulait sur son visage". "Je ne pensais pas que son état était grave" poursuit Bertrand Cantat. Les experts ajoutent que les blessures occasionnées par le meurtrier l'ont été "par des coups plus nombreux et surtout plus violents (dont quatre coups de poing) que dans la version donnée par Bertrand Cantat qui voulait en finir avec sa compagne Marie qui refusait de rompre avec son mari Samuel Benchetrit, "j'en avais assez de tout ça", jaloux et "furieux" parce que lui (Cantat) avait quitté sa femme et ses 2 enfants, (un mois après la naissance d'Alice sa fille en juillet 2002) pour Marie Trintignant qui refusait d'en faire autant. Selon le meurtrier "Marie Trintignant aurait même eu "des mots extrêmement durs, insultants (pour Bertrand Cantat), Kristina et ses enfants". Mais Bertrand Cantat n'appellera pas les secours et conscient du drame (selon le procureur) il multiplie les appels téléphoniques dans la nuit. La passivité de Bertrand Cantat est retenue comme élément à charge par la justice lituanienne. C'est Vincent Trintignant qui en découvrant le visage et le corps tuméfiée de sa soeur fait appeler les secours à 7h. Mais il sera trop tard, sans connaissance depuis 0 heures 45 elle est hospitalisée à 7 heures 30, plongée dans "un coma profond" qualifié d'irréversible par la suite. Bertrand Cantat est inculpé pour "coups volontaires et non-assistance à personne en danger". Au procès, le témoignage de Kristina Rady, sa femme abandonnée avec enfants en bas âge, dont la rivale est morte, qui affirme que Cantat "n'est pas un violent" mais "très bon et très doux" est contredite par celle qui veut briser la loi du silence des femmes battues, Agnès Tassel, maquilleuse de l'équipe de tournage, qui affirme que Kristina Rady lui a dit avoir été battue, comme plusieurs femmes auparavant. "C'est faux" rétorque l'épouse délaissée et la mère des 2 enfants de Cantat qui souhaite retrouver son mari à sa sortie de prison." Très jaloux" confirmera le mari de Marie Trintignant, Samuel Benchetrit. Seules certitudes, Marie Trintignant est décédée à l'âge de 41 ans le 1er août 2003 en France des suites des coups portés par le chanteur au cours d'une violente altercation à Vilnius, où elle tournait, un téléfilm sur Colette, sous la direction de sa mère, Nadine, qui a reçu quelques jours avant le meurtre de sa fille un mini message téléphonique prémonitoire composé du premier vers de "Recueillement", un poème de Baudelaire : "Sois sage, O ma douleur, et tiens-toi plus tranquille" signé "ta fi-fille battue". En France, où chaque mois, 6 femmes meurent sous les coups de leur mari ou compagnon, Marie Trintignant est devenue le symbole de toutes les victimes de la violence masculine. Le livre censuré par l'avocat de Bertrand Cantat : Ma fille, Marie par Nadine Trintignant. (*)
FRANCE : La gauche, Parti socialiste, communistes et verts, recueillerait entre 40,30 % et 40,50 % devançant dimanche la droite entre 33,8 % et 34 % d'environ 6 points au premier tour des élections régionales tandis que le Front National FN est en progression avec quelque 17 % des voix, et l'extrême gauche en recul selon des premières estimations qui varient selon les instituts de sondage. Selon TNS-Sofres, la droite UMP-UDF obtiendrait 34 % des voix, la gauche PS-PC-Verts 40,50 %, le Front national 17,50 % et l'extrême gauche 5 %. Selon Ipsos, la droite UMP-UDF obtiendrait 33,80 % des voix, la gauche PS-PC-Verts 40,50 %, le FN 15,60 % et l'extrême gauche 4,8 %. L'abstention se situerait entre 38 % et 40 %, à un niveau inférieur à celui scrutin de 1998 (42,30 %). Le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, a reconnu dimanche soir que la majorité avait subi "un léger tassement" aux élections régionales mais s'est félicité de la progression du taux de participation. Le leader du FN, Jean-Marie Le Pen a indiqué que son parti se maintiendra dans 19 régions sur 22 . L'ancien ministre socialiste Jack Lang s'est dit "déçu" par le score de l'extrême droite (Front national) aux élections régionales, estimant que cette progression était "l'expression d'une faillite morale" traversée par le pays en raison de la politique gouvernementale (droite). Dans la région la plus riche d'Europe, l'Ile de France (Paris-région) dirigée par le socialiste Jean-Paul Huchon, celui-ci serait crédité de 32 % des voix, Jean-François Copé UMP de 26 %, André Santini UDF de 16 % et Marine Le Pen de 11 % selon TNS-Sofres pour TF1. D'après CSA, Jean-Paul Huchon aurait également 32 % des voix, Jean-François Copé 23 %, André Santini 16 % et Marine Le Pen 13 %. En PACA, la région Provence Alpes Côte d'Azur où Jean-Marie Le Pen n'a pu se présenter et selon l'institut CSA, la liste socialiste de Jean-Michel Vauzelle arrive en tête avec 35 % des voix, devant celle de Renaud Muselier, 24 %, et celle de Guy Macary FN, également 24 %. Bernadette Chirac, épouse du Président est réélue en Corrèze. D'autres instituts de sondages : http://www.csa-fr.com/ ; http://www.louis-harris.fr/ ; http://www.bva.fr/ ; TOUS LES RESULTATS OFFICIELS DES ELECTIONS : CANTONALES ; REGIONALES Second tour le 28 mars 2004. ** Troisième nuit d'émeutes de type "Intifada" dans plusieurs quartiers et communes périphériques dites "sensibles" de Strasbourg où les sapeurs pompiers ont dû effectuer une cinquantaine d'interventions dans la nuit pour des feux de voitures, de poubelles et un début d'incendie dans un centre socio-culturel de Schiltigheim touché par des cocktails Molotov. 3 véhicules de pompiers ont été la cible de jets de pierres. Samedi des cocktails Molotov ont été jetés dans un autobus, dans le quartier de Cronenbourg, les passagers ont été "invités" à en sortir. La mort de deux jeunes d'origine maghrébine est à l'origine de cette flambée de violences. Le premier âgé de 20 ans (originaire du quartier de Cronenbourg), s'est suicidé samedi 13 mars dans sa cellule de la maison d'arrêt de Strasbourg où il était en détention provisoire pour sa participation présumée à l'attaque à main armée d'un supermarché. Le second 33 ans, Hassan Jabiri, papa d'une fillette de 8 ans originaire du quartier du Neuhof, a été tué d'une balle dans la tête "accidentellement" par un gendarme lors de son interpellation après un contrôle sur l'autoroute A-35 dans le Haut-Rhin. La famille de Hassan Jabiri a organisé samedi dans le calme une marche silencieuse dans les rues de Strasbourg pour dénoncer ce qu'elle considère comme une "bavure" et a annoncé son intention de porter plainte pour "homicide volontaire".
HAITI : Le premier ministre Gérard Latortue a effectué une visite samedi dans la ville du Gonaïves, dont il est originaire, et départ de la grave insurrection qui a abouti à la démission du président Aristide. Plusieurs milliers de personnes l'ont accueilli. Il leur a promis "une vie meilleure".
SALVADOR : 3 millions de personnes étaient appelées aux urnes dimanche pour réélire leur président. 4 candidats s'opposent dont les deux favoris Elias Antonio Saca, 39 ans du parti de l'Alliance nationaliste républicaine (ARENA), à Schafik Handal, 73 ans, du Front de libération nationale Farabundo Marti (FLNM, parti qui a lutté pendant 12 ans contre les gouvernements mis en place par Washington et dont les combats qui ont pris fin en 1992 ont fait plus de 75 000 morts)
NICARAGUA : L'ex-président Arnoldo Aleman, au pouvoir de 1997 à 2002, condamné à 20 ans de prison pour corruption, détournement de fonds (plus de 100 millions de dollars), blanchiment d'argent et fraude et placé en résidence surveillée en décembre 2003 après sa condamnation pour raisons de santé, a été transféré samedi dans une prison fédérale à l'extérieure de Managua.
BRESIL : Le président Lula da Silva est fortement critiqué tant par l'opposition de droite qui lui reproche "d'anéantir la reprise économique par une rigueur excessive" tant par ses partisans du Parti des Travailleurs (PT au pouvoir) qui l'accusent "d'abandonner sa politique sociale au profit des banques". La Confédération Nationale des Evêques du Brésil a également exprimé "des réserves" sur la politique menée par le président Lula et déploré la recrudescence de la misère sans précédent dont il attribue la cause "à la mollesse des réformes du gouvernement". Un revirement de position pour l'Eglise catholique qui a soutenu le PT. Rappelons que le président Lula avait été le premier président à assister en mai 2003 à l'Assemblée générale annuelle de la Confédération nationale des évêques.
MALAISIE : Les élections législatives qui se sont tenues dimanche ont vu la victoire de la coalition du Front national (UMNO) au pouvoir depuis 30 ans, du premier ministre Abdullah Ahmad Badawi et un net recul du Parti Islamiste malaisien qui a perdu les 2 états (sur 13) qu'il contrôlait depuis 1999.
AFGHANISTAN : Le ministre de l'Aviation, Mirwais Sadiq, a été tué dans des circonstances encore non établies, au cours, selon toute vraisemblance, d'une rébellion des forces armées gouvernementales contre Ismail Khan, le gouverneur de la province, et père du ministre de l'Aviation. Après l'annonce de sa mort, de violents affrontements ont opposé les milices du gouverneur et les forces armées faisant une centaine de morts. Le ministre de l'Aviation est le troisième membre du gouvernement afghan à être assassiné depuis son investiture en décembre 2001. Le prédécesseur de Mirwais Sadiq au poste de ministre de l'Aviation civile, Abdul Rahman, avait lui aussi été assassiné le 14 février 2002 à l'aéroport de Kaboul dans des circonstances toujours pas établies. Le 6 juillet 2002, le vice-président Abdul Qadir avait été abattu dans la capitale.
PAKISTAN : Après 4 jours d'assaut, l'armée pakistanais encercle toujours à la frontière avec l'Afghanistan, dans la région du Waziristan du Sud 500 Talibans et combattants présumés d'Al Qaïda. 100 personnes auraient déjà été arrêtées.
INDE : Le ministère des Affaires étrangères a fait part, samedi , dans un communiqué officiel du "mécontentement" et de la "déception" de New Delhi de ne pas "avoir été informé de la décision américaine de donner au Pakistan le "statut d'allié majeur non-membre de l'OTAN" lors de la visite mercredi du secrétaire d'Etat américain Colin Powell qui a eu un long entretien avec le ministre des Affaires étrangères indien, Yashwant Sinha, qui est "engagé dans un partenariat stratégique avec les Etats-Unis"
JOURNEE MONDIALE DE L'EAU, organisée chaque année par l'UNESCO et coordonnée cette année par l'Organisation météorologique mondiale (OMM) et la Stratégie internationale de prévention des catastrophes (SIPC). Cette année elle portera sur les catastrophes liées à l'eau (cyclones, tempêtes, inondations, sécheresses, etc.) qu'elles soient naturelles ou causées par l'homme. Elles font 80 000 morts par an. Leur coût est évalué à plus de 600 milliards de dollars dans les années 1990 contre 130 milliards dans les années 1970. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 2 milliards de personnes (un tiers de l'humanité) ont été victimes de catastrophes naturelles dans les années 1990, dont 86 % d'inondations ou de sécheresse. L'OMS rappelle que l'accès à une eau saine est "indispensable à la fois à une vie en bonne santé et à un développement socio-économique des populations pauvres et défavorisées" indiquant que plus d'un milliard de personnes dans le monde n'ont accès à aucun système d'assainissement amélioré. Près de 1,7 million de personnes dans le monde meurent chaque année à cause d'une eau insalubre et au manque d'assainissement et d'hygiène.



La citation du jour : "Bien trop de femmes dans bien trop de pays parlent la même langue : le silence." Anasua Sengupta, historienne indienne. Extrait de Silence



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