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Lundi
3 novembre 2008 N° 2120/23516

Le président bolivien Evo MoralèsBOLIVIE : Le président Evo Moralès, ancien planteur de coca, a annoncé samedi 1er novembre 2008, à Chimoré, localité productrice de coca, dans le Chapare, où il dressait le bilan du programme d'éradication de la coca et de la lutte contre le trafic de drogue, avoir "suspendu pour une durée indéfinie toutes les activités de l'Agence anti-drogue américaine (DEA, Drug Enforcement Administration) en territoire bolivien", accusant "le personnel de la DEA d'avoir soutenu le coup d'Etat qui a échoué en Bolivie". En septembre 2008 un soulèvement populaire avait touché 5 départements les plus riches du pays opposés à Evo Moralès qui prône un partage des richesses avec les plus démunis, Santa Cruz, Beni, Pando, Tarija et Chuquisaca où 19 personnes avaient trouvé la mort. Les gouverneurs refusent que le gouvernement prélève aux administrations locales 166 millions de dollars de recettes d'un impôt sur les hydrocarbures qui leur était auparavant reversé. Evo Moralès a indiqué que "des agents de la DEA se sont livrés à l'espionnage politique, ont financé des groupes délinquants afin qu'ils s'attaquent la vie des responsables du gouvernement, même à celle du président". Le Département d'Etat avait publié mardi 16 septembre 2008 son rapport annuel dans lequel il accuse la Bolivie de ne pas prendre des mesures suffisantes pour lutter contre le trafic de drogue. La Maison Blanche, résidence officielle du président des Etats-Unis d'Amérique, avait précisé dans ce rapport que la Bolivie reste le 3e plus grand producteur mondial de cocaïne et qu'elle fait partie des Etats comme la Birmanie et le Venezuela qui ont "clairement failli" à leurs obligations dans la lutte contre le trafic de drogue.


VERSION IMPRIMABLE DU JOUR

CITATION DU JOUR :
"Le lampiste éclaire tout sauf la vérité !" Pascal Mourot, secrétaire général de SOS-Reporters.org, Organisation de défense de la Liberté d'expression et d'Opinion à l'occasion du lancement le lundi 27 octobre 2008 du site internet Police-bavures.org". Le saviez-vous ? Les citations de Pascal Mourot, chroniqueur judiciaire, sont censurées dans les moteurs de recherche en France, pays des Droits de l'Homme ! Et pourquoi cette censure ?

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Source à citer : www.fil-info-france.com/



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